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De : Onirian ![]() Page web : http://oneira.net Date : Vendredi 29 aout 2008 à 17:45:07 | ||
Encore une fois, les consignes ont été un peu difficile a respecter, je me suis enfermé dans le personnage du premier texte, et une demi-mesure de haine ne mène nulle part. L'histoire est la même, le personnage aussi, mais avec un caractère différent, plus introverti peut-être. Moins haineux, surement. -- Mon amour... Je n'ai jamais ressenti une telle douleur. Tu m'as enfermé. Jetée comme une malpropre dans les cachots de mon propre palais. Et pourtant, quel est mon crime ? Te souviens-tu du temps de l'oppression ? Fille de marchand, je n'aspirais qu'à une vie simple... simple, mais libre. Hélas, les soldats de l'empereur sont venus, et tout à changé. Il n'y avait qu'une seule voie, me battre. Me laisser tuer où vivre sous le joug d'un tyran m'a toujours été impossible. Alors j'ai pris les armes, et le village m'a suivit. Et contre toute attente, nous avons gagné... Tu te tenais déjà à mes côtés... Mais l'empereur n'allait pas en rester là après un tel affront. Il a envoyé son Grand Bataillon. Là encore, je me suis battue, tous les villages du sud à mes cotés. Tous ces gens... mais surtout toi, mon amour. Le sang a coulé, c'est vrai, mais la victoire nous a sourit. Et puis est venue la Première Armée, les guerriers d'élites, le fléau de l'empereur. Mais c'est le pays tout entier qui m'a portée, autour d'une idée simple et dérisoire, un espoir invraisemblable, nous pouvions gagner. Et nous l'avons fait. Le pays tout entier m'a couronné, puis m'a donné le titre d'impératrice, et certains m'ont même surnommé Déesse. Mais ce lâche d'empereur à fuit. Je l'ai pourchassé à travers les sept continents, que j'ai tous libérés, sauf le dernier. Mais aujourd'hui, à l'heure du sacre ultime, tu as stoppé mon bras de justice. Et je suis ici, dans ce cachot qui à jadis servi à asservir les nôtres, puis que j'ai utilisé pour punir les traitres... Tu me parles de morts, de famines... Tu m'accuses de ce dont tu accusais jadis l'empereur. Je viens moi aussi du peuple, l'aurais-tu oublié ? Je n'ai jamais refusé la peine, j'ai combattu en première ligne, toujours, m'exposant plus que les autres, leur montrant la voie. La guerre tue mon amour, tu ne le savais donc pas ? Pourquoi me trahir ? Je t'aimais tellement... L'empereur était profondément mauvais. Alors je l'ai chassé, et j'ai pris sa place. Tu me soutenais sans la moindre réserve jadis. Pourquoi considères-tu notre croisade pour un monde meilleur comme un crime impardonnable désormais ? Je n'ai jamais fait confiance qu'à toi. Et aujourd'hui, tu me tues. Est-ce le goût du pouvoir qui te corrompt où m'as tu trompée, depuis le départ ? Les murs ne sont pas faits pour moi mon amour, jamais. Toi plus que quiconque devrais le savoir. Je sortirai ou mourrai en essayant. Je n'ai pas tué un tyran pour en voir un autre régner. Je te tuerai mon amour. Cela me brisera, mais je te jure que je ne tremblerai pas... mon amour. Je t'aime. -- Onirian, la guerre, c'est toujours aussi triste. Ce message a été lu 7158 fois | ||
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