| ||
De : Narwa Roquen Date : Lundi 18 janvier 2010 à 22:43:11 | ||
Ca commence par un titre que seul Maedhros pouvait écrire... Et puis ça coule (de source), c'est estampillé griffé goûté et approuvé - le coup de patte. La consigne se trémousse de joie et le lecteur se dit: bon, Maedhros va bien, enfin une bonne nouvelle... L'apologie de l'orgueil revisitée façon SF mystique... L'infini est toujours plus près qu'on ne pense... Et pour être plus que le premier entre ses pairs, la damnation, pourquoi pas? La commentatrice en titre est obligée de couper les vibrisses en huit, on l'a mise là pour ça... Il n'y a pas de faute de métrique, les rimes sont excellentes. Mais le 1° vers est un peu bancal, avec sa fausse césure au milieu d'un mot... Et si tu disais " A l'heure du réveil, quand j'ai ouvert les yeux...": c'est presque pareil, mais... Idem pour le 2° vers du 1° tercet "laissant à ma suite..."; ça oblige à appuyer le e muet en plein milieu du vers... Et si tu disais "laissant derrière moi..." C'est pareil, mais... Et enfin, juste une virgule... au lieu de "En vain ai-je cherché la mystique fontaine Chantée par le berger la sainte cantilène, Qui..." Je dirais: "En vain ai-je cherché la mystique fontaine Chantée par le berger, la sainte cantilène Qui..." C'est absolument pareil, mais... Ce sonnet est d'un classicisme parfait, et je pense que Baudelaire ne le renierait pas. Il est d'une beauté fatale, romantique en diable ( évidemment), et avec cette fierté désespérément pudique qui n'appartient qu'aux slaves, qui ne se sont jamais prosternés, même devant le tsar... Narwa Roquen, c'est si bon... Ce message a été lu 8373 fois | ||