Faeries / Concours : Chimères -> Narwa Roquen -> Notre-Dame-des-Chevaux | ||
le 15-04-2007 à 13h07 | Un point de convergence. | |
Une belle histoire qui s'installe dans une musique au rythme lent puis qui s'accélère en cavalcade. C'est vrai, comme dit MorgaNetra , qu'elle possède deux mouvements bien distincts mais, à mon avis, ils sont liés par une magie symétrique. Dans le premier, il y a la perte d'un être proche, d'un être cher, Grader, avec ce sentiment d'impuissance et de refus refoulé d'en faire le deuil. Dans le second, au contraire, ce sont les retrouvailles d'êtres chers, ces chevaux qui ont été volés. Il n'y a plus aucune impuissance mais au contraire est affirmé le pouvoir d'accomplir ce geste réparateur. D'où la symétrie des deux parties du récit qui se répondent l'une l'autre. Radanagast la renforce encore à mon avis, car dans la première partie, il devient le vecteur de la catharsis de Narwa tandis que dans la deuxième, il avoue lui-même son impuissance. Et l'élement qui unit les deux récits sont bien les chevaux . Il y a aussi une similitude entre la course folle de Rolanya épousant la tristesse de Narwa et la charge vengeresse des chevaux blancs de la déeese. Belle histoire et narration au cordeau. De la belle ouvrage, Narwa, dans le style épique de la fantasy. |