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De : Narwa Roquen Date : Vendredi 9 avril 2010 à 23:23:12 | ||
Une fois de plus ma consigne se tortille pour trouver sa place dans ce thriller halluciné. Décrire une scène de folie chez un homme atteint de locked-in syndrome, ça s’apparente quand même sacrément à de la provocation ! D’autant que sur un site nommé Cercle de Faëries, quand le héros dit qu’il a vu le Diable, on a tendance à le croire... Mais bon, tant pis pour ma scène de folie passagère... Le pire c’est que je te sais capable de me glisser ça ailleurs, quand je m’y attendrai le moins... Tu baguenaudes un peu, dans ce texte ; tu flânes, tu prends ton temps. Entre les deux mon coeur balance, comme dans la comptine. Il y a une succession de passages forts, l’oiseau de feu, le restaurant, les premiers moments du héros après la fusillade, et bien sûr, la scène finale, avec la présence récurrente de ce petit garçon, allégorie du destin, regret de l’enfance du héros ? Dans tout ça, on s’égare un peu, puis on revient à l’histoire. Il paraît que c’est une nouvelle tendance, maintenant, de quitter le concept abrupt de la nouvelle pour faire des mini romans d’une cinquantaine de pages. Ca te conviendrait bien. J’ai failli te reprocher un manque de cohérence quand tu mets quatre unités de police pour un simple braquage. Mais comme dans la vraie vie une mère commandant de police à Marseille a fait déplacer douze hommes pour arrêter une bande d’ados qui avaient insulté sa fille... je n’ose plus rien dire ! L’histoire en soi est vraiment effrayante, et bien menée. Les Dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre, il est logique que le Diable en fasse autant. C’est bien écrit, quoiqu’un peu vite... Tu verras le nombre de bricoles... Perversement, tu nous montres un héros plutôt sympathique pour qu’on compatisse un peu plus à ses malheurs... Bricoles : - Je débouche sur premier rond-point : oubli de « le » - Le moment où je ne pourrai plus lutter : le récit est au passé : pourrais ; idem : je me livrerais - Le dernier rond-point d’accès vers l’hypermarché : « le dernier rond-point » suffit - Des yeux trop grands lui mangent son visage : bof. Tu as besoin du « son » pour la suite ; et le « lui » sert au rythme ; pourquoi pas « dévorent son visage encadré » ? - Les images violentes qui hante : hantent - Germain est un flic : pourquoi « un » ? - Il ne lui reste que quatre frites au fond de son assiette : même problème ; au choix : ou « lui », ou « son ». - Et une dernière gorgée de bière : « dans le verre » ne sert à rien. - Ponctualité surnaturelle : pourquoi « surnaturelle » ? - Champ bucolique : pléonasme - Il met un billet sous le sous-verre : glisse serait moins banal - Qui lui balaie son front de bovin : qui balaie son front bovin - Et bien : eh bien ! - C’est toi qui le dit : dis - A la fois pour la police : et pour qui d’autre ? - Cela commence : ça commence (langage parlé ; idem plus loin : cela fait mal - Brieffé : briefé - Il arrondi son dos : arrondit - A l’envie : à l’envi - Un chambre d’hôpital - C’était avec les forces de police : bof - Ce n’est pas à moi à le dire : de le dire - Tu te souviens de ta promesse n’est-ce pas : , n’est-ce pas - Je ne ressentirais : ressentirai - Faites le taire : faites-le taire - Je viendrais chaque nuit : je viendrai Ah tu me donnes du fil à retordre ! Cette histoire est à retravailler. Ou tu la rallonges, ou tu la raccourcis. Les deux options sont intéressantes, mais je pencherais pour la première. Et il faudrait éclairer un peu le lecteur sur le petit garçon. Tu en as rajouté dans l’édit, mais ça n’est pas très éclairant... Ce n’est pas que je crache dans la soupe, et je te remercie de consacrer un peu de ton temps pour continuer à participer aux WA, pour notre plus grand bonheur. Mais au milieu de tes fans inconditionnels qui applaudissent à toutes tes oeuvres ( et dont je suis), mon autre moi te cherche toujours des poux dans la tête pour la simple raison que tu es capable du meilleur. Narwa Roquen,toujours madame plus Ce message a été lu 7500 fois | ||