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De : Maedhros Date : Samedi 28 mars 2009 à 23:54:01 | ||
Un texte très particulier. Aucune description gore mais un tout assez dérangeant. -------------------------------------- L’eau qui fouette ton visage te ramène brutalement à la réalité. La créature n’est pas allée de main morte. Elle t‘a renversé sur la tête tout le contenu d’un seau d’eau glacée. Tu suffoques, essayant de récupérer tant bien que mal des repères chancelants dans une réalité étrangère. Une lumière grise filtre d’une ouverture percée dans la muraille à plusieurs mètres au-dessus de toi. Impossible d’apercevoir le ciel, le mur est bien trop épais. La créature vaguement humanoïde te file un coup de pied vicieux dans l’aine et pose sans ménagement sur le sol inégal une grossière écuelle de bois. Une bonne partie de l’infâme gruau où flottent quelques cubes d’une viande gélatineuse, dégueule sur la terre battue. Tu ramènes tes jambes en un réflexe de défense. Mieux vaut ne pas la provoquer. Il t’en coûtera encore plus cher. Tu te redresses péniblement sur la paillasse crasseuse qui te sert de couchette. Deux jours. Cela fait deux jours que tu es en enfer. Tu grimaces quand ta langue passe sur les trous béants de ta mâchoire. Les gencives sont encore sanguinolentes là où les tenailles ont arraché les dents. Tu as hurlé longtemps jusqu’à ce que cette brûlure s’imprime dans ton esprit de façon indélébile. La douleur. Tu vis avec elle depuis deux jours. Les créatures semblent fascinées par les ravages qu’elle laisse sur ton corps et dans ton esprit. Leur imagination est sans limite. Tu commences à hurler dès qu’elles ouvrent la porte du cachot. Quand elles te traînent sans ménagement vers la salle de pierre, tout au fond du couloir. Quand tu te débats pendant qu’elles resserrent les liens de cuir autour de tes poignets et de tes chevilles. Quand elles fixent l’étau de métal sur des tempes. Tu ne peux réfréner tes hurlements quand tu te retrouves, nu et impuissant, sur le chevalet de torture qu’elles renversent en arrière. Et tête en bas, tu fixes d’un regard fou la lourde tenture noire qui va le laisser apparaître... Tu te rappelles parfaitement le moment où le cauchemar a débuté. C’était la nuit. Tu dormais profondément après une rude journée aux champs. Le dortoir des novices est abrité dans une annexe du grand séminaire. Ta cellule est au dernier étage, à l’extrémité de l’aile nord. Tu avais prié après les vêpres, à genoux au bord de ton lit, égrenant lentement le rosaire, grain après grain. Tu avais récité les prières consacrées aux trois Anges de l’Apocalypse, pendant que le mince bâton d’encens se consumait devant le petit autel dressé près du lit. Les silhouettes graciles des trois Anges, statuettes taillées dans une pierre semi-précieuse, se découpaient en ombres chinoises sur le mur blanchi à la chaux. Tu as toujours préféré l’Ange du milieu. L’Ange Rebondi. Il semble toujours sourire et perpétuellement compréhensif. Au milieu de cette nuit, tu t’es brusquement réveillé, en sueur sous le drap. Il faisait trop sombre. Le silence était trop dense. Fébrilement, tu as battu le briquet pour allumer une petite bougie qui a chassé tant bien que mal les ténèbres oppressantes. Il y avait quelque chose d’anormal. Quelque chose d’imminent. Une tension surnaturelle. Cela agaçait tes sens. Une veine pulsait douloureusement sous ton front. Tu as passé la main sous ton nez et tu as contemplé le sang qui maculait tes doigts. Soudain, une lumière intense et crue, vivante et solide, a transpercé les meneaux du fenestron et t’a épinglé comme un papillon de nuit sur un bouchon de liège. Ta volonté a été annihilée par la douleur de plus en plus vive qui irradiait à partir de la tempe. C’est comme si une