| ||
De : Estellanara Page web : http://estellanara.deviantart.com/ Date : Mercredi 28 octobre 2009 à 11:45:54 | ||
Ton portrait du type infect et content de lui est réussi au début du texte, avec le langage familier qui va bien et un look miteux. Je le trouve parfaitement antipathique durant tout le texte. Par contre, la fille reste à peine ébauchée et sert juste d'alibi pour mettre en scène le bonhomme. Tu amènes astucieusement le tremblement de terre avec le comportement de la voiture. Comme souvent, les mots dans une autre langue provoquent une impression d’exotisme. Pareil pour les nombreux détails précis sur la ville. On a l'impression d'y être. L’image « La mer se retirait, se ramassant sur elle-même comme un chat qui va bondir. » est particulièrement parlante. Par contre, j’ai trouvé curieuse l’accumulation des métaphores (« comme une vieille femme fatiguée »...) d’après, toutes dans le même registre. Le discours froid et insensible est ici un commentaire journalistique. Bizarre, j’avais plutôt l’impression que les journalistes faisaient dans le sensationnel et donc s’efforçaient de faire vibrer notre corde sensible avec des « ici règne l’horreur », « des gens hurlent, pleurent ». La construction des souvenirs entre parenthèses est intéressante. Je n’ai pas trop vu où allait le récit. Et je n’ai pas compris la dernière scène où le personnage change brutalement d’attitude. Un instant, il s’en fout totalement des gens qui souffrent, des corps ou des bouts de corps, l’instant d’après, le voilà transformé en sauveur... De plus, on a l’impression que c’est à cause du coup de fil de son patron. Est', patraque et mal lunée. Ce message a été lu 6739 fois | ||