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 WA, exercice n°7 Voir la page du message 
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Mercredi 6 decembre 2006 à 19:29:33
Ex n°7, thème



Assez de palabres et de discours! Aux armes! C’est la guerre !
Décrire une scène de combat est un exercice éminemment difficile, donc à la mesure de votre talent ! Vous pouvez utiliser les personnages de votre exercice n° 6, si cela s’y prête, ou inventer une autre histoire. Ceux qui n’ont pas participé à l’exercice précédent sont toujours les bienvenus !
Difficulté du thème, examens, fêtes, vacances ( ?)... Prenez votre temps ; vous avez jusqu’à l’année prochaine ! ( le jeudi 4 janvier 2007)
D’ici là, n’oubliez pas de commenter le ou les exercices précédents, lisez de bons auteurs... et surtout écrivez bien !
Narwa Roquen,c'est la lutte finale... Oups! C'était pour changer de "Petit Papa Noël..."


  
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Smileys dans les messages :
 
Réponses à ce message :

Pages suivantes : 1 - 2
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2006-12-06 20:30:43 

 Aux armes citoyens...Détails
Cela sera donc la guerre....


M

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2006-12-07 10:52:41 

 Erf....Détails
Moi qui avais opté pour la paix dans l'exercice 6, dans une histoire déjà pas bien sanglante... :) Là, je ne vais plus pouvoir couper au côté dark, au secours! A moins que je ne décrive la guerre des bisounours, hi hi hi :D Bon, bon, ok, j'essaierai de rentrer dans le côté obscur de la faery :)

Elemm', qui se dit qu'un champ de bataille de bisounours, c'est quand-même trop ridicule

Ce message a été lu 6622 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2006-12-07 11:14:09 

 pillow apocalypse...Détails
Des bisounours high tech avec sabres laser et lunettes noires ( they're be back) qui se trucident dans un décor de guimauve et pâte d'amande, cela peut être un genre très décalé... courage!

M

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2006-12-07 15:23:13 

 Spanormal !Détails
J'ai pas fini ma participation à l'exercice 6 que le 7 est déjà paru ! Presque fini, cela dit. J'y arriverai et je la publierai en retard, na ! Toutes façons, j'ai presque jamais réussi à publier dans les temps jusqu'à maintenant, nianiania... Pis, on avait jusq'au 7 donc il me reste jusqu'à minuit.

Tout ça pour dire que je persiste à trouver les délais pour la WA un peu courts. Le temps que je fasse ma recherche d'idées pour le 4, le 6 était déjà paru ! Shocking !

Cela dit, la multiplication des exercices a un côté stimulant. Je ponds encore plus de synopsis que d'habitude. Evidemment, je n'ai pas le temps de les rédiger et ils continuent joyeusement à s'entasser. Pourrais-je un jour publier Rencontre sous la lune, Sortilèges, La magie des nombres, Songe d'une nuit d'été et ce hors sujet que j'ai commencés ? Qui vivra verra.

Estellanara, en retard.

Ce message a été lu 6581 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2006-12-07 15:24:40 

 Je veux voir ça !Détails
... la guerre des bisounours !

Est', laconique.

Ce message a été lu 6829 fois
Fladnag  Ecrire à Fladnag

2006-12-07 15:43:03 

 evidemment !Détails
On publie tout les textes, meme ceux avec 2 ans de retard ;o)

Donc n'hesite pas, si tu te reveilles au milieu de la nuit et réussit a finir un texte en chantier, a nous en faire profiter ;o)

Fladnag

Ce message a été lu 6680 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2006-12-07 16:49:52 

 Pas de panique!Détails
Tu peux participer quand tu veux! Simplement, la WA n'est pas un Concours, c'est une suite de petits exercices brefs, donc à priori écrits en une heure ou deux; là j'ai allongé le délai à cause des fêtes, mais sinon je trouve qu'un délai trop long risque de donner des textes trop longs, faisant concurrence aux Concours, ce qui n'est pas le but; et puis , en changeant souvent de thème, chacun trouve son bonheur! Mais si vox populi est d'accord avec toi, je ralentirai! (Quelqu'un le connait, ce Vox... quoi, déjà? C'est un copain?)
Narwa Roquen,nulla dies sine linea! et je ne veux voir qu'une tête! Je vous avais dit que je serais tyrannique!

Ce message a été lu 6690 fois
Perpischore  Ecrire à Perpischore

2006-12-07 20:55:42 

 Et intéressant...Détails
Un peu d'humour dans ce monde triste quand même...
Perpi qui n'a pas pu participer au 6 à cause de ses examens.

Ce message a été lu 6284 fois
Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2006-12-07 22:47:25 

 S'incline!Détails
Bon, très bien, puisque vous l'avez voulu... Vous l'aurez voulu!

