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 WA - exercice n°62 Voir la page du message 
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Jeudi 4 juin 2009 à 22:14:18
Tout le monde connaît "Ulysse", le chef d'oeuvre de James Joyce. Dans la dernière partie, l'auteur écrit un monologue de 38 pages, découpé en 8 phrases seulement.
Il ne s'agit pas pour vous de battre un record, mais simplement d'écrire un monologue qui raconte une histoire, avec le moins de ponctuation possible. Je pense que vous allez rapidement regretter tous les points-virgules que vous n'avez pas utilisés auparavant... Mais c'est une expérience intéressante, et je suis sûre que vous allez l'apprécier! Et de plus, ceux qui détestent les dialogues vont être ravis...
Vous avez deux semaines, jusqu'au jeudi 18 juin.
Soliloquez bien! Personne ne viendra vous contredire...
Narwa Roquen,qui n'est pas toujours d'accord avec elle-même!


  
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Pages suivantes : 1 - 2
Maeglin  Ecrire à Maeglin

2009-06-16 17:24:54 

 Nom de Dious!Détails
J'aurais apprécié l'exercice, mais la deadline de demain ne correspond pas du tout à mon timing! Je vous lirai avec enthousiasme, et j'en profite aussi pour vous remercier des commentaires à mon attention. A bientôt!
Ce message a été lu 6566 fois
z653z  Ecrire à z653z

2009-06-16 22:52:53 

 Timing ?Détails
Ne t'inquiètes pas pour les délais : ici, nous avons de nombreux membres de la FDEER (Fédération des Écrivains en Retard).
Onirian est en train de faire tous les exercices (depuis le début) de la WA avec environ 2 ans de retard ;)
Au plaisir de te lire.

Ce message a été lu 6934 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2009-06-16 22:58:11 

 Tu peux toujours...Détails
... participer en retard! La date fixée n'est qu'indicative, nous sommes ici entre nous, et l'essentiel est de garder le plaisir d'écrire et de lire... Je fixe des délais assez courts pour changer de thème assez souvent, de manière à ce que chacun puisse trouver un centre d'intérêt. Mais certains, comme Onirian, écrivent sur des WA passées depuis longtemps, et grâce à la rubrique "les derniers messages", ils sont lus dès leur publication et bénéficient de même de l'assistance "commentaire Roquen à votre service", dans les meilleurs délais...
Narwa Roquen,vous avez demandé un commentaire, ne quittez pas...

Ce message a été lu 7007 fois
Netra  Ecrire à Netra

2009-06-16 23:18:58 

 WA-exercice 62Détails
Wig ha Wag (à l'âme)


Je ne sais pourquoi parfois me reviennent des fragments de frais souvenirs qui s'étiolent au vent comme ma cape noire, mais j'ai cessé il y a si longtemps de chercher à les repousser qu'ils me sont devenus de familiers compagnons dont la présence diaphane et entêtante m'évoque l'amertume de ces pertes arrachées par le Temps et la tendresse des douces évidences de petites choses à jamais envolées comme le duvet des oies aux migrations d'automne.

Le cheval de ma charrette a les os qui craquent toujours en choeur avec les essieux de celle-ci et leur curieux duo dessine sous leur chemin une musique des plus étranges même à mes oreilles mangées mais j'aime ce bruit dissonant, maraudeur, qui rythme ma marche depuis tant de siècles et d'années que je ne puis me rappeler de ma halte dernière si seulement elle a jamais existé, et ces sentiers de terre battue cent fois éculés se sont changés en routes de goudron poisseux à l'odeur de charogne à force de petits animaux écrasés par leurs bolides alors que j'avance à leurs côtés, la charrette et le cheval, bercé par leurs grincements et craquements accordés comme de vieux instruments. Je m'en vais par la lande, la forêt et la ville aujourd'hui, sans repos, sans abri et sans aide pour servir de guide à ceux-là que ma faux me désigne, enfants ou vieillards, femmes et hommes et puis tous ces visages passent, blêmes devant moi, ma faux à l'envers, ma charrette qui grince et mon cheval qui craque et dans le soir, ce son qui me berce les hante, eux qui vont mourir et qui croisent mon regard d'humain déjà mort depuis un an, un an et jamais plus mais je suis celui de l'an passé et celui de l'an futur et je porte tous leurs souvenirs en moi comme le seul souffle qui reste aux lambeaux décharnés qui me tiennent lieu de corps et effraient ceux-là qui ne veulent pas mourir. Cette nuit, ce sera une fillette et je pourrais sans doute ne pas aimer mener sur l'Erv une enfant s'il me restait un coeur et je suis souvent heureux qu'il n'en soit rien, que ce coeur qui aimait autrefois ne contienne plus que ces vagues relents de nostalgie fuyante et de pressant devoir qui m'entraîne en avant plus sûrement que cheval et charrette de par mon éternel chemin au rythme du Wig ha Wag, ce bruit que je chéris et qu'autrefois j'ai craint, moi le mort enchaîné à la tâche immortelle de montrer aux défunts leur route vers les Brumes. Mon histoire est immuable que le Temps et les Hommes changent ou demeurent, moi je suis là à jamais et en dépit de toute foi, de toute médecine, de toute espérance folle, de toute loi, de toute chose.

