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De : Narwa Roquen Date : Vendredi 13 fevrier 2009 à 21:21:59 | ||
L’idée est intéressante, et quoique le texte soit court, il est bien mené et nous tient jusqu’au bout. L’histoire est cohérente, et le personnage principal bien dépeint à travers son récit et ses réflexions. La chute est adorable... Ce qui manque pour bien camper ton personnage et coller à la consigne (personne âgée), c’est l’ensemble des détails qui caractérisent une personne âgée. La tienne a un fort tempérament et apparemment une mémoire intacte, mais elle a peut-être de l’arthrose, les jambes lourdes, la vue ou l’ouïe qui baissent, des rides, une moindre force physique etc... Mais comme tu es jeune et en bonne santé, ça n’est pas facile à imaginer... Tu fais allusion à la fatigue, mais ça ne suffit pas ! Et pourtant, c’était tout l’intérêt de l’exercice... A défaut d’empathie, observe les personnes âgées, vois comment elles se déplacent, comment l’âge modifie leur vie au quotidien, quelles sont leurs préoccupations, leurs voeux, leurs craintes... Elle pourrait par exemple souhaiter vivre assez longtemps pour voir son petit-fils roi. Dans ton texte, elle n’imagine même pas le contraire ! Attention à l’orthographe ! A cause des fautes d’accord, tout le début du texte est au masculin, alors que c’est une femme qui parle : ça embrouille le lecteur ! Autour d’un roi, il y a une cour, sans s ; un cours d’eau, un cours de math... C’est ma faute : pas de « de » Un garçon de 2 ans qui ne parle pas, c’est habituel, ils parlent plus tard que les filles. Mais pour autant ils ne disent plus « agaga » : ça, c’est du 9 mois. A 2 ans ce sont des mots déformés, voire du jargon, ou des onomatopées. « Gizzi » va bien. Une grand-mère, régente d’un royaume dans une histoire d’héroïc... Pas sûr qu’elle dise « génial », ni d’ailleurs « je n’ai jamais rien lâché ». « ...qu’elle a dit » : beaucoup trop familier dans le contexte. Quant à la fin, l’idée est excellente, mais la formulation vacillante : « une pointe d’amour qui étreint » : une pointe ne peut pas étreindre... C’est bien de vouloir avancer, mais n’écris pas trop vite ! Nous sommes tous d’accord pour te reconnaître un talent certain, et se mettre dans la peau de ses personnages n’est pas un signe de maladie mentale mais plutôt d’aptitude à l’écriture. Que cela ne t’empêche pas de prendre ton temps, de te projeter le film, encore et encore, pour t’assurer que ton personnage est convaincant et que le lecteur peut te faire confiance. Parler de ce qu’on ne connaît pas est difficile, mais il suffit de regarder autour de soi... ou de demander à Google ! Et n’oublie pas de lire les textes des autres et leurs commentaires, auxquels tu peux ajouter le tien ! Narwa Roquen, vous avez demandé un commentaire, ne quittez pas Ce message a été lu 6835 fois | ||