Elemm', qui va se mettre au travail pour un résultat digne de ce nom... :roll:

Ce message a été lu 6850 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2006-12-08 12:48:58 

 RognnntudjuDétails
Ben oui, je sais que je peux rendre en retard (ouf !). Ce serait trop horrible dans le cas contraire...

Ecrits en une heure ou deux ??? Avis à la population : quelqu'un a déjà écrit un exercice en une heure ou deux ?
Calculons un peu pour celui-ci : une heure de documentation sur le thème, deux heures de recherche d'idées, une heures pour rédiger le synopsis détaillé, onze heures d'écriture, une heure de négociation avec mon conseiller littéraire = 16 heures en tout que j'ai passées sur cet exercice.

Bon, vous me direz : "Estellanara, tu n'es pas raisonnable, tu n'écris que des trucs longs". Mais je ne le fais pas exprès, promis ! Si je savais faire autrement, ce serait avec plaisir.
Vous me direz aussi "Estellanara, tu es super lente, motive-toi un peu". Mais chuis déjà au max, là ! J'ai l'impression d'avoir balé le truc à la va vite. D'habitude, je prends beaucoup plus de temps sur chaque page, je me relis trois fois, je prends deux conseillers au lieu d'un, je visualise chaque scène pour mes mouvements de caméra...

Le point positif, c'est qu'avec ces exercices, j'écris de plus en plus vite. Encore un ou deux siècles et j'aurai un rythme efficace !
Bouh snif !!!

Des textes trop longs ? Mouais, peut-être. Cela dit, je ne pense pas qu'on risque de faire concurrence aux concours. Plus j'ai de trucs à écrire, plus j'écris. Plus j'ai de retard aussi... Mais je n'abandonne pas pour autant mes concours.

Mais en tous cas, j'adore notre academy. Faut aussi que je trouve le temps de commenter les productions.

Bien à vous, Estellanara.

Ce message a été lu 6827 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2006-12-08 12:53:29 

 Fais comme moi...Détails
... participe en retard !

Est', fondatrice de la FDEER, fédération des écrivains en retard.

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Perpischore  Ecrire à Perpischore

2006-12-08 13:31:17 

 FDEERDétails
Ok, je fais partie de ta fédération... Mias le 5 j'avoue j'ai mis exactement 30 min à le faire, j'étais inspirée ce jour-là^^
Par contre j'arrange un peu ma vie avant de me remettre à écrire...

Perpi, membre honoraire de la FDEER, fédération des écrivains en retard.

Ce message a été lu 6705 fois
Netra  Ecrire à Netra

2006-12-08 22:39:41 

 Ze dis pareilDétails
Pas eu le temps de participer non plus et pourtant c'est un exercice très interressant... Le truc à faire, ce serait d'exposer les sujets dans un espace prévu pour, histoire qu'on ai pas à plonger dnas les entrailles du forum pour retrouver l'énoncé de tel ou tel exercice qu'on voudrait faire ou refaire... Non ?
Netra, qui taffe, qui taffe, qui n'écrit plus T_T

Ce message a été lu 6832 fois
Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2006-12-08 23:24:24 

 Avis de novice :)Détails
Personnellement, je crois que j'ai écrit les alexandrins (certes bancals!) de la cigale et la fourmi en une heure environ (c'est ptet' pour ça qu'ils étaient aussi faux... :D), avec quelques relectures et deux-trois modifs ensuite. Idem pour Chaussette. Et pour les deux versions de "je le hais" , ça a été quasiment du premier jet. Mais j'avoue, mes textes sont bien loin des tiens! D'abord, je ne puise pas vraiment dans la faery (euh, mais qu'est-ce que je fais là alors??? :roll: ), ensuite, mon style est très limité, et enfin, je n'ai aucun scénar (mais ça, j'y passerais des années que je n'aurais toujours pas l'ombre d'un scénario original... C'est l'jeu, ma pauv'Lucette, moi mes mises en scènes sont plus graphiques que littéraires!).
Cela dit, je crois que c'est un bon exercice de devoir faire "vite"; mais fais comme tu veux, tant que les résultats restent de qualité comme tu sais le faire! ^^

Elemm', novice :)

Ce message a été lu 6680 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2006-12-09 08:49:08 

 AGV...Détails
Auteurs à grande vitesse.

Perso, j'écris si l'idée est là. Une contribution me coûte entre 2 et 3 heures de temps. La relecture et les fôtes environ 2 à 3 minutes. La relecture est en soi une activité autonome et si elle est indépendante de l'auteur c'est d'autant mieux Un peu comme le contrôle interne dans un process économique ou financier.

Je suis de ceux qui sont bons que sous la pression de l'échéance. Trop de temps pour exécuter une tâche contribue à la rendre "secondaire" donc dispensable. Alors que lorsque je dois faire un topo pour mon préfet préféré la veille pour le lendemain, pas de problème. Il l'aura dans les temps.

En conclusion, le temps pour moi n'est pas un paramètre vital.