Je suis l'Ankou, le Guide des Morts, et lorsque votre tour viendra vous entendrez cette musique qui m'accompagne et que vous fuyez.
Netra, faut vraiment pas avoir de poumons pour dire ça sans problème !

Ce message a été lu 6678 fois
Eltanïn  Ecrire à Eltanïn

2009-06-17 17:37:04 

 WA 62, participationDétails
Tout à l'heure s'allumeront unes à unes les lumière de l'aube et je verrai pointer les timides rayons du jour entre les barreaux de fer de la grille qui barre le minuscule soupirail de ma cellule souterraine, signe pour moi de me lever du pitoyable tapis de paille sur lequel je gis et avant même que l'on vienne me chercher de me placer près de la porte avec les mains sur le mur glacé, comme les gardiens me l'ordonnaient habituellement quand ils me faisaient sortir pour m'emmener au tribunal du temps de mon procès, et j'attendrai ainsi qu'ils rentrent brusquement comme ils font toujours et qu'ils me saisissent brutalement les poignets auxquels cette fois ils passeront de lourds fers qui porteront peut-être encore les croûtes du sang rouillé d'un condamné, puis ils me traineront le long du couloir en s'amusant à tirer sur la chaîne pour essayer de me faire tomber jusqu'à la petite porte sombre devant laquelle ils deviendront silencieux et tendus mais qu'ils n'ouvriront pas tout de suite car ils guetteront par le judas le signal du bourreau qui en ce moment même doit affuter la hache qui m'achèvera et tout en faisant mine de rien ils me guetteront du coin de l'oeil en espérant me voir trembler ou montrer un quelconque signe de peur alors qu'ils devraient savoir qu'un homme tel que moi n'éprouve pas cette émotion bassement humaine qu'est la crainte de la mort et par conséquent ils ne verront rien qui les rassurera et mon impassibilité les mettra tellement mal à l'aise que lorsque enfin ils ouvriront la porte et me jetteront dehors ce sera avec encore plus de violence qu'ils sont accoutumés à le faire avec ceux qui pleurent et supplient qu'on leur fasse grâce, mais je me tiendrai prêt si bien que je ne trébucherai pas sur les cailloux pointus qui recouvrent le sol de la petite cour entourée sur deux côtés des murs sales de la prison et sur les deux autres d'une foule en colère venue pour me voir mourir mais venue avant tout pour me juger encore une fois coupable et me condamner à mille malédictions qu'ils me cracheront au visage jusqu'à ce que l'un d'eux s'enhardisse à ramasser une des pierres acérées qu'il me jettera avec toute la force de sa haine et qui se réjouira quand je lèverai le bras pour me protéger le visage et plus encore lorsqu'il verra qu'il est imité par les autres et que pleuvent les pierres sur celui dans lequel ils ont oublié l'homme et ne voient que le monstre qui sans aucun motif apparent a massacré toute une famille mais que n'atteindront cependant ni les pierres ni les insultes ni le cri perçant que poussera une femme en me voyant depuis la fenêtre de l'étage supérieur où l'on réunit pour les exécutions les familles des victimes quand celles-ci ont eu de l'importance durant leur vie ainsi que quelques membres influents de la ville et le directeur de la prison qui se presseront tous pour me voir une dernière fois sur mon ultime scène où je jouerai la grotesque parodie morbide du temps où je captivais déjà les foules et en souvenir duquel j'esquisserai du haut de l'estrade branlante un petit salut à l'attention du public avec pour réponse plus de violence et d'agressivité que n'aurait jamais pu le provoquer la plus amorale de mes pièces cent fois censurées et inutilement interdites puisque personne ne se montrera désormais assez fou pour les jouer de peur d'être injustement pris pour moi et lapidé sur place, mais je sais moi ce dont ils ne se doutent pas et ce qu'ils n'oseraient même pas imaginer, que mes pièces ne s'oublieront pas et que grâce aux manuscrits et à mes mémoires que j'ai dissimulés et que l'on découvrira bien un jour on finira par parler de moi et dans mille ans tout le monde connaîtra l'histoire du poète martyr condamné pour son oeuvre cynique par les barbares insensibles qu'étaient ses propres parents l'ayant renié à l'âge où il avait décidé d'écrire pour gagner sa vie loin de la cour où ils vivaient sans savoir qu'il reviendrait se venger vingt ans plus tard et je serai aimé comme seuls le sont les artistes maudits, et c'est pourquoi je ne tremblerai pas quand s'abattra sur mon cou la hache du bourreau et que giclera le sang sur le bois déjà noirci par les morts précédentes de dizaines de vils assassins de la même sorte que sont les héros de mes écrits comme si cette mort était l'union finale de mon corps avec mon esprit et donc mieux encore que la simple libération tant de fois souhaitée depuis mon enfermement dans ce trou à rats nauséabond dans lequel ils espéraient contenir la folie de mon génie.
Eltanïn, respire !

