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De : Netra Page web : http://terredelune.eu Date : Vendredi 30 mai 2008 à 16:31:56 | ||
Pour ma part, j'ai choisi l'exemple extrême à dessein. Je crois sincèrement qu'on pourrait tirer des enfants bien plus que le peu qu'on en tire aujourd'hui si on utilisait un peu de cette chose qui s'appelle le bon sens, et que tout le monde oublie. En clair ? NON, un enfant ne grandit pas bien dans une famille qui déménage tous les 6 mois à l'autre bout du monde, ne voit son père et/ou sa mère que pour le bisou du soir et vit dans une ville tellement énorme qu'il n'a jamais vu une vache ailleurs que sur les paquets de milka, NON, les enfants ne sont pas des idiots, à qui il faudrait toujours éviter de faire mal. Encourager, oui. Mais chouchouter, non. Et leur apprendre le sens de la responsabilité, comme les trucs qu'on voyait avant dans les livres de lecture : "L'aîné protège son petit frère", disait la légende de la gravure qui représentait un garçon s'interposant entre un gamin terrorisé et trois autres, agressifs. Histoire que nous n'ayons plus à lire cette phrase mythique, lue sur une affiche dans une station de ski : "Si tu vois quelqu'un en danger, aide-le ; c'est peut-être un coup potentiel." (authentique) NON, il ne faut pas mélanger les enfants. Croire que les bons vont tirer les mauvais vers le haut est une erreur dont j'ai fais les frais toute mon enfance... Au contraire, trier les élèves par niveau permet de faire évoluer chacun à son rythme, en évitant l'ennui et parfois les insultes aux uns (les bons) et aux autres la honte d'être le seul à n'avoir rien compris, et l'humiliation lorsque ce fait est révélé, par l'intermédiaire de la note. Voilà, ça c'est pour les mômes. Nous n'en feront pas des hommes s'ils n'ont ni conscience de la famille, ni conscience du devoir, ni éducation à l'esthétique. Simplement des adolescents trop vieux. Pour ce qui est de l'adversité... Plus tôt on la connaît, mieux on vit avec. Et ça, tout le monde le sait. Je ne pense pas que faire volontairement souffrir quelqu'un soit une bonne solution, mais le conserver dans un cocon doré n'en est pas un non plus. Je pense qu'il faut savoir trouver un équilibre entre l'encouragement et la punition. Un enfant peut parfaitement comprendre qu'il soit puni s'il a conscience d'avoir commis une faute. De même, il faudrait réapprendre aux enfants la fierté. Pas celle du supporter qui beugle "on a gagné" avec une canette de kro dans la main, mais bien la fierté d'eux-même. On baisserai la proportion d'anorexiques, de boulimiques et d'alexitimiques dans la population... Dans le même genre d'idée, il faudrait arrêter les préjugés filles/garçons. Dans l'enfance, la différence physique est négligeable, on voit même des filles plus sportives que bien des garçons... se faire refuser les arts martiaux ou le rugby sous prétexte que ce sont des sports d'hommes. Pareil pour les garçons qui veulent faire de la danse classique ou de l'équitation. C'est au père de prendre un jour son fils par l'épaule et de lui dire "tu es un homme, maintenant" en lui offrant son premier costard, à la mère de dire à sa fille "tu es une femme, désormais", en l'aidant à mettre sa première robe de soirée. Et les laisser partir. En résumé, les parents sont souvent soit trop loin, soit trop proches de leurs enfants. Les profs, eux, font du mieux qu'ils peuvent et n'arrivent pas à grand chose, tirés à hue et à dia entre le gouvernement, les enfants et les parents. Et les fratries ne sont plus ce qu'elles étaient. Le frère protecteur, la soeur avisée sont de plus en plus rares... Bon, je m'arrête, parce que c'est pas tout de refaire le monde de l'éducation mais j'ai la dernière planche de maths de toute ma vie demain... car j'ai eu mon dernier cours de prépa ce matin !!! Je suis de retour !!! On distro !!! MorgaNetra, blue warrior VS teachers Ce message a été lu 5595 fois | ||