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De : Narwa Roquen Date : Jeudi 12 juin 2008 à 19:00:54 | ||
Dans un subtil mélange, comme tu les aimes, de SF et de mythologie grecque, nous voici conviés au coeur du saint des saints, « là où on n’entre pas », comme le dit le titre. La mise en place soigneuse du décor rend palpable la tension de l’atmosphère. Les adversaires se regardent, se jaugent, se provoquent en silence. Jolie répétition « les temps ont changé », « les temps nous ont changés », petit intermède d’un érotisme discret, classique mais de bonne facture, et le jeu des mots entre le divin et le mortel, le ciel et la terre, l’infini et l’éphémère. Une phrase nous donne intentionnellement le vertige : « dans l’azur infini du ciel se mirent les accents bleus de la mer ». Le dialogue est lent, très lent. Ces créatures presque divines ne peuvent s’abaisser à se disputer comme le vulgum pecus. Elle est plus incisive, lui se débat pour ne pas céder à la tentation, on le sent tiraillé entre sa tête et son coeur. Les deux ont un lourd passif commun, qui rend invraisemblable le pardon. D’ailleurs ils restent en désaccord à la fin du texte, et là tout à coup on se demande : mais au fait, pourquoi se sont-ils rencontrés ? Pourquoi le pseudo Zeus a-t-il convoqué sa chère Héra ? Pense à nous glisser la réponse dans la suite... Tu as laissé échapper quelques fautes d’orthographe : « rappelles-toi », « psychoterrapeuthe »( 3 en 1 !!) , « aucune carte ne mentionnent », « des fleuves de laves ». Bien ! Nous voilà prêts, une fois encore, à te suivre au bout du monde... Il me semble qu’après cette première partie très lente, très emphatique, une suite plus rythmée serait bonne pour l’équilibre du texte. Mais... il y a les consignes... Narwa Roquen, qui aime bien les histoires...olympiques! Ce message a été lu 6125 fois |