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Eltanïn  Ecrire à Eltanïn

2009-06-17 18:00:04 

 Musique...Détails
C'est beau, c'est rythmé, on se retrouve bercés nous aussi par la lente musique mortuaire, portés éternellement par les pas du cheval.
Eltanïn

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Netra  Ecrire à Netra

2009-06-17 20:18:42 

 ^^Détails
On comprend pas tout, il a tué ses parents mais tu parles d'une famille...
Sinon j'aime beaucoup l'idée du poète maudit qui défie la mort parce qu'il s'imagine immortel. Tes phrases ont un sens en dépit de leur longueur.

Chapeau !
Netra, faut vraiment pas avoir de poumons pour dire ça sans problème !

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2009-06-17 21:27:01 

 WA - exercice n°62, participationDétails
PAROLES DANS LA NUIT



Dors mon petit mon enfant dors mets ta tête sur mes genoux là comme quand tu étais petit je t’ai apporté du lait d’amandes tu t’en souviens tu aimais tellement ça autrefois tu n’as envie de rien aujourd’hui tu as du chagrin je le sais mais bois ça te fera du bien c’est sucré tu vois je le savais une maman sait toujours ce qu’il faut à son enfant même si tu es grand maintenant tu seras toujours mon enfant ferme les yeux je suis venue pour être avec toi cette nuit ne pense plus à tout ce qu’ils ont dit ils ne peuvent pas comprendre ils ne savent pas mais oui je t’aime toujours mon garçon une maman ça aime toujours ne t’inquiète pas tu n’as pas de raison d’avoir peur je suis près de toi maintenant non je ne partirai pas demain est très loin bien sûr je leur expliquerai bien sûr ils m’écouteront je sais que tu es un bon garçon et que tu ne l’as pas fait exprès ce n’est pas facile d’être un homme quand on a grandi sans un père pour vous guider et ton frère ne s’est jamais occupé de toi il est parti travailler à la ville quand tu n’avais que six ans c’était un an après que ton père nous ait quittés ne dis pas de mal de lui ce sont des choses de grandes personnes il nous a laissés voilà pour refaire sa vie ailleurs ce n’était pas gentil pour toi mais ce sont des choses qui arrivent non ce n’était pas ta faute tu as toujours été un bon garçon même si tu étais un peu différent des autres et les autres étaient méchants avec toi je le sais mon chéri je m’en souviens ils te jetaient des pierres et ils te traitaient d’âne bâté et de niais et de sot aussi je le sais là calme-toi j’ai toujours été là pour te protéger tu t’en souviens je te disais de ne pas jouer avec eux parce qu’ils étaient méchants et toi tu voulais y aller quand même tu revenais toujours en sang les habits déchirés et des larmes plein les yeux mais oui tu essayais de m’aider de ton mieux même si tu étais petit et tu ne savais pas faire grand-chose et la nuit tu venais te blottir dans mon lit parce que tu faisais de mauvais rêves et je te consolais et tu n’avais plus peur tu vois c’est comme aujourd’hui ils ne te feront rien je te le promets maman est là pour te protéger je te promets qu’il ne t’arrivera rien tu as sommeil c’est normal c’est la nuit tu voudrais rester éveillé mais pour quoi faire tu sais que tu n’as pas le droit de sortir d’ici le temps passera plus vite si tu dors c’est comme quand tu étais malade tu ne voulais jamais rester couché et je devais demeurer près de toi tu t’en souviens j’avais raison je t’ai toujours guéri avec mes tisanes et beaucoup de repos non tu n’es pas malade mon garçon non ne t’agite pas tu n’iras pas en enfer ils n’y connaissent rien le bon Dieu le sait que tu es un gentil garçon je le lui ai dit j’ai mis un gros cierge à Sainte-Catherine avant de venir un cierge à cinq sous comme ceux qui te faisaient briller les yeux quand tu venais à l’église avec moi non le curé n’a rien dit mon ange je sais qu’il t’avait traité de vaurien quand il t’a surpris avec Suzie dans les chaumes près du presbytère vous n’aviez rien fait de mal vous n’étiez que des enfants je le sais et Suzie était en avance pour son âge ça veut dire qu’elle t’avait entraîné là et oui peut-être que c’était un peu sa faute mais il ne s’est rien passé elle n’avait pas de frère elle était curieuse et toi tellement content qu’elle veuille jouer avec toi mais c’est du passé tout ça ils t’en ont reparlé c’est ça c’est le père de Suzie qui est venu témoigner le curé lui avait tout raconté quand tu penses qu’il a fait tout