M

Ce message a été lu 7141 fois
Fladnag  Ecrire à Fladnag

2006-12-09 09:14:55 

 Mode non arborescentDétails
en passant en mode non arborescent, tu peut retrouver facilement tout les sujets des WA ;o)

Tant que les faeriens répondent au sujet originel pour poster leurs participations, on arrivera facilement a s'y retrouver

Fladnag, qui a (presque) tout prévu

Ce message a été lu 6663 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2006-12-09 10:26:24 

 Tuyaux d'orgue.Détails
Je ne suis pas familier des langages utilisés mais j'aurais une suggestion à faire sur la hiérarchie de l'arborescence.

Si je ne me trompe pas, à niveau équivalent, les messages sont classés, sous le message "racine" , du plus récent au plus ancien.

Ne serait-il pas plus naturel de classer les messages du plus ancien au plus récent sous leur racine, cela permettrait de respecter un ordre visuel (notamment dans certains titres de messages qui se répondent les uns aux autres)?

Cela donnerait ceci :

Message 1 (racine). 00:00
réponse 10 (réponse de niveau 1) - 08:00
réponse 11 (réponse de niveau 1) - 08:11
réponse 12 (réponse de niveau 1) - 08:12
réponse 120 (réponse au merssage 12) - 09:00
réponse 121 (idem) 09:05

Le seul inconvénient étant de devoir descendre l'arbre pour connaitre une éventuelle réponse. Mais dans ce cas, un clic sur "derniers messages" serait-il suffisant?

M

Ce message a été lu 6121 fois
Fladnag  Ecrire à Fladnag

2006-12-09 11:12:49 

 vi mais nan ;o)Détails
Ce systeme a été mis en place depuis le début, et il serait trop compliqué de le changer maintenant... et pis ca a été réfléchi un peu quand meme... a l'epoque ou le forum vivait énormement, ou une liste de sous messages pouvait s'étaler sur 2 ou 3 pages... il nous a semblé plus simple de "remonter" les derniers messages en haut de la liste. A l'epoque "Derniers messages" n'existait pas non plus ;o)
Ce message a été lu 6478 fois
Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2006-12-09 11:56:54 

 Longue vie au forum! :pDétails
"à l'époque où le forum vivait énormément": je ne sais pas comment il vivait avant, mais je trouve que depuis les WA, il trouve une deuxième jeunesse!
Narwa lui aurait-elle fait boire une potion énergisante? ;)

Elemm', euh, c'était tout. :)

Ce message a été lu 7262 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2006-12-09 13:27:51 

 OK j'ai compris...Détails
Pfuhhhh... chuis lente OK. Franchement, je vous admire tous de pondre des trucs comme ça aussi vite, surtout Maedhros, qui écrit des fleuves de style. Je me mets aux amphét' demain mais avant, je termine mon exo 6.

Est', escargot de course.

Ce message a été lu 7190 fois
Fladnag  Ecrire à Fladnag

2006-12-09 13:29:59 

 Vi, mais quand meme ;o)Détails
oui, ca repart, mais pour l'instant on est dans les 150 messages/mois max quand ca parle bien, dans notre glorieux passé, nous sommes montés a plus de 600 messages/mois ;o)

cf les stats que j'ai ajouté y a pas longtemps :
Nombres de messages / mois

Ce message a été lu 7246 fois
Fladnag  Ecrire à Fladnag

2006-12-09 13:33:12 

 i'm a slow manDétails
Hey, moi aussi j'écris pas vite... d'ailleurs je participe pas aux WA ;o)

en général j'ai besoin que l'histoire murisse dans ma tete entre une bonne semaine et trois mois... apres la phase écriture est relativement rapide c'est vrai... mais il y a plein de scenarios qui ne voient jamais le jour non plus.

Fladnag, qui laisse sa tete mettre en forme ses idées pour lui ;o)

Ce message a été lu 7100 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2006-12-09 13:34:14 

 +++Détails
Début 2001, je devais aller deux fois par jour su ce forum pour ne rien rater et je ne pouvais même pas tout lire tellement il y en avait. Certains débats comptaient des centaines de pages de post.
Maintenant, je viens deux fois par semaine et je suis sans problèmes, c'est ce que Flad veut dire.
Cela dit, 100% d'accord avec toi et c'est avec plaisir que je constate cette résurrection.
Cela dit, je contacterais bien Elbereth, Telglin et les auteurs de la seconde époque dont les textes me manquent. Je ne sais pas si tu as lu les premiers concours, mais il y avait des auteurs vraiment chouettes, et mon frère (le cher "disparu" Scytale) n'était pas le dernier. Pendant un moment, il y a eu un passage à vide et là, une nouvelle génération d'auteurs chouettes émergent.
Tel le phénix, le faerium jamais ne mourra vraiment.

Est', n'est pas mort ce qui à jamais dort...

