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De : Maedhros Date : Dimanche 10 octobre 2010 à 10:54:13 | ||
Très joli conte dans un décor de nuit et de brouillard. Une histoire d’amitié pure et idéale à un âge qui permet toutes les audaces. Le mal est donc cet oncle qui semble vouer une haine viscérale aux parents d’Emma. Tu as forcé sur le trait en donnant peu à connaître de ses motivations, ce qui crée un certain malaise. Mais le conte autorise ce genre de raccourci : le méchant fait de méchantes choses du simple fait qu’il a le statut de méchant. A mon avis, le bien est représenté par Emma. Elle discerne ce qui est bien et ce qui est mal (donc elle fait le bien) et sauve son ami qui lui est l’innocent, celui qui n’a fait aucun mal L’adjonction de la fée confère une dimension onirique supplémentaire et je pense qu’elle est l’instrument du Bien. La récompense de l’action d’Emma qui a volé au secours de son ami. En enlevant cette fin magique, le simple fait qu’elle ait agi ainsi la qualifierait pour être une « bonne personne ». Il y a de belles images qui prennent leur essor dans ces lignes quand les deux enfants rêvent à l’unisson. La narration emprunte quelques fois le ton enfantin qui sied au conte même si à d’autres endroits, elle utilise certaines tournures qui semblent le destiner à des lecteurs plus âgés. Le titre est bien trouvé et possède ce petit côté énigmatique qui renvoie aussi au conte. Pour l’accord du verbe, je crois que le fait que les deux mots « guerre » et « stupidité » soient unis par la conjonction « et » justifie l’emploi du pluriel. M Ce message a été lu 8184 fois | ||