ce voyage juste pour dire du mal de toi alors que tous les ans tu allais l’aider pour les foins et les moissons et les pommes ce n’est pas bien charitable j’aurais sans doute dû te garder près de moi mais quand je t’ai vu grandir je pensais qu’il te fallait un métier et mon frère Jean m’a proposé de te prendre comme apprenti tu étais tellement fier de partir à la ville comme Joseph et moi je me disais coutelier c’est un bon métier j’étais sûre que tu y arriverais tu en avais tellement envie et Jean je croyais qu’il t’aurait surveillé comme un père pas qu’il t’aurait appris à traîner dans les tavernes comme si c’était comme ça qu’on devenait un homme j’aurais dû me méfier il n’a jamais eu d’enfant mais tu étais resté si longtemps seul avec moi je voyais bien qu’il te fallait des amis de ton âge et je me disais que peut-être tu allais rencontrer une jeune fille honnête qui prendrait bien soin de toi parce que tu es fort quand même et tu es gentil et on en a vu d’autres qui se sont mariés et tu les valais bien tu soupires et ta voix est toute embrouillée c’est le sommeil qui vient juste le sommeil demain tout ira bien tu as fait une bêtise mais je te pardonne mon enfant et le bon Dieu te pardonnera aussi c’était une dévergondée cette fille elle voulait se moquer de toi elle t’a fait croire des choses pour te voler ton argent et toi gentillet tu l’as suivie sans malice tu n’as pas compris pourquoi elle ne voulait plus et son rire t’a rendu fou tu as voulu la faire taire mais elle continuait et puis tu es un homme maintenant il y a des choses que les hommes ont besoin de faire mais pour ça il faut une fille qui soit d’accord c’est pour ça que les gens se marient mais elle s’est moquée de toi et Jean t’avait donné le premier couteau que tu avais fabriqué tout seul oui je l’avais vu tu me l’avais montré il était magnifique avec ce manche en olivier que tu avais si joliment sculpté et la lame bien affûtée tu y avais passé des heures Jean trouvait que tu ne travaillais pas vite mais que tu faisais du bon travail le soleil avait tapé si fort ce jour-là et la grange était fraîche tu voulais seulement ce qu’elle t’avait promis et puis la colère t’a pris tu n’as jamais su contrôler tes colères ton père était pareil il ne fallait pas le contrarier quand ça le prenait il n’aurait pas pu t’apprendre ça même s’il était resté mais peut-être que tu aurais pu rester chez nous et rien ne serait arrivé tu n’as pas eu une bonne vie mon garçon trop de méchanceté autour de toi trop de choses difficiles à comprendre pour toi avec ton petit coeur d’enfant dans ce grand corps d’homme maladroit tu ne voulais pas lui faire de mal je le sais mais le diable a dû s’en mêler et elle t’avait fait boire du vin elle avait pris ton argent celui avec lequel tu voulais m’acheter un fichu à la foire de Saint-André tu avais vu souvent les hommes égorger le cochon et ils te faisaient boire le sang tout chaud tu adorais ça qu’est-ce qui s’est passé dans ta tête je ne sais pas tu avais besoin de te blottir en elle et tu l’as fait ils t’ont trouvé là couché sur elle barbouillé de son sang tu la caressais tu lui disais des mots d’amour et elle ne pouvait plus te répondre mais elle ne se moquait plus elle était enfin d’accord et tu étais content tu étais prêt à l’épouser mais les hommes ont crié t’ont frappé t’ont emmené enfermé jugé condamné ils veulent te pendre demain je sais mon garçon mais je te promets qu’ils ne te pendront pas tu vas t’en aller doucement je suis là avec toi le bon Dieu t’attend dans sa belle maison blanche et lui il sera toujours gentil avec toi il prendra bien soin de toi parce qu’il sait bien que tu es un bon garçon tu as fait une bêtise et c’est vrai que tu ne dois pas recommencer c’est pour ça que je suis venue tu n’auras plus jamais de peine maintenant je ne te manquerai jamais tu ne seras plus jamais seul dors mon enfant mon garçon tu vas redevenir mon petit ange blond tu vas sauter joyeusement dans les nuages comme avant quand tu sautais de pierre en pierre dans les ruisseaux j’entends ton rire d’autrefois tu étais le plus gai des petits tu avais toujours le sourire et tu me serrais très fort en me disant je t’aime très fort maman moi aussi je t’aime mon chéri je t’ai accompagné jusqu’au bout du chemin dors bien maintenant dors...
Narwa Roquen,tout n'est plus qu'ombre, rien ne ment...

