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De : Narwa Roquen Date : Jeudi 5 novembre 2009 à 21:40:47 | ||
Voilà un récit rondement mené, sans temps mort. Tu es vraiment dans le style de la nouvelle, concis, précis, alerte, allant à l'essentiel. Le thème est classique, mais il est traité avec justesse, réalisme et acuité. La présentation des personnages, intriquée avec le début de l'action, est astucieuse. Mention spéciale pour la manière dont tu fais parler ton narrateur, à croire que tu as passé ton enfance à Rodez dans l'arrière-salle d'un bistrot... Ou alors, c'est de l'empathie à l'état pur, une grande qualité pour un auteur. Tu décris bien la progression de la tentative d'adaptation à l'état de nouveau riche. L'homme qui se coupe petit à petit de sa vie d'avant, le regrette mais ne peut pas revenir en arrière, la femme qui, comme toujours ou presque, privilégie sa famille et n'hésite pas à renoncer à la facilité de l'argent. Deux points sont un peu surprenants sur le plan de la cohérence: - 300 m²: et pas de personnel de maison? - l'adolescent suit sa mère sans discuter alors que la veille encore il lui fermait la porte au nez. Pourquoi pas, mais une petite phrase d'explication serait la bienvenue. OK, je chipote. C'est un texte excellent: un autre! Un autre! Narwa Roquen,clap clap clap! Ce message a été lu 6633 fois | ||