Ce message a été lu 7145 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2006-12-09 21:17:01 

  WA - Participation exercice n°7- ADétails
Une petite nouvelle pour une rapide mise en bouche. Bâtie avec deux fois rien et pas vraiment dans le style coutumier. Mais elle m'a plus dans son concept. Et encore sans doute rebelle comme un Noldor.

_______________________

Le général américain mâchouille une sorte de machin informe qui a dû être un cigare avant Thanksgiving. Mais cela fait près d’une année que le massacre sacré de la dinde a eu lieu pour rappeler le don de Samoset! C’est un cinquantenaire à la bedaine naissante, sanglé dans son bel uniforme rutilant de médailles gagnées pendant la campagne d’Italie et en Corée. Il a un faux air de Burt Lancaster, mâchoire virile et testostérones à la demande.

Dans la salle de commandement enterrée sous les Rocheuses, l’atmosphère est tendue. Les écrans géants s’illuminent de points brillants. Les estafettes vont et viennent, portant des télex urgents aux officiers de permanence. La grande mappemonde représente l’équilibre des forces en présence. Le monde est d’ailleurs en équilibre instable. Le survol d’installations cubaines a révélé des batteries de SS-4 à tête nucléaire sans compter les rampes de lancement, les missiles, les bombardiers.

Depuis trois jours, un blocus de Cuba est opérationnel. Or près de 30 navires soviétiques transportant des ogives nucléaires voguent vers l'île. Le monde retient son souffle et les joueurs du crépuscule se regardent droit dans les yeux. Ils bougent chaque pièce avec une infinie prudence, la maintenant dramatiquement immobile au-dessus de l’échiquier avant de la poser délicatement sur le plateau sans quitter l’adversaire du regard. Aucune prise n’est annoncée, juste des positions qui se renforcent. Si échec il y a, cela sera mat en un coup !

Le général, appelons-le Burty, s’éponge le front. Une douleur sourde lui taraude le crâne, l’éclat d’obus allemand inopérable se rappelle à lui. Un souvenir de plomb d’une saison de feu. Il connaît parfaitement la procédure. Le NORAD est une machine de survie. La survie américaine en tous cas, ou plutôt la conception américaine de la survie. Les gyrophares rouges projettent des lumières rouges tournantes tandis que des ordres sont aboyés dans les haut-parleurs scellés dans les murs.

Un téléphone rouge est silencieux sur le bureau en simili teck du général. Il est posé juste à côté des photographies du bonheur américain : une femme d’âge mûr souriante sous une savante composition capillaire, un grand étudiant dégingandé souriant en toge universitaire, une jeune femme blonde et svelte qui sourit aussi en tenant une raquette de tennis. La famille est bien là, à près de cent mètres sous les roches du Colorado.

Burty a mal digéré l’épaisse tranche de steak de son déjeuner au mess des officiers. Il se demande parfois si les tonnes de viandes à peine cuites qu’il a ingurgitées depuis son adolescente, ne sont pas directement tombées au fond de son ventre. Il se promet d’en parler à un oncologue de ses amis lorsqu’il pourra regagner la surface, après cette crise. Juste à droite, un clavier d’apparence inoffensive est protégé par un capot transparent. C’est le clavier d’armageddon. Il pense soudain qu’étymologiquement, armageddon signifie « montagne de Meggido ». Et où est-il sinon au coeur des plus hautes montagnes du monde puisque américaines ! Il détient le feu nucléaire après la validation du Président bien sûr. Burty est un texan et un fervent républicain qui lutte pour Dieu et l’Amérique. Il grince des dents chaque fois qu’il pense à ce foutu démocrate assis dans le bureau oval. Ses idées progressistes vont ruiner le pays. Il lui reconnaît cependant le mérite d’avoir coiffé au poteau les russkofs dans la course aux étoiles !

Les systèmes d’aération sont poussés au maximum mais il a chaud, très chaud en ce vingt-septième jour d’octobre. Il ne sait pas qu’à quelques 3.500 kilomètres de là, sur une île de musique et de filles torrides, un adepte de la philosophie jeffersonienne a convaincu un enfant de Kalinovka de frapper en premier pour éviter une invasion imminente des troupes américaines. Il ne sait pas que l’enfant a fait sa moue boudeuse et a rageusement lancé la série d’ordres secs à ses généraux aux visières de casquettes démesurées, enclenchant par là même le mécanisme infernal. Les démons ont frappé : un ange américain est tombé du ciel, touché en plein vol. L’ange s’appelait Enderson. Pour Burty, Enderson est maintenant chez lui, dans les cieux où il a toujours voulu être. Son oiseau noir aux ailes immenses ne l’empêchait pas de voler. Plus haut, toujours plus haut, toujours plus près des étoiles, si près des étoiles. Il rêvait de tendre la main pour toucher leur coeur de glace.