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2009-06-17 21:37:11 

 Commentaire Netra, exercice n°62Détails
Excellent! C'est un véritable poème en prose, parfaitement rythmé, parfaitement imagé, d'une beauté sauvage sous son air de ballade en mi mineur. Donc pour toi aussi comme pour Pratchett la Mort est masculin, encore que comme pour lui, ce masculin-là soit relativement peu sexué. Tu as trouvé exactement la bonne distance pour traiter ce thème à la fois éternel et tabou; l'éternité dans l'impermanence, la familiarité dans la terreur, l'obsession de la cadence immuable qui rappelle le sable s'écoulant dans la clepsydre... C'est intelligent et fin, suggestif et authentique. Tu as parfois des accents d'une maturité bien étonnante! Preuve s'il en fallait que la valeur n'attend pas le nombre des années et que le talent est un don inné!
J'adore "les oreilles mangées", "ce bruit... maraudeur", et "mort depuis un an, un an et jamais plus etc...". Le titre est génial, mais je ne suis pas sûre que le jeu de mots était indispensable...
Deux bricoles:
- l'odeur de charogne: sans s
- la tache immortelle: serait plus respectable avec un accent circonflexe...

Avec les félicitations de l'unique membre du jury!
Narwa Roquen,le temps demeure et meurt pourtant...

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Netra  Ecrire à Netra

2009-06-17 21:59:00 

 Fautes corrigées ^^Détails
*complètement violet à cause des compliments*
... par contre, l'Ankou n'est pas la Mort, c'est son valet, son passeur. Et on ne sait jamais si c'est une fille ou un garçon, c'est le dernier mort de l'année (ie avant le 31 octobre minuit) mais on le représente souvent avec un costume masculin, parce que le chapeau couvre mieux le visage que la coiffe ^^
Quant au mi mineur, ça c'est un beau compliment, parce que toute la musique traditionnelle bretonne est composée dans cette tonalité !!!
Netra, faut vraiment pas avoir de poumons pour dire ça sans problème !

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Netra  Ecrire à Netra

2009-06-17 22:10:21 

 Ah ouais...Détails
Une seule phrase, et pas de virgule, mazette !!!
Mais au final, ça manquerai presque... Je veux dire, des fois c'est juste comme un point tout simplement omis, pas comme une phrase entière mais bon.

L'histoire, pour le coup, est assez facile à deviner, le suspense tombe vite mais comme la phrase n'est pas finie, on continue ^^ Tu remues pas mal, avec cette mère dévouée à son fils jusqu'à la mort. C'est amusant, d'ailleurs, sans thème imposé, les 3 textes tournent autour du même thème... C'est l'effet "phrases de 30 bornes ???
Netra, faut vraiment pas avoir de poumons pour dire ça sans problème !

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2009-06-17 22:24:02 

 WA - Participation exercice n°62Détails
Un acte de pure piraterie!

------------

STATION DE PARIS APPELLE STOP SOMMES PEU NOMBREUX STOP AVONS BESOIN AIDE STOP APPEL TOUTES STATIONS STOP EMEUTES PILLAGES MONSTRES STOP PLUS DE WEB PLUS DE COMMUNICATION STOP ESSAI CODE MORSE STOP MEILLEURES CHANCES DE PASSER TRAVERS BROUILLAGE STOP ATTENDONS REPONSE TOUTES FREQUENCES STOP STATION DE PARIS A TOUTES STATIONS FIN

PARIS CALLING STOP ARE VERY FEW STOP NEED SOME HELP STOP CALLING ALL STATIONS STOP RIOTS PLUNDERINGS MONSTERS STOP NO MORE WEB NO MORE COMMUNICATIONS STOP USING MORSE CODE STOP BETTER CHANCE TO PASS THROUGH JAMMING STOP AWAITING ANSWER ALL FREQUENCIES STOP PARIS CALLING ALL STATIONS END

STATION VON PARIS RUFT STOP SIND WENIG ZAHLREICH STOP HABEN BEDÜRFNIS HILFE STOP AUFRUF ALLE STATIONEN STOP AUFRUHRE PLÜNDERUNGEN MONSTER STOP WEB UND MITTEILUNGEN KAPUTT STOP VERSUCH KODIERT MORSETELEGRAFIE STOP BESSERE CHANCEN, DURCH STÖRUNG ÜBERZUGEHEN STOP WARTEN ANTWORT AB ALLE HÄUFIGKEIT STOP STATION VON PARIS AN ALLEN STATIONEN ENDE

ESTACIÓN DE PARÍS LLAMA STOP SOMOS POCO NUMEROSOS STOP TENEMOS NECESIDAD AYUDA STOP LLAMADA TODAS LAS ESTACIONES STOP MOTINES SAQUEOS MONSTRUOS STOP MEJOR OPORTUNIDADES DE PASAR A TRAVÉS DE INTERFERENCIA STOP ESPERAMOS RESPUESTA TODAS LAS FRECUENCIAS STOP ESTACIÓN DE PARÍS EN TODAS LAS ESTACIONES FINAL


M

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Netra  Ecrire à Netra

2009-06-17 22:32:12 

 3/4Détails
c'est le nombre de langues que je savais lire ^^ Par contre AAAAAAAh quelle horreur cette "FIN" en allemand on dit ENDE !!!!!!!!!!!!