lame de fer pénétrait de force à travers l’os de ton crâne, centimètre après centimètre. Une douleur grandissante avec cette impression terrifiante qu’elle ne finirait jamais de croître. Tu n’as pu lutter, tous tes efforts restant vains. Tu étais paralysé, aucun de tes muscles ne réagissant à tes sollicitations. Tu étais cloué contre le mur, prisonnier de ton propre corps. Ta langue pesait une tonne, aucun son n’a pu franchir la barrière de tes dents. La lumière s’est faite plus insistante et solide, s’insinuant par chacun de tes pores. Inondant tes yeux. Colmatant tes oreilles. Remontant tes narines. S’engouffrant comme un mascaret dans ta bouche grande ouverte... Jusqu’à ce qu’il n’y eut plus aucune différence entre matière et lumière. Tu es devenu lumière, sentant progressivement le reflux te ramener vers le fenestron. Tu as glissé, léger comme un souffle d’air, contemplant la cellule vide s’éloigner... s’éloigner... et tu as flotté dans l’air nocturne, à l’extérieur du bâtiment, au-dessus des grands arbres figés, au coeur d’une lumière dense et chaude. Tu ne sentais plus ton corps. Ton être s’était réduit à cette infime partie de ta conscience qui résistait encore. La stase immobile n’a duré qu’une fraction de seconde et tu a été aspiré vers les étoiles, le long d’une vertigineuse ascension. Tu as sombré dans l’inconscience et pour toi ce fut un apaisement. Quand tu t’es réveillé, tu as crié pendant qu’elles piquaient et sondaient tes membres et ton corps avec des instruments de métal brillant sans se soucier du mal qu’elles t’infligeaient. Tu as pleuré quand elles ont découpé tes vêtements pour mieux étudier certaines parties de ton anatomie. Elles te fixaient de leurs grands yeux déformés. Silhouettes vaguement humaines, terriblement étrangères. Tu t’es évanoui pendant qu’un ruisseau rouge s’élevait dans un tuyau transparent. Tu savais déjà où tu étais n’est-ce pas ? Tu ne pouvais pas l’ignorer. Te souviens-tu des leçons de ton maître, là-bas sur la montagne sacrée. Tu étais son disciple. Il t’a montré les voies de la sagesse et de la complétude. Il a guidé tes premiers pas sur le chemin de l’Eveil. Que te disait-il le soir, quand les étoiles filantes striaient le ciel d’été comme une averse de lumière ? Ce matin, elles vont venir te chercher. Comme hier. Es-tu encore un homme, obéissant aux commandements des écritures ? Tes dents, tes deux magnifiques dents qui avaient poussé lors de ton quatorzième anniversaire, ne sont plus. Elles ont fini au fond d’une cuvette de métal brillant, arrachées par une créature aux lignes courbes et cauchemardesques. Des caricatures d’hommes. Car tels sont les démons qui descendent des cieux pour cueillir le fruit de Dieu. Cela aussi est écrit dans les livres sacrés. Les démons sont imprévisibles et seules les prières ferventes sont capables de repousser leur convoitise millénaire. Tu n’es pas le premier. Ton maître te l’a enseigné. Ils descendent des étoiles pour essayer de ravir l’essence divine de l’homme. Ils essaient depuis longtemps. Leur quête n’a pas de cesse car ce qu’ils recherchent, jamais ils ne le trouveront. Le paradis leur est inaccessible. Seuls les élus fouleront les prairies infiniment vertes des champs élyséens, sous le regard éternel du Vrai Dieu. Les démons ne peuvent pas rivaliser avec lui. Seuls les hommes sont à l’image de Dieu. Les prêtres murmurent les psaumes consacrés au centre des pierres levées, à l’ombre des arbres sacrés là où le miracle se répète saison après saison. Là où la vie pleure doucement en ouvrant les yeux sur le ciel sans nuage, là où le visage de Dieu est amour et infinie bonté. Là où la récolte, l’offrande divine, attend les moissonneurs. Les créatures qui guettent dans les limbes extérieures ne sont pas faites à Son