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le 15-08-2009 à 16h22 | Episode III... | |
Voici donc le 3° épisode de la saga de cet étrange enfant, en quête de son origine, de sa patrie et de son nom. Dans ce texte comme dans le précédent il apparaît vraiment comme un être à part, à la fois « trop » et « pas assez » , et pour ma part je ne le trouve pas antipathique… mais pas sympathique non plus ! Je le plaindrais volontiers s’il n’avait manifesté tant de cruauté dans l’épisode précédent ; et dans celui-ci sa décision de ne faire que ce qu’il veut le montre encore très immature. Ceci dit, son comportement est tout à fait cohérent. Je ne sais pas où tu as l’intention de le mener par la suite, mais je t’avoue que j’ai hâte de le voir évoluer vers une attitude un peu plus « humaniste » ( le terme est mal choisi !), je veux dire par là que s’il gagnait en maturité et en éthique il forcerait mon respect et je pourrais lui pardonner ses errements de jeunesse… Mais toute l’histoire est là, n’est-ce pas ? Il s’agit d’une quête initiatique, et il vient juste de trouver son guide… Je trouve que cette fois tu as parfaitement jonglé entre le « il » et le « elle », ce qui n’est pas facile du tout. Ta description de l’enfant dans l’eau est excellente, et exotique à souhait. Nous retrouvons avec plaisir le barde Taliesin, toujours aussi sympathique et mystérieux. Le retour momentané chez les Korrigans est bien décrit, mais d’une part le prétexte pour y retourner a une grosse odeur de prétexte, et d’autre part le déroulement des évènements ressemble un peu trop à la scène entre les Elfes et les Loups (en plus violent certes). Par ailleurs, comment les Elfes ont-ils su qu’il se trouvait là, alors qu’il venait juste de décider d’y aller? Tu as sûrement une explication, mais le lecteur, lui, ne n’a pas ! Après, quelques bricoles : - « spectacle étrange »… « devant l’étrange champ de bataille » - « c’était un long, lent, large fleuve» … « qui coulait lentement » - « entièrement immergée par les eaux de celui-ci » : « de celui-ci » n’est pas indispensable - « il mourrait » : si c’est un imparfait, c’est « il mourait ». Tu fais régulièrement la même faute avec le verbe courir ! - « à chaque pas la musique se fit plus précise » : « se faisait » : l’action dure - « … fléchi les jambes » : fléchit - « … et l’œil fin comme l’aigle quant elle » : quand - « un enfant torse nu traversa…, la rejoint » : la rejoignit - « il ne lui demandera jamais » : demanderait - « il lui désigna son maître d’un coup de tête » : d’un signe de tête - « lorsqu’il n’y eut plus rien à faire pour le petit archer » : en général, quand il n’y a plus rien à faire pour quelqu’un, c’est qu’il est mort ! - « et encore, qu’en cas de nécessité » : seulement en cas de nécessité Au total, c’est un bon texte, loin de moi l’idée de bouder mon plaisir ! Vivement la suite ! |