Sinon... Ben si on considère les stop comme des points, on peut pas dire que l'exercice soit respecter, sinon au contraire il l'est parfaitement ^^
En tout cas, j'ai bien rigolé ;p
Netra, faut vraiment pas avoir de poumons pour dire ça sans problème !

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2009-06-17 22:40:34 

 Commentaire Eltanïn, exercice n°62Détails
Tu as vaillamment relevé le challenge, au prix sans doute de quelques apnées et d'une bonne prise de tête, félicitations! L'histoire est cohérente, et dans ce moment unique de la vie de ton héros, le monologue ininterrompu trouve une justification parfaite. Pas facile d'écrire une histoire en racontant le présent en même temps et avec cette contrainte absurde de ponctuation... Mais tu as réussi, bravo! L'idée est originale et c'est écrit de telle sorte que le lecteur se demande si ton héros est innocent, fou, mégalomane, visionnaire, victime, halluciné, génial... En tout cas, on est embarqué!

Sur le plan technique, tu as réussi un exploit mais en fait tu t'es créée à toi-même des contraintes supplémentaires... Dans un monologue sans ( ou avec peu de ) ponctuation, tu as le droit de prendre des libertés avec la grammaire et de juxtaposer des morceaux de phrases sans coordination ( exemple: je suis allée le voir il n'était pas là je me suis dit c'est pas grave). Ta succession de coordonnées à la fin du texte a dû être épuisante à écrire... Le problème c'est que ça se sent et que c'est épuisant à lire aussi parce qu'on est obligé de garder en mémoire le début si on veut donner du sens aux "dont" et aux "que"... Tu peux écrire la même chose beaucoup plus librement! Quand tu écris "académique", tu es soumise à toutes les règles, et je sais que tu les respectes très bien. Mais tu as le choix d'écrire différemment, d'inventer un style particulier avec tes propres règles, tant que tu es dans la cohérence. James Joyce, dans "Ulysse" ( je sais, c'est un pavé, mais ça vaut vraiment le coup), a multiplié les expériences d'écriture. On peut ne pas aimer, mais je trouve que ça ouvre des horizons...


3 bricoles:
- sur la première ligne, les "s" ont un peu vagabondé: c'est "une à une" et "lumières"
- "j'attendrai ainsi qu'ils rentrent": oui, s'ils viennent de sortir à l'instant. Sinon, c'est "qu'ils entrent"
- "plus de violence et d'agressivité que n'aurait jamais pu le provoquer la plus amorale de mes pièces": si je ne me suis pas trop perdue dans la phrase, c'est "les" officiellement, mais ça ne passe pas bien; moi j'aurais dit "en"


Pouf pouf! Cette WA était passionnante! Merci de m'avoir suivie dans ce délire... Ta sensibilité empathique donne toujours à tes textes une couleur particulière, et c'est toujours un bonheur de te lire...
Narwa Roquen,pâles rumeurs et bruits de soie

Ce message a été lu 6106 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2009-06-17 22:48:40 

 Commentaire Maedhros, exercice n°62Détails
J'ai bien ri! L'idée était bonne... Maedhros, le roi du contre-pied, de la troisième porte, celle que personne n'a vue...
Mais pour de vrai, tu parles cinq langues?
Narwa Roquen,??? stop!!!

Ce message a été lu 5946 fois
Netra  Ecrire à Netra

2009-06-17 22:53:05 

 y'en a que 4... Détails
Français, anglais, allemand, espagnol... Narwa, tu fatigues !!!
Netra, faut vraiment pas avoir de poumons pour dire ça sans problème !

Ce message a été lu 7099 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2009-06-18 12:41:39 

 Faut suivre...Détails
Si tu relis les messages tu t'apercevras que Maedhros parle l'italien couramment...
Narwa Roquen,qui n'en parle que trois, plus des bribes d'elfique, mais qui murmure à l'oreille de pas mal de bestioles...

Ce message a été lu 6971 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2009-06-18 12:57:31 

 Je n'ai pas tant de talents...Détails
... malheureusement.

Je me débrouille +/- bien dans trois langues y compris ma langue maternelle. Pour les autres, je suis monté sur la tour de Babel!

M

Ce message a été lu 6895 fois
Netra  Ecrire à Netra

2009-06-18 14:03:38 

 mon oeil !!!Détails
*Narwa, c'est bête, je parle italien ^^*
(bon, OK, plutôt mal, mais quand même !!!)

