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De : Narwa Roquen ![]() Date : Vendredi 28 novembre 2008 à 23:24:07 | ||
Courte mais bonne! Un joli moment d'horreur! La consigne est parfaitement respectée, l'histoire est violente, l'expression rythmée, syncopée, forte. Le titre ironique convient très bien à ce délire obsessionnel où le héros trouve néanmoins une satisfaction évidente. La scène dans la crypte est une merveille! Obscure, exotique, envoûtante... Le héros, malgré sa folie meurtrière, est néanmois attachant. Cet homme errant, perdu, traqué, trouve enfin un sens à sa vie et se sent investi d'une mission, maléfique certes, mais qui provoque chez lui un enthousiasme régénérant. Les humains sont totalement instrumentalisés au profit de sa quête, psychopathie oblige. Et sa quête est incertaine, car le son dont il rêve n'existe peut-être pas. L'idée est originale... Mais où est passé le miroir? Quelques détails: - "Là où je vis...": Il me semble que dans la progression "empeste" est plus fort que "suinte" - "ceux que tu refuses de te souvenir": "dont": ou bien "ceux que tu refuses de te rappeler" - "il avait tant faim": oui, s'il est québéquois... Sinon, c'est "tellement" - "ce couteau que tu voies": "vois" Encore un texte bien agréable à lire et qui sonne (eh eh...) tout à fait juste. A lire le jour, de préférence... Narwa Roquen,même pas peur! Ce message a été lu 7116 fois | ||
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