Dans quelques jours c’est la fête des sorcières mais avant cette nuit de citrouille, l’humanité aura connu son matin des magiciens, car la frontière est ténue entre le visible et l’invisible, le réel et l’irréel, la guerre et la paix. Burty soupire en repensant à la mort de la sublime résidente de Brentwood : cela l’a jeté dans un abîme de perplexité. C’est la faute des frères Dalton de la Maison-Blanche et sûrement leur plus sordide méfait. « Happy birthday, mister président » !

La sonnerie du téléphone rouge est assourdissante comme les clameurs des trompettes de Jéricho. Il doit se maîtriser pour ne pas plaquer les mains sur les oreilles. Il a horreur de ces exercices d’alerte. Il y en a eu plusieurs dans les dernières 48 heures, uniquement destinés à maintenir la chaîne de commandement en vigilance maximale. Il aperçoit derrière la paroi de plexiglas de son bureau les visages qui se lèvent vers lui. Il se force à paraître naturel mais personne ne lui a dit que ses traits n’ont jamais dissimulé sa nervosité maladive.

Il prend le combiné d’un geste olympien qui apparaît presque déplacé dans le contexte. Il le porte à son oreille et prend son air le plus pénétré. Mais au fur et à mesure qu’il écoute, ses traits se décomposent, masque de désolation. Il marmonne deux ou trois syllabes et raccroche le téléphone en le regardant comme s’il tenait un serpent. Il jette des regards désemparés par-dessus le bureau et croise ceux de ses subordonnés qui l’interrogent silencieusement. Un lieutenant laisse tomber ses dossiers. Les feuilles glissent au sol comme les pétales d’une fleur multicolore.

Alors il soulève le capot transparent et glisse dans une fente cruciforme une petite clé qu’il garde toujours autour du cou. Puis d’un doigt tremblant et hésitant, il compose la série de chiffres qu’il a tirée d’une grande enveloppe sans signe particulier. Il pousse deux boutons. A cet instant, de puissantes alarmes résonnent dans toute la base secrète. Enfin, il enfonce un gros bouton ressemblant à un champignon écarlate...C’est la fin du monde : dans quelques minutes, des centaines d’ogives nucléaires vont se croiser au-dessus de l’Atlantique pour s’abattre sur leurs cibles prédéfinies. Demain, il ne restera rien.

La guerre, c’est l’impasse de la vie. Aucune poésie, aucune grandeur là dedans. Il n’y aura pas d’anges descendant des cieux, pas de nobles chevaliers luttant avec honneur et courtoisie. Non, simplement quelques militaires qui suivent d’un regard de myope les prescriptions d’une fiche de procédure. Il n'y aura rien à voir sinon tous ces corps qui brulent et tous ces morts qui ne le savent pas encore.

M

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2006-12-15 21:55:59 

  WA - Participation exercice n°7- BDétails
Un texte contemporain...et une scène de guerre de l'ombre.

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La nuit fut longue et solitaire. Je suis au coeur de cet instant magique où l’obscurité ne s’est pas encore dissipée mais où l’aurore borde déjà le dentelé des montagnes au-dessus. Tout est calme et endormi. Je me sens comme un flibustier dont le bateau glisse silencieusement sur son erre dans un banc de brouillard blanc.

Une ombre pâle s’est faufilée entre les grands arbres sur ma gauche, à quelques de mètres moi. Un cervidé à en juger par ses bois qui m’ont semblé cependant assez courts. L’animal n’a pas senti ma présence. Il devait se hâter de rejoindre Annwvyn, un monde qui n’existe plus par ici. Les bribes d’un ancien cantique me reviennent alors à l’esprit :

J’ai été un bateau sur la mer.
J’ai été un chef de guerre.
J’ai été une épée dans la main.
J’ai été un bouclier dans la bataille.
J’ai été la corde d’une harpe
Retenue par un enchantement pour une année
Au fond de l’eau écumante.
J’ai été un tisonnier dans le feu.
J’ai été un arbre dans un fourré.
Il n’y a rien que je n’aie été.

C’est curieux. Je croyais avoir oublié ces mots. Le sang charrie bien plus que des hématies et des leucocytes. Il y a aussi des voix murmurantes dans la pulsation du pouls et le frémissement des veines. Des voix ténues, fantômes d’un autre temps. Je suis ce matin si loin de ces rivages où ont chanté les druides sous les frondaisons des chênes centenaires. Hélas, la course des étoiles ne s’est pas arrêtée.

La clarté grandit insensiblement, chaque seconde repoussant un peu plus les nappes d’obscurité qui se blottissent à présent sous le couvert de la forêt qui descend vers le bourg niché au coeur de la vallée. L’aube pointe. En contrebas, une route grisâtre et déserte serpente sur le flanc de la montagne pour rejoindre le hameau, vague rassemblement de petites maisons sinistres et en piteux état pour certaines d’entre elles.

