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De : Narwa Roquen Date : Dimanche 20 juin 2010 à 23:34:16 | ||
C’est diablement original ! Je ne connaissais pas la co-pathie, mais le terme est bien trouvé. Même grande lectrice de fantasy et de SF, et donc habituée à être confrontée à des hypothèses plus qu’improbables, j’avoue avoir été un peu soufflée... Le concept est très déstabilisant – ce qui par ailleurs le rend savoureux -, c’est une forme particulière d’ubiquité, une ubiquité sensitive en quelque sorte. L’exercice était périlleux, mais tu as un équilibre de funambule et tu t’en sors très bien. La progression du désordre mental du héros suit un cursus classique (insectes, animaux, humains), mais la manière de l’aborder est déjà suffisamment atypique ! La fin est abrupte mais bien trouvée. Une nouvelle vie... qui sait ? Le titre en revanche m’a laissé sur ma faim... Bricoles : - et pris une grande respiration : prit (en plus, s’il prend, c’est une inspiration) - allez suivre : aller - et sans sa confiance en son Maître : la phrase est un peu bancale : il n’en manquerait pas un morceau ? - et qu’il se rependait : répandait ? - un gène, c’est sur un chromosome ; une gêne, c’est un déplaisir - se fut fini : ce - de ces beautés un peu vulgaire : vulgaires - d’instants d’éternité (sans s ) en infinis : le rythme n’est pas bon ; il faut quelque chose après infinis, 2 ou 3 pieds. Eh oui, même en prose, le rythme compte. - Entrain de faire : en train ; l’entrain, c’est autre chose - Brulants, brulure : brûlants, brûlure - La séance repris : reprit Tu as fait de gros progrès en orthographe, félicitations ! En revanche je trouve un peu dommage que tu aies distancié en racontant ça à la 3° personne. Essaie de le réécrire en « je ». Ca choquera davantage, mais ça sera beaucoup plus fort, et quitte à faire de l’horrible, autant aller jusqu’au bout. Du coup forcément il y aura plus de sensations directes, plus de phrases syncopées, le lecteur sera pris dans une spirale infernale et beaucoup plus bousculé. La plupart adore ça, et pour ceux qui n’aimeraient pas, tu resteras malgré tout... inoubliable ! Evidemment ce genre de texte mobilisera toute ton énergie disponible, je te conseille donc de l’écrire chez toi, dans le calme... Narwa Roquen, toi, si les petits cochons ne te mangent pas... Ce message a été lu 7199 fois | ||
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