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 le 05-05-2008 à 17h52 | Eroël le Conteur... | |
| C’est un très joli conte sur l’amour paternel, thème peu souvent utilisé, et c’est dommage. J’aime beaucoup cette petite phrase « ce n’est pas aux enfants de connaître leurs parents, c’est aux parents de connaître leurs enfants ». Le cœur de l’histoire est là : l’attention, la responsabilité, l’amour oblatif… J’ai pour ma part une grande tendresse pour les pélicans… La trame de l’histoire est simple, elle sonne juste. Autour du fil conducteur s’organisent des descriptions minutieuses de l’artiste et de ses œuvres. C’est un texte très visuel où la caméra traque le moindre détail. On retrouve ton style posé, fluide, qui inspire confiance au lecteur. La fantasy te va bien. Elle laisse libre cours à ton imaginaire tandis que ton style et ta rigueur invitent le lecteur à te croire. Les personnages sont des archétypes, et cela fait partie du conte ; tu prends le temps de les décrire avec justesse, pour que le lecteur puisse se faire son opinion. On commence à deviner où tu veux en venir vers la moitié du texte ( les petits signaux que tu as glissés auparavant nous reviennent alors en mémoire) , et du coup l’intérêt rebondit, et on te suit avec plaisir jusqu’à la dernière ligne. J’ai admiré les détails techniques ! Rien n’est laissé au hasard, le lecteur reçoit des réponses à toutes les questions qu’il aurait pu se poser… La scène finale est astucieuse et le dénouement heureux et moral. J’ai passé un très bon moment – à part que je suis arrivée en retard à mon travail… En remerciement je t’offre un bouquet d’accents circonflexes ( ^^^^), ç a sert toujours, quelques « tout » fraîchement cueillis pour accompagner tes « de suite », et une pelote de ficelle pour attacher plus court tes points d’interrogation : certains ont tendance à vagabonder un peu… Merci encore pour cet agréable moment passé en ta compagnie ! | ||