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De : Narwa Roquen Date : Jeudi 10 fevrier 2011 à 23:42:04 | ||
Arf aargl gloups... Ca part comme une histoire gaie, le premier verre rend joyeux, imaginatif, convivial... Et plus on boit, moins c’est drôle, pour finir dans une haine désespérée... La progression est bien menée, le rythme de plus en plus haché, les mots qui se mélangent à la limite du sens, tout ça donne un peu le mal de mer... C’est un poème très impressionniste, même si la lumière crue des néons a remplacé la brume légère des aubes naissantes... La métrique : Certaines césures sont acrobatiques, bon, mais surtout le 3° vers de S1 n’a que 10 pieds. Pour arriver à 12, sur beaucoup d’autres, tu as condamné au silence de pauvres « e »qui auraient eu leur pied à dire... Ex : taverne, veille, cervelles, boivent, cynique, infortune, donnent. Les rimes : Toutes masculines sauf la première, qui n’est féminine qu’à l’oreille, et dont la coupure est diablement osée ( moi qui hésitais sur mon cour-age !), et une vie toute seule à qui répond une masculine. Mais telle que tu la racontes, c’est une histoire de mecs. Malgré tout, quelques rimes sont approximatives (sots/eau, trop/ beaux). Par ailleurs : - git : gît - poivraux : poivrots - 2 fois « sots » - Compagnons d’infortune de ces idiots : ne serait-ce pas plutôt « compagnon » ? - Quant à « quand broisie » ce n’est plus de la rime coupée, c’est du jeu de mot à la surenchère... gonflé ! Si tu avais le temps, je te dirais bien de le retravailler un peu. Ca fait quand même un peu « jeté là ». Alors, oui, l’ivresse, la déchéance et tout... mais là on voit les ficelles de tes marionnettes, ça gâche un peu le plaisir. Ca serait mieux si ça avait l’air négligé et qu’en creusant un peu on découvre que c’est loin de l’être... Narwa Roquen, sans colère et sans rancune, mais jamais sans passion Ce message a été lu 8116 fois | ||