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De : Narwa Roquen Date : Mercredi 12 septembre 2007 à 18:09:56 | ||
L’idée est parfaitement originale ; le style est avenant, enjoué. La présentation des personnages est bien menée, l’attention du lecteur est entretenue par les hypothèses successives, jusqu’au coup de théâtre final. On a hâte de savoir la suite, le pari est gagné. Je relève néanmoins certains détails à reprendre : - outre les fautes de frappe, il me semble qu’il y a quelques vraies fautes d’orthographe : carressait ( un seul r ) ; s’annoncée (ait), vivants (sans s ), passait (er), joignèrent (irent), effrayés (féminin), tous de même ( tout) . - il y a quelques maladresses : aujourd’hui s’emploie dans un texte au présent ; de plus « promettre que c’était une journée qui s’annonçait plus belle », ça tourne un peu autour du pot : ou bien on promet que la journée sera belle, ou bien c’est la journée qui s’annonce belle ; et si tu dis plus belle que la précédente, ça veut dire que la veille n’était pas une bonne journée... • « nous n’étions pas un jour ordinaire » : qui est nous ? « Ce n’était pas » me semble plus approprié. • « des stylos vivant paisiblement toujours », c’est lourd ; à la rigueur « vivant toujours paisiblement » • « le mur du fond du meuble » : ou bien le meuble n’a pas de fond propre, et c’est une étagère contre un mur, ou bien c’est « la paroi du fond du meuble », encore que « le fond du meuble » devrait suffire. • ancestral : tu emploies ce mot 2 fois, et comme il est soutenu, on le remarque, une seule fois serait mieux ; de plus « l’ancestral contenant » est un peu alambiqué. « Le pot de tilleul » me suffirait. • « Il y a eu, ou failli y avoir, vol » : le rythme est trop haché. • « A force de glisser son regard inquisiteur partout, l’on remarqua... » « On » n’a pas vraiment de regard. La formulation me gêne. • « une personne » : le Quignon n’est pas une personne. Un personnage, oui, un habitant, un ami, ce que tu veux, mais pas une personne. • « il brillait par son absence » : expression vraiment trop banale dans un texte qui se veut original • « Le soleil pénétrait en cet instant...et l’on vit... » : si c’est une action rapide, c’est au passé simple (pénétra). L’imparfait sert pour une action qui dure, ou un état. - Un point est à préciser : les stylos se réveillent allongés, mais où ? Dans le buffet ? Sur la table ? Comme dirait Est’, c’est de l’épluchage, mais console-toi : quand est un texte est nul, il n’y a rien à en dire ! Au travail, jeune fille, tu tiens le bon bout ! Narwa Roquen, c'est un (bon) début, continuons le combat! Ce message a été lu 6387 fois | ||
Réponses à ce message : |
4 merci merci merci!! - Clémence (Mer 12 sep 2007 à 18:25) 5 retouche suivant vos précieux commentaires...^^(WA n°21/part1) - Clémence (Mer 12 sep 2007 à 20:43) 6 C'est tout de suite plus agréable à lire... - z653z (Jeu 20 sep 2007 à 17:43) 7 merci. - Clémence (Jeu 20 sep 2007 à 18:17) |