Je respire profondément, laissant la tension doucement s’évacuer. Je saisis le fusil délicatement posé sur ses béquilles. C’est mon arme soeur, le double de mon âme. Si elle m’appartient, une partie de moi est profondément enfouie en elle. C’est une arme magnifique, longue et agile, parfaitement équilibrée. La pureté de ses lignes n’a rien à envier à celles des filles de Prague ou de Belgrade. Sa livrée de camouflage aux dégradés verts et bruns et la lunette de précision rehaussent son aspect agressif, de bête endormie.

Je colle un oeil dans le collimateur. Malgré la distance, je peux discerner le chewing-gum collé sur le rebord du bassin de la fontaine moussue, unique ornement de la place centrale du village. Je vérifie la hausse et la marque laser sur une cannette de bière trainant par terre près de la margelle.

J’aperçois un mouvement sur la route, à l’est. C’est un 4x4 sans signe distinctif qui roule à vitesse réduite, tous feux éteints, vers le village. D’après les renseignements, la cible est à l’intérieur. Cela fait trop longtemps qu’il échappe aux poursuites judiciaires lancées contre lui. L’opération K a été finalement décidée pour mettre un terme à cette cavale obscène. Justice doit être rendue. Les faucons ont gagné et je suis l’instrument de cette sentence.

Lentement, je m’installe dans la position de tir habituelle du sniper. Même un observateur aguerri regardant dans ma direction avec de puissantes jumelles ne pourrait me localiser. Mon Accuracy.338 Lapua Magnum est parfaitement immobile et indiscernable. Le 4x4 vient s’immobiliser à quelques pas de la fontaine. Les portières ne s’ouvrent pas immédiatement, le service est expérimenté et connait les procédures.

Une bonne minute s’écoule. Je patiente toujours. Le jour est presque là, l’aiguille de ma montre s’avance vers 6 heures. Une silhouette entre dans mon périmètre de vision. C’est un homme qui porte une veste de treillis par-dessus un jean. D’allure sportive, il tient d’une main une arme automatique, de l’autre un talkie-walkie. Il s’approche du 4x4 dont la portière avant droite s’ouvre. Un autre individu sort du véhicule. Il ne correspond pas au bourreau de Srebrenica. Les deux hommes se font face et je peux voir leurs lèvres bouger. L’un d’eux éclate de rire. Puis, ils regardent tous deux vers la portière arrière droite qui s’ouvre à son tour.

J’ai attendu cet instant si longtemps. L’entraînement a été difficile et la traque pénible. Je reconnais d’emblée le personnage qui serre la main de l’homme au talkie-walkie. Une crinière de cheveux poivre et sel, une corpulence épaissie, des traits tirés mais c’est bien lui. L’homme sur la photo, ce général convaincu de crimes de guerre particulièrement ignobles.

Sa tête emplit la mire. Il rit aussi. Je voudrais bien savoir pourquoi il rit. Il est si proche du royaume des morts. Je replie très lentement mon index sur la gâchette du fusil. C’est un mort qui rit maintenant ! Encore une légère pression et son crâne explose littéralement tandis qu’il est projeté au sol comme un pantin désarticulé. Il est pile 6 heures, justice est faite. Certes c’est une justice de l’ombre mais cela devenait trop compliqué autrement.

A huit cents mètres de cet épilogue, je jette un dernier regard sur cette scène de guerre quand de l’autre côté du véhicule jaillit un enfant d’une dizaine d’années qui hurle sans bruit en se précipitant vers le cadavre...


M

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2006-12-19 22:47:16 

 WA- Participation ex n°7Détails
Devant nous s'étirait la plaine verdoyante, que les lourds nuages noirs transformaient en une inquiétante étendue. Le ciel, chaleureux foyer du passé, semblait aujourd'hui vouloir nous étouffer et nous écraser, lui aussi.

Dans la chaleur pesante de ce soir maudit, je sentis la patte de Grostendre se glisser dans la mienne; la douceur habituelle de son pelage n'était à présent que moites tremblements. Grostendre avait peur.
"Je n'ai jamais cru que ce puisse être une solution..., soupira-t-il avec inquiétude.
- Hélas, nous n'avons plus d'autre choix. Ils sont sourds à tout mot doux, ils nous ont chassés de l'Arc-En-Ciel sans la moindre pitié et n'ont de cesse de nous pourchasser. Nous avons tout essayé, tu le sais bien..."
Le regard embué de Grostendre me fendit le coeur. Ses traits étaient tirés, et ses joues d'ordinaire si joliment rebondies étaient creusées de fatigue et de peine. Je le serrai contre moi.
"Nos raisons sont justes et l'Amour triomphe toujours. Demain, nous reverrons notre cotonneux paradis."
Je lui souris et déposai un baiser sur son front fiévreux.