image. Alors, elles cherchent à contrefaire son oeuvre. Leur dessein n’est pas clair pour toi car tu n’es qu’un jeune novice et il existe bien des mystères qui dépassent ton entendement. Il y a une créature. Elle est toujours présente quand tu hurles en te tordant de douleur. Elle t’observe de près, son faciès à moitié humain penché sur toi. Quand elles te laissent un bref moment de répit, tu essaies de déchiffrer l’expression énigmatique de cette caricature du divin, cette esquisse grossière du Vrai et du Beau. Une peau trop lisse, trop claire. Trop différente. Des lignes douces et écoeurantes. Un crâne dépourvu de toute chevelure. Cela t’inspire dégoût et colère. Quand la créature tend vers toi une main diaphane et légère, tout ton être se révulse. Tu crispes tes poings quand elle suit d’un doigt long et fin une veine bleutée qui saille à la saignée de ton bras jusqu’à la naissance de l’épaule sous l’aisselle. La porte s’ouvre à nouveau. Tu ne les reconnais que trop et tu te réfugies piteusement dans le coin le plus éloigné. Sans pitié, l’une des créatures pointe vers toi un engin court et oblong. Une machine du diable. Un faisceau de lumière te frappe au creux du sternum. La décharge déclenche des spasmes irrépressibles. Une créature s’approche et te passe une laisse autour du cou. Quand elle tire dessus, tu la suis sans pouvoir résister. Ces démons sont pourtant plus petits que toi. Une bonne tête de moins. Et encore, tu es jeune, ta croissance n’est pas achevée. Il est trop tard pour toi. Que disait ton Maître ? « Ecoute bien, jeune Siddhartha, la forme n’est rien d’autre que la vacuité, la vacuité n’est rien d’autre que la forme. Comprends moi bien. La vacuité n’est pas la négation de toute chose mais au contraire, elle en est l’essence même. Il y a bien des mystères qui entourent le destin les hommes, les seules créatures élues de Dieu au sein de l’univers infini mais le premier entoure son origine. Regarde, cette poule. Vois-tu le coq qui la surveille ? Tous les animaux autour de nous s’accouplent et procréent. Tel n’est pas notre destinée. Nous naissons d’une étincelle divine et irrésistible. Chacun d’entre nous est un miracle de la création, la parfaite illustration de la volonté de Dieu. Une infinitésimale parcelle de son essence. Et toute notre vie, nous marchons à l’aveugle sur un chemin sinueux où bien peu, je l’avoue, finiront par entrevoir la lumière au-delà de l’obscurité. Cet instant merveilleux où la connaissance se transforme en compassion et la compassion en énergie. Cette énergie devenant elle-même une nouvelle connaissance.... Ainsi commence le mouvement perpétuel idéal. C’est ainsi que le véhicule d’or prend sa pleine vitesse et que la lumière du Vrai Dieu éclaire notre misérable condition. Ceci est vrai quel que soit le chemin emprunté, quel que soit l’Ange Miséricordieux qui a été choisi pour guide. » Il a hésité un instant en te regardant droit dans les yeux. Avec une branche tombée d’un arbre, il a tracé dans la poussière un symbole que tu n’as pas compris. Il l’a rapidement effacé en disant tout bas, presque de façon inaudible : « Sur cette voie qui nous réconcilie avec le divin, il y a une étape désagréable. Une étape indispensable. Un prix à payer. C’est le plus grand des Nobles Mystères. Il garde le premier des quatre Voiles. Dieu nous attend derrière le dernier. Tu es trop jeune mais il faut que tu saches. Avant toute espérance de libération, il te faudra accepter le fait que l’existence est d’abord souffrance. C’est la première vérité. Apprends son nom. Dukkha. Elle revêt bien des formes mais tu n’auras aucun espoir d’écarter le quatrième voile si tu ne l’as pas regardée en face. C’est ce qui est écrit dans tous les livres sacrés. Même sur ceux qui se lisent de droite à