Faeries / Concours : Fraternité -> Eltanïn -> Ne m'oublie pas | ||
le 18-04-2008 à 17h10 | Mon frère, mon double | |
Commençons par la forme : « embarrassés par le malheur soudain qui leur tombe dessus » : quel malheur ?. « Il repense à ses journées qu'il a passées avec son frère » : ces journées. « Son coeur lui brise les os de l'intérieur tellement il bat fort » : l’image est intéressante mais la formulation maladroite. Pourquoi pas « son cœur bat si fort, à lui briser les côtes » ? « Trop tard, il a bougé ! Léo va le trouver ! » : craint-il que le fantôme de Léo ne le trouve ? Il me semble qu’il devrait aspirer à retrouver son frère, mort ou vif. J’avais bien deviné que les deux frères étaient jumeaux mais tu ne le dis que très tard. Ah, cette fascination pour la gémellité ! Je la ressens aussi car j’ai eu un frère qui était un jumeau pour moi. « Son obsédant malheur irrite son entourage » : c’est très juste ça, comme remarque. Finement observé. Je n’ai pas compris à quoi sert la fille, celle que Léo aimait. La scène du gars qui bouscule Antoine arrive curieusement dans le récit. Et le retour des couleurs est un peu brutal, quoique parlant. J’ai trouvé un peu léger que la simple phrase « tu n’es pas mort » suffise à créer le déclic. Tiens, c’est marrant comme nos textes se répondent. Ma jumelle survivante doit elle aussi réapprendre à vivre, seule désormais. La fin est beaucoup trop abrupte. L’idée est bonne mais mériterait des explications. Est-ce un authentique fantôme ? Si oui, pourquoi en veut-il à son frère ? Est-ce la jalousie ? Le fait de constater qu’Antoine peut vivre sans lui ? Est-ce une hallucination ? Si oui, rien ne la prépare… Ce texte mérite une fin plus détaillée, avec une description plus longue du fantôme mutilé. Deux remarques encore dans le désordre : la façon dont tu expliques la mort de Léo est bien vue. Rapide et efficace. Pour mettre en scène l’amour tyrannique de Léo et sa jalousie, il me semble qu’il faudrait un souvenir de plus. Ou alors, une menace implicite dans le « promets que tu ne m’oublieras pas ». Un « sinon… ». Tu vois ce que je veux dire ? Est', en pleine lecture. |