Soudain, la terre trembla sous nos pieds et nous manquâmes de tomber. Là-bas, à l'autre bout de la plaine, le titanesque édifice du Tubbidome Supertronic ouvrait ses portes dans un bruit de tonnerre.
Grosbisou, au commandement des troupes, dût forcer sa voix fluette pour se faire entendre:
"Nous y voilà, mes courageux chéris! Voici venu le temps de détruire les méchants, pour que nos enfants puissent revoir le printemps! Combattez avec amour et volonté, mes gentils choux, pour le bonheur et la joie, et bientôt, le soleil se lèvera à nouveau derrière la Grande Ourse. À mon commandement...
Chacun regarda son voisin, les derniers bisous et les déclarations d'amour et d'amitié fusèrent.
- ...Chaaaargeeeeez!!!"

Serrant contre moi mon bizouka silencieux et mon cristal de roche alcâline, je m'élançai vers le Tubbidome. Mais la vision des ennemis en sortant me figea d'horreur...
En tête, roulait celle appelée Po, sur une effrayante trottinette rose et bleue, écrasant sur son passage fleurs et brins d'herbe, laissant derrière elle un sillon de mort. L'ignoble monstre était plus grand que dans mes pires cauchemars. Sur le sommet de son crâne, l'antenne en cercle fermé semblait transpercer les nuages.
Derrière elle, Laa-Laa et Dipsy avançaient sur nous comme un raz-de-marée de terreur, leurs pas synchronisés secouant le sol de spasmes d'agonie.
Enfin, leur chef, Tinky-Winky, plus immense encore et plus imposant que les trois autres, fermait la marche, déplaçant son corps violacé avec maladresse. Au bout de son bras se balançait un monstrueux sac rouge, assez volumineux pour contenir tous nos cadavres.

A cet instant, disparurent en moi tout espoir de victoire, toute lumière, toute gaieté, et seule demeura une panique indescriptible. Les événements qui suivirent ne reviennent à ma mémoire qu'en flashes violents, visions ensanglantées et douleurs innommables. J'ai découvert ce jour-là une réalité insoupçonnée de ce Monde, et depuis cet instant, les peines des enfants à qui je viens en aide résonnent en moi avec trop de puissance pour que je puisse accomplir ma mission sans colère. Peut-être aurais-je préféré mourir ce soir-là; mais il fallait des survivants pour rebâtir l'Arc-En-Ciel, et je fus de ceux-là.

En l'espace de quelques secondes, nous perdîmes la moitié de nos si chers amis. Po avait été désarçonnée par huit d'entre nous, mais son engin de malheur s'écrasa sur Groscopain et Grosfarceur, qui ne virent du combat que le premier assaut. Plus haut encore que nous dans le Ciel, qu'ils reposent en paix. La troupe guidée par Groschampion attaqua l'ennemi avec bravoure, couvrant de rafales de bizous la masse rouge qui se tordait au sol, et dont la lisse peau gélatineuse s'ouvrait de toutes parts de plaies béantes sous nos armes. Des plaies jaillissait un sang orangé, à l'odeur pestilentielle de bêtise et de profit. Sur son abdomen, l'écran déréglé diffusait à toute vitesse des images de série B, de télé-réalité et de films érotiques.La lumière cathodique éblouissait mes compagnons, les obligeant à lutter à tâtons contre l'infâme ennemi. Il succomba, mais la tendre troupe ne put nous venir en aide, blessés et aveuglés.

Derrière elle, le groupe de Grostaquin et le mien, guidé par Groschéri, affrontaient ensemble Dipsy et Laa-Laa. Le ballon orange de Laa-Laa, en roulant au sol au début de l'assaut, avait emporté Ti'Coquine, qui avait tant insisté pour participer à la bataille. Groschampion, la voyant disparaître sous la maudite sphère colorée, avait poussé un cri d'effroi. Si son corps a survécu, son coeur lui, est froid depuis ce jour.
Les géants aux couleurs agressives balayaient la surface du sol de leurs mains, renversant ceux qui ne pouvaient esquiver, et tentaient ensuite de les écraser sous leurs pieds. Dans le chaos de la confusion, entre les hurlements des ennemis et les plaintes de mes doux camarades, le craquement des os broyés me glaçait le sang.

Grostendre et moi avions décidé de lutter côte à côte, chacun entraînant l'autre lorsque les pieds gigantesques s'abattaient au sol, chacun encourageant l'autre dans l'insoutenable combat. À trois reprises, Grostendre me sauva de la mort. Sa peur première le rendait plus rapide et plus agile, alors que la mienne, plus tardive, me paralysait et m'abrutissait.
Lorsque les entailles de nos cristaux et les blessures de nos bizoukas firent plier Dipsy sous la douleur, dans un râle enragé, Grostendre et moi nous jetâmes un regard complice. Un sourire s'esquissait même sur son visage, mais le mien resta pétrifié, en voyant Dipsy poser genou à terre, et Grostendre disparaître sous la masse. Je hurlai et enfonçai mon cristal dans la chair verte. Le corps tout entier du monstre s'écroula, mais l'image du corps désarticulé de mon compagnon bienaimé s'imprima en moi, resurgissant chaque nuit sous les étoiles paisibles.