Par contre il peut s'être planté dans son espagnol, ça j'en saurais rien ^^

Sinon, 3 langues, c'est déjà bien plus que la moyenne nationale, alors soyons en fiers !!!
Netra, *ne pas choisir non plus le japonais... ou le breton, évidement !!!

Ce message a été lu 7221 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2009-06-21 18:36:29 

 Flatline.Détails
Un texte vraiment excellent. J’aurais aimé pouvoir l’écrire mais mes racines bretonnes sont par trop incertaines. J’aime vraiment le rythme hypnotique imprimé par les bruits du blafard attelage, la course ininterrompue au sein des ténèbres, cette sensation de proximité inquiétante et incoercible. L’absence de ponctuation renforce la force de ces pensées délétères et mortifères qui stagnent comme ces immenses nappes de brouillard sur la lande déserte où rôdent des sortilèges qui peuvent enfanter les peurs les plus ancestrales.

On dit que la terre de Bretagne est imprégnée de magie. Tu as parfaitement réussi à rendre palpable cette impression de permanence intemporelle de ce marcheur des noires lisières, ce frôleur de mort qui vient récolter sa sinistre moisson.

M

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2009-06-21 19:05:26 

 Le bourreau ne frappe qu'une fois.Détails
L’angle de l’histoire est intéressant. Les derniers instants du condamné qui se les imagine avant de les vivre réellement. Ces idées qui dérivent du prosaïque (la cellule, les gardiens, la place de grève ou ce qui en tient lieu, la famille...) vers le symbolique (la métaphore de l’immortalité, la complainte du génie incompris...).

L’absence de ponctuation, dans ce récit, correspond bien à cette pensée quasi frénétique qui s’empare du futur supplicié. Quelques tournures de phrases sont un peu en dissonance avec l’époque dans laquelle il me semble que tu as situé l’histoire. Mais cet exercice était assez compliqué et tu t’en es bien sorti.


M

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2009-06-21 19:34:30 

 Le parfum de l’amande amèreDétails
Une histoire tragique. Une histoire horrible avec cette force du destin qui broie irrésistiblement ceux qu’il a désignés, en les menant à leur perte à chaque pas qu’ils font. Une histoire toute simple, comme l’est également le meurtrier, ou du moins comme les yeux d’une mère voit souvent son enfant meurtrier. Si elle soustrait son fils au châtiment des hommes, elle lui ouvre néanmoins les portes du Ciel.

La narration est impeccable et tu as trouvé le ton juste pour décrire les sentiments qui ont assailli cette mère, cette fidélité absolue à ce que son enfant a été et à ce qu’il aurait pu être si le sort en avait décidé autrement, sans cette inéluctabilité des évènements qui ont conspiré à le nuire. On imagine cette mère murmurant ces paroles alors que son fils s’endort, sans doute empoisonné par ce lait d’amande (?). Les souvenirs d’une enfance entre gris et bleu, pas forcément loin d’être heureuse, sont dépeints en touches pastel sensibles, avec cette pudeur maternelle qui voile l’horreur commise par son enfant, auquel elle trouve des circonstances atténuantes. Il a été bien sûr le jouet des évènements, peut-être même celui d’un démon paternel à demi-esquissé.

En lisant, j’ai l’impression qu’une baguette magique a effacé toutes les ponctuations tant le rythme est fluide, aéré : elles découlent naturellement des respirations du texte. Une façon élégante de marquer l’essai.

M

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Maeglin  Ecrire à Maeglin

2009-06-23 13:11:11 

 Participation WA62 [explicit content]Détails
Monologue comme si t'avais quelque chose à te dire et qu'en même temps tu le dises aux autres c'est tordu fourbe limite ce que tu veux mais c'est pas de l'écriture votre truc si j'avais un peu d'humour je dirais que je suis pas trop joyce pour donner en spectacle le fond de mes pensées genre mauvais poète soliloque humaine tu écris ce que tu ne penses pas et inversement tout pareil pour garder un semblant de contenance ça ferait trahi par l’essentiel j’ai fini par n’aimer que le dérisoire ou l’utile tous deux plus proches de l’évidence alors qu'il faudrait lire pain chocolat déodorant courgettes PQ Javel chocolat beurre chocolat acheter des clopes et repasser au pressing ah mais je vous avais prévenu se mettre en prise directe avec le reptilien ça peut décevoir l'auditoire et je vous épargne le pire du style seins lourds vulgaire excitante finalement pourquoi pas la trousser surprise entre deux rayons quand le poète aurait plutôt chié un possible équivoque au détour du néant qui sonne quand même un peu mieux excusez-moi merci et j'en ai plein d'autres je suis disponible faut juste me chercher un peu et puis arrêter de m'amputer de la ponctuation quand je réfléchis c'est vrai quoi je pense plutôt par saccades qu'en continu c'est plus du sperme que de l'urine ce que je vous balance à la gueule symboliquement parlant alors rendez-moi mes virgules mes exclamations mes points et le plus important mes interrogations et j'arrêterais de faire de l'inconvenant à moins que vous vouliez qu'on se glisse deux minutes dans mon esprit sale vindicatif brillant résigné en lutte et je serais là à te donner une petite leçon d'existence pour qu'enfin tu me détestes presque autant que tu m'aimes c'est-à-dire sans savoir donc sans tricher tout dans l'émotion le ressenti le non-dit qui en dit long sur ce qu'on ne parviendra jamais à atteindre oui je te cause regarde-moi j'ai besoin que tu sois là pour me parler c'est donnant-donnant ce petit exercice de non-style tu poses les règles je les transgresse et on se prend au jeu tu n'imaginais tout de même pas un monologue tranquille calibré homme seul face à l'océan ou une connerie dans le genre pour midinettes tu sais bien que je ne donne plus trop dans la pige fadasse sauf si une gentille demoiselle me le demande et je vous dois bien quelques débuts d'histoires pour le temps où je m'étais absenté alors ne m'en voulez pas de monologuer à tort sur mes travers pour l'égoïste pervers raffiné plaisir de vous y trouver en face juste vérifier encore une fois qu'on s'aime je sens ton parfum sur moi désirable après vous de l'écrire aubergine sans remord une étoile et je file.
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Netra  Ecrire à Netra

