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De : Maedhros Date : Lundi 13 avril 2009 à 20:36:00 | ||
Le second texte possède la force de ces films tex-mex, « Desperado », ou plus récemment « No country for old man ». Oui, une tonalité très hispanique. Bien sûr, c’est l’impression générale, l’ambiance qui s’en dégage "à mon avis". L’histoire est vue d’une femme (private joke), en caméra distanciée, loin de l’intrigue, loin de l’action qu’on devine trouble et violente. J’aime bien cette façon de décrire non pas le premier plan mais un détail de la périphérie, le mettre en valeur et l'habiller d'une histoire qui tangente avec ce qui n'est pas dit. Cela laisse au lecteur le pouvoir d'imaginer ce qui est à la surface. Même si tu parles de révolution, cela m’a évoqué un règlement de comptes entre dealers à la frontière mexicaine, ou entre gangs de Hell Angels, ou bien une histoire compliquée comme dans certains romans de James Ellroy. Peut-être le prénom masculin... Bien évidemment, la douleur est bien retranscrite ainsi que l’"intériorisation" qui élève le martyr de cette femme prise dans un enfer qui la dépasse mais qu’elle endure parce qu’il représente tout pour elle. La fin est également chirurgicale avec cette phrase qui ne s’achève pas, même pour un signe de ponctuation. Elle l’a attendu avant de baisser la garde et elle ne voit de lui que ses bottes... tout est dit ! M Ce message a été lu 7569 fois | ||