gauche. Même sur ceux-là !» Les démons te guident le long de couloirs vides et sombres, à peine éclairés de loin en loin par des blocs de lumière magique, froide et immobile. C’est le même chemin. Il conduit à la salle de la douleur. La créature t’attend près du chevalet. Elle est vêtue d'une étonnante tunique blanche et son visage démoniaque est caché sous un masque aux traits vaguement humains. Elle se tient parfaitement immobile pendant qu’ils t’attachent sur le croisillon de bois qui mord tes cuisses. Ils vérifient une dernière fois les liens qui t’emprisonnent et font quelques pas en arrière. D’autres démons poussent un lourd chariot de métal dans ta direction. Des instruments brillants sont disposés dessus. Tu en reconnais certains. Ils t’ont déjà piqué ou coupé. Une autre créature entre dans ton champ de vision. Tu ne l’as encore jamais vue. Elle est pareille aux autres. L’image déformée de Dieu, la marque du Diable hante ses traits. Elle prend une paire de pinces aux spatules dentelées. Elle saisit ta main droite et elle applique la pince sur l’extrémité d’une de tes griffes. Elle regarde le démon en blanc qui hoche la tête. Elle tire violemment et tu hurles quand la griffe se sépare de la phalange. La douleur est inimaginable. Tu hurles comme ces loups que tu chassais sous la lune montante. Le sang jaillit. Impitoyablement, la créature se saisit du doigt suivant et arrache l’ongle de la même façon. Tu n’es plus rien qu’un cri primal et inhumain. Les tendons de tes bras sont des cordes prêtes à se rompre sous l’effort que tu fais pour t’échapper à tes liens. Les démons demeurent inexpressifs. Tes yeux se révulsent et tu pries pour sombrer rapidement dans le néant. Au quatrième doigt, c’est plus que tu ne peux supporter. Mais elles te réveillent pour mieux continuer leur sinistre besogne. Tes mains sont une seule et unique plaie où suinte un sang rouge et épais. Ton esprit est en déroute. Tu es incapable de penser à autre chose qu’à cette douleur qui broie ton coeur. Le démon met un linge humide sur tes phalanges mutilées et la douleur n’est plus. Tu te retrouves seul sur un champ de bataille déserté par un ennemi qui allait te submerger. Un bien-être étrange et inespéré s’empare de toi et tu ne peux que pleurer doucement en contemplant tes bourreaux qui ne bougent pas. Alors, la créature s’attaque à tes pieds et le supplice recommence, plus intense et plus violent. Les griffes qui faisaient de toi un Homme sont éparpillées au sol. Tu cries encore plus fort. Tu n’es plus rien, rien que spasmes et cris. Rouge et noir. Haine et douleur. Cela ne finira jamais. Au paroxysme de la douleur, tu fixes en bavant la silhouette en blanc à travers les larmes qui embuent ta vue. Ne la reconnais-tu pas ? Ne la reconnais-tu pas enfin ? Elle s’appelle Dukkha. La vie n’est que douleur, c’est la première vérité, le premier voile. Es-tu sur le chemin de Dieu ? Trouveras-tu Dieu en ce lieu improbable où les hommes sont mis en pièces par des créatures monstrueuses ? Le paradis passe-t-il par cet enfer? Tu es nu. Tes canines rituelles ont été arrachées. Tes griffes claniques ont été arrachées. Tu es nu et tous les attributs qui te conféraient ton statut d’homme t’ont été arrachés. Pourquoi ? Pourquoi ? Tu ignores quel est cet endroit démoniaque sauf qu’il est quelque part dans les ténèbres extérieures, comme le disent toutes les saintes écritures. Tu n’es plus sur Terre. La créature a fini. Elle étend un autre linge sur tes orteils et un froid divin engourdit la souffrance. Le démon blanc fait un signe et toutes les créatures s’écartent de toi, s’alignant contre le mur. Il s’approche et libère un levier sous le chevalet qui se renverse et tu te retrouves en position allongée. Il dégrafe sa tunique révélant son corps difforme, aux