2009-06-23 19:13:46 

 Ah vouiDétails
Ben vu comme ça... Ah c'est respecté, y'a rien à dire, et t'es plutôt original, tu nous causes pas de la Mort ^^
ça m'a bien fait marrer, tes parallèles de la mort qui tue, c'est un texte drôle à lire, à défaut de grande poésie
Netra, enfin en vacances !!!

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2009-06-23 23:29:22 

 Commentaire Maeglin, exercice n°62Détails
Surréaliste... On pense tout de suite à André Breton et à l’écriture automatique... Avec une touche de Prévert ( sans raton laveur), la fierté presque douloureuse d’un danseur russe dont le salut ne se prosterne jamais, même devant le tsar, et la pudeur sauvage du chat, si je veux quand je veux je ronronne mais j’ai la griffe prête...
C’est un texte attachant, comme tout ce que tu écris ; les mots appellent les mots, la pensée court, fluide malgré les apparentes ruptures, et même sans ponctuation l’émotion est présente dans chaque ligne...
Quelques babioles ( je suis là pour ça) :
- soliloque humaine : humain
- j’arrêterais de faire... et je serais là... : logiquement ça devrait être au futur
- ne m’en voulez pas : ne m’en veuillez pas
- remord : remords, même au singulier


Quand je trouve une mouche qui se cogne sans arrêt contre la vitre, je lui ouvre la fenêtre. Tu as trouvé la sortie tout seul comme une étoile filante, et c’est un soulagement.
Narwa Roquen,qui aime bien les aubergines

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Maeglin  Ecrire à Maeglin

2009-06-24 08:42:59 

 BabioléicultureDétails
1) Fiche de révision impérative sur l'emploi du futur et du conditionnel
2) Merci pour les retouches... sur remords c'est un vrai rappel, sur "ne m'en voulez pas" c'est une petite découverte!
3) Soliloque humaine: j'irai jusqu'à la faute d'accord pour justifier mon calembour (pas le meilleur ceci dit)...

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2009-06-24 13:22:00 

 Désolée...Détails
... j'ai complètement raté le calembour! Mais tu as raison de le garder, dans le contexte il est parfait!
Narwa Roquen,mais où avais-je la tête?

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2009-06-28 09:18:15 

 Commentaire EltanïnDétails
Ben justement, contrairement à Roquen mais peut-être parce que je n'ai pas lu le pavé de référence, je préfère ce texte où la ponctuation n'est pas juste enlevée mais remplacée par des coordonnées, ça me semble plus naturel, et tant pis s'il reste 4 ou 5 virgules!

Très joli texte, belle performance, avec une belle idée aussi de poète maudit, j'adore!

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2009-06-28 09:21:38 

 Commentaire MaeglinDétails
J'adore.
Que dire d'autre? Connexion directe avec le reptilien, ça ressemble à ça, en effet, et le résultat est excellent! Par ailleurs, j'aime beaucoup le "monologuer à tort sur mes travers" :)

Elemm', quand c'est bon, faut pas en parler, faut en manger!

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2009-06-28 09:24:09 

 Commentaire MaedhrosDétails
Tiens, un Maedhros court! Hi hi hi :)

Fallait juste y penser.
Quant à l'italien, c'est pas parce qu'il était dans un précédent texte? Perso je ne parle ni italien ni espagnol alors, j'peux pas dire... Mes notions d'allement ont fui au vent, me restent les langues de Molière et de Shakespeare, c'est déjà pas mal... Et trois gouttes de créole débutant :)

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