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De : Elemmirë Page web : http://lemondedelemm.canalblog.com Date : Samedi 7 avril 2007 à 21:36:08 | ||
Lol pour le mea culpa Ce que je trouve bienheureux, en effet, c'est qu'il existe des êtres tous différents les uns des autres, parce que la diversité est de mon point de vue une force. Concernant l'histoire des hormones, je ne suis quand-même pas d'accord, on trouve les mêmes, certes, dans des quantités variables selon les individus, certes, mais les femmes ont quand même plus d'oestrogènes et de progestérone et les hommes plus de testostérone! En règle générale, bien sûr, car quoi qu'on évoque comme caractéristiques "masculines" et "féminines", on pourra toujours trouver des contre-exemples; en règle générale, ça fait une masse musculaire plus développée naturellement chez l'homme, de même que la pilosité, quant à la poitrine... mais bon bref, détails visuels que tout ça. J'ai appris l'an dernier que les hormones sexuelles influençaient aussi le développement du cerveau en pré-natal et dans l'enfance, mais chez le garçon uniquement, car la testostérone est produite dès le départ, alors que les oestrogènes et la progestérone n'entrent en action qu'à la puberté (arrêtez-moi les biologistes si je dis une connerie ^^). Ca contribue à ce que le cerveau masculin, influencé par la testostérone, soit plus dichotomisé, alors que les deux hémisphères dans le cerveau féminin sont moins spécialisés. Ca crée des différences en terme de récupération fonctionnelle en cas de lésion, par exemple, mais dans la vie de tous les jours, je n'ai pas de réponse exacte scientifique.Ce n'est pas pour autant qu'elle n'existe pas L'espérance de vie est aussi différenciée, en partie biologiquement, parce que les cycles menstruels éliminent une partie du fer, qui favorise la production des radicaux libres oxydants nocifs pour les cellules; d'autres diront que c'est aussi en partie parce que les hommes ont une vie plus risquée, mouvementée, que les femmes, ce qui correspond là à des explications plus sociales. La question de l'inné et de l'acquis est toujours infinie, on a quelques éléments scientifiques, beaucoup de constatations générales, toujours plein de contre-exemples, et avec tout ça on essaie de faire ce qu'on peut. Je n'ai pas l'intention de dire qu'un homme qui ne serait pas fort, casse-cou, attiré par les sciences, directif et volontaire ne serait pas un homme "normal"; je n'ai pas l'intention de dire qu'une femme qui ne serait pas intéressée par son apparence physique, par les matières littéraires et par la vie de famille ne serait pas une femme "normale". Le but n'est pas de dénigrer une partie de la population, mais de constater les évidences que le réel nous impose. Après, oui, il y a certainement une grande part de la différenciation qui est sociale. Bon. On sait aussi qu'une part est biologique. Et après? Cette différenciation ne me choque pas, personnellement. Quelqu'un qui déciderait de s'y opposer ne me choquerait pas plus. Peut-être ai-je un peu perdu le fil du débat? Remettez-moi sur le rail si je dévie... Elemm', fatiguée à à peine 21h30! Ce message a été lu 7090 fois | ||
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