Dipsy à terre, les autres grimpèrent sur lui et lui assénèrent les coups ciblés appris lors des entraînements: écran brisé, poitrine transpercée, antenne sectionnée. Il succomba dans un souffle étranglé, presque simultanément avec Laa-Laa.

Les cris cessèrent soudain, et le silence inattendu nous surprit tous. Un souffle de vent brûlant fit remonter aux narines des survivants l'odeur âcre de la mort, et nous contemplâmes le désolant spectacle des crânes fracassés et des corps émiettés, les fourrures collées de boue, de sueur et de sang mêlés. Nous levâmes nos yeux vers le dernier ennemi, qui s'était mis en retrait.
Dans un coin du champ de bataille, Tinky Winky était assis en tailleur, souriant, mâchonnant un tubbitoast. Son sac rouge était posé tout contre lui, et son regard stupide se posa sur nous. Épuisés, abattus par la douleur et la peine, nous le regardâmes à notre tour. Son sourire semblait innocent, et je crus un instant que le cauchemar était terminé. Il aurait admis la défaite et s'en serait allé...

Il finit son biscuit d'une bouchée, essuya ses grosses mains violettes dans l'herbe où coulait en rivières le sang de ses compères, et entreprit de se relever. Le ciel gronda d'un bout à l'autre de la plaine, et la pluie se mit à tomber à torrents. Tinky Winky, dressé devant nous, posa lentement ses poings sur ses hanches rondouillettes et partit d'un rire suraigu, qui s'amplifia, grandit, tordit sa face, envahit toute la plaine, résonnant de méchanceté.
Nos bizoukas étaient vides. Nous n'avions plus la force de faire le moindre pas. Et devant nous, Tinky Winky jubilait.

Lorsqu'il cessa de rire pour nous achever, un éclair foudroya l'excroissance triangulaire sur le sommet de son crâne. Il se raidit, sa peau violette vira au noir, et une fumée nauséabonde s'en dégagea. Une odeur putride de charogne calcinée faillit nous achever à notre tour. Tinky Winky s'effondra.

Les nuages nous accordaient la victoire, nous signifiant par là-même que nous étions à nouveau les bienvenus en leur sein...


Elemm', qui écrit vraiment n'importe quoi ^^

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Aredhel  Ecrire à Aredhel

2006-12-20 00:05:58 

 Wonderful !!!Détails
Et elle l'a fait !!! Quoi, vous en doutiez? M'enfin !

Elemm', je te tire mon chapeau bas ! Tous ces jeux de mots, ces descriptions précises et développées, on s'y croirait !!! J'ai adoré détesté les méchants vilains teletubbies! Quelle imagination... C'est vrai après tout, il est aisé de décrire une scène de guerre chez des créatures dont c'est le sport favori (monstres en tout genre, hommes (j'ose...)...), mais chez des adorables créatures incapables de penser à autre chose qu'à distribuer des bisous et des câlins, là,... les mots me manquent... Tu as dû bien t'amuser...

En tout cas, merci pour ce grand moment de plaisir (même s'il n'y a pas de happy end comme tu les aimes...)!!!

Aredhel, qui est tellement prise par ses exam qu'elle n'a que le temps de lire les participations...

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2006-12-20 06:47:50 

 Ouf!Détails
Woaow, tout ça? Merci! :noel:
Je n'ai pas le moindre recul pour savoir ce que vaut mon texte, donc je suis contente qu'il t'ait plu! J'avoue que tuer du Bisounours a été une épreuve douloureuse pour moi... Snif... (Bon par contre pour les télétubbies j'ai eu aucun mal à les torturer, c'est une vengeance personnelle, yerk yerk yerk). Merci donc de ton commentaire enthousiaste!

Elemm', contente que tu sois contente :)

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2006-12-20 19:21:31 

 Incroyable !!! Tu l'as fait !Détails
Excellent ! Des idées géniales et un humour de bon aloi. Je me suis bidonnée tout du long. J'ai adoré les dialogues pleins de citations, comme "bientôt, le soleil se lèvera à nouveau derrière la Grande Ourse". J'adhère totalement à ta vision des tubbies, ces animaux débiles et débilitants. J'ai bien aimé aussi "à l'odeur pestilentielle de bêtise et de profit" et "des images de série B, de télé-réalité et de films érotiques". Super bien trouvé. Et la fin de Tinky Winky est digne de lui. C'était un pur délire/délice.
J'adôôôre !!!

Est', enthousiaste.

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2006-12-20 20:51:42 

 entente cordialeDétails
Superbe idée de confronter les bisounours et les télétubbies. Ouf, les bisounours ont gagné! Encore bravo pour le récit, la narration et la chute...finale

M

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