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De : Narwa Roquen Date : Jeudi 4 septembre 2008 à 16:14:56 | ||
En fait, le n°5 ne comportait qu’une seule réponse, tu en as donné deux... Pléthore ! Texte n°1 L’homme sensible qui aime la femme intransigeante, et une fin à la Roméo et Juliette, c’est cohérent. « Avec ta haine ... pour unique étendard » : c’est joli « mon erreur, mon crime, ma dette » : bien « C’est de sa faute à lui toutes ces horreurs, pas la nôtre » : c’est bancal. On dit « c’est sa faute », mais même comme ça ne va pas. « Toutes ces horreurs, c’est sa faute, pas la nôtre », ça passe mieux. L’orthographe, en vrac : créé, soutenue, encouragée, reviendrait, cadavres, jour-là, proclamée, agi , renaître. Texte 2 Bien plus horrible, et bien meilleur. Pauvre femme sincère et droite, amoureuse d’un Machiavel cynique et pervers ! Le genre de tyran que Narwa Roquen prendrait plaisir à trucider ! Mais c’est cohérent, bien écrit, original, la dialectique du personnage est peut-être contestable mais logique et plausible, on est loin de « peace and love » mais le profilage est très fouillé, chapeau ! « j’ai contemplé les charniers que tu appelais victoire » : joli. « je suis désolé pour toi » : expression fade, qui détone dans ce texte par ailleurs très élaboré. Et de plus, il n’est sûrement pas désolé ! « dirigeant » : un peu trop moderne dans le contexte « ton peuple... le chaos que tu leur offres » : le peuple est singulier, même si c’est un collectif Gros progrès en orthographe !! J’en suis baba ! Ne restent que : « pouvoir ou tromperie », « que tu aies perdu », « trop de regards sans vie », « trois mille » (invariable), « sa vie n’y aurait pas suffi » : extraordinaire ! Tu avances à pas de géant ! C’est un vrai bonheur pour moi ! Narwa Roquen, avec les félicitations du jury! Ce message a été lu 6313 fois | ||