lignes courbes et aux excroissances malsaines. La caricature tourmentée de l’homme. L’effort avorté d’une copie ratée. Que veut-il quand il se plaque contre toi ? Que veut-il quand il caresse ton entrejambes? Que cherche-t-il quand il insiste. Encore et encore. Que se passe-t-il ? Quelle est cette réaction de ton corps que tu ne comprends pas? Il y a une tension qui croît, une exaltation singulière qui inonde tes reins, une envie qui soulève ton bassin. Que se passe-t-il? Une émotion oubliée remonte le long de ta moelle épinière, une réaction atavique que tu ne connais pas. Que fait ce démon en s’allongeant tout contre toi. Epousant la moindre de tes formes. Tu sens une excitation particulière, une turgescence qui t’affole. Quelle est cette réponse de ton corps aux mouvements lascifs du démon sur toi. Il se redresse et plaque ton visage entre ses excroissances molles et disgracieuses. C’est écoeurant. C’est au-delà de la douleur. Tu étouffes mais un râle monte du fond de ta gorge. Ton corps répond aux caresses obscènes. Le démon s’aide de ses mains et tu es en lui. Un ballet commence. Une sensation qui te désoriente. L’ignorance devient mouvement. Le mouvement énergie. L’excitation s’intensifie comme le démon se balance au-dessus de toi. Tu as peur. Peur de ce qui va se passer et que tu ignores. Peur de ce désir inéluctable qui trouble tes sens, qui ne cesse de croître et que tu ne peux réprimer. Tu grognes en poussant tes reins vers le haut. C’est cela. Encore. Encore. Cela vient. Le démon gémit également. Il se redresse et s’abat sur toi en cadence. Soudain, il s’immobilise. L’attente devient souffrance. Bien plus que les tenailles, bien plus que les pinces....Pourquoi s’est-il arrêté ? Le démon se penche sur toi. Ses mains se plaquent sur ta gorge et commencent à serrer. Tu es en équilibre sur la frontière entre la vie et la mort, tu le sais précisément. Il serre de plus en plus tandis que ses hanches ondulent lentement sur les tiennes. Un voile rouge descend devant tes yeux. Est-ce le deuxième voile? Le plaisir devient urgence. Le démon conduit la danse et tu ne peux que suivre, docile et haletant. Tu respires de plus en plus mal. Il accentue la pression sur ton cou, enfonçant ses doigts de pierre dans ta tendre chair. Un voile noir succède au voile rouge. Est-ce le troisième voile? Tu ne trouves plus d’air à respirer. Tu ouvres la bouche comme un poisson hors de l’eau quand cela explose en toi. C’est une libération frémissante, une extase divine qui n’en finit pas, et qui sature des sens. Le démon ne desserre toujours pas son étreinte. Tu es projeté si haut que rien ne peut plus t'atteindre désormais. En secouant la tête frénétiquement, le démon fait choir son masque sur ta poitrine. Ta poitrine qui ne se soulève déjà plus. Est-ce le dernier masque, celui derrière lequel se dissimule Dieu? Alors que l’obscurité s’empare de toi, tu aperçois distinctement le visage radieux tant désiré qui te sourit du haut des cieux. Il est vraiment là. Et avant que le silence ne t’emporte à tout jamais, tu entends une voix angélique te murmurer tout bas : « Aime-moi ! » M Ce message a été lu 7157 fois | ||
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3 Exercice 57 : Maedhros => Commentaire - Estellanara (Mar 8 sep 2009 à 14:23) 3 perplexe - Eltanïn (Mar 14 avr 2009 à 20:52) 4 Pourquoi? - Maedhros (Mer 15 avr 2009 à 20:04) 5 Question de Point de vue - Eltanïn (Ven 17 avr 2009 à 14:23) 3 Après lecture du spoiler... - z653z (Ven 3 avr 2009 à 23:45) 3 Commentaire Maedhros, exercice n°57 - Narwa Roquen (Ven 3 avr 2009 à 22:36) 3 Nouvelle édition... - Maedhros (Ven 3 avr 2009 à 18:18) 3 dérangeant ? - z653z (Dim 29 mar 2009 à 01:37) 4 Même pas mal... attention, spoiler... - Maedhros (Dim 29 mar 2009 à 10:09) |