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De : Narwa Roquen Date : Lundi 30 juin 2008 à 18:34:04 | ||
Encore un ton très solennel pour cette deuxième partie ; le respect de la consigne est limite limite, parce que les deux parlent en présence de l’autre, et à un interlocuteur qui se fiche pas mal de leur point de vue... L’un des deux change d’avis, et ils se réconcilient, pirouette cacahuète ! Ceci dit, avec les données de départ, il n’y avait probablement pas d’autre solution... Le suspense est bien conduit jusqu’à la révélation de l’identité du « il », à qui j’aurais volontiers accordé un I majuscule ; la minuscule garde plus de mystère, mais au début ça embrouille un peu le lecteur ; et puis bon, ce « il »... n’est pas n’importe qui ! Ton idée d’un dieu créé, divin mais non tout-puissant et malgré tout fragile, est tout à fait intéressante et innovante, et le parallèle qui se fait avec ces presque-dieux ( au regard des simples humains) ne manque pas de classe. On est toujours le dieu de quelqu’un ... C’est ce que j’essaie en vain d’expliquer à mon jeune chien, mais je pense qu’il est profondément athée... Le style est à la hauteur du propos. Les lieux décrits inspirent l’admiration et le respect, et ta description de l’adyton est un morceau d’anthologie. Juste deux détails : - « ton profil psychologique te colle à la peau que cela en devient puéril » : un « tant » ou un « tellement » serait le bienvenu... - « une tête d’un puissant lion » : la tête... J’adore la phrase sur les comptables ! Quant à mélanger SF et religion, c’est un peu iconoclaste, mais totalement réussi ! Narwa Roquen, qui croit aux iconoclastes... Ce message a été lu 6158 fois | ||