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De : Narwa Roquen Date : Mercredi 11 janvier 2012 à 23:17:49 | ||
Quelle histoire ! Gigantesque et démesurée, comme sa planète d’origine. Manichéenne. Le blanc et le noir, le paradis et l’enfer, la vie et la mort. Bercés par la luxuriance bienheureuse du 1° épisode, on s’extasie, on s’habitue, on s’abandonne... Et plus dure est la chute, et plus douloureuse la désillusion, quand tu nous fais vivre le quotidien de tes héros, échappés de leur enfer natal pour gagner un paradis qui va se transformer en un nouvel enfer, cette fois-ci mortel... Les deux parties sont aussi opposées que le jour et la nuit. On commence par la lenteur immuable de l’éternité, le présent est au présent, le passé est au passé, tout est dans l’ordre des choses, structuré, prévu, sans faille et sans défaut, c’est le Paradis, la perfection extrême. Tout est bien. La seconde partie nous plonge dans le chaos. Ruptures de rythme, changements de temps, l’ « après » au présent précède l’ « avant » au passé ; le lecteur s’affole, halète, se fige dans une angoisse hypnotique, pris dans un tourbillon de violence où les entités monstrueuses ne sont pas moins folles que l’orgueil humain, incapable de se résoudre à l’humilité. Cruauté suprême, raffinement pervers, craignant sans doute que le lecteur ne se distancie trop de toutes ces morts anonymes, tu parachèves le tout en nous faisant vivre l’horreur dernière des héros de la première heure, fauchés au moment même où leur dernier rêve se réalise... avec la bénédiction du Pouvoir en place, qui de tout temps ne recule devant aucune atrocité pour se maintenir. Le contexte SF m’a tout simplement bluffée, que ce soit la description du monde d’origine, celle de la planète géante, de l’attirail militaire, des entités monstrueuses... sans parler de l’accouchement, vraiment impressionnant ! Bricoles : I - intempérie climatique : redondant - l’échelle de la taille de l’Univers : « de la taille » n’est pas indispensable - Qui avaient toujours su : ont - Son prix était : est - ... les tendres épis sans répit : ça sonne bizarre - Les étoiles qui brillent du firmament : au - Quand Vee lui avait confié : lui a confié ; idem : le test s’est avéré, elle attend - Quand les employés pénétrèrent : avaient pénétré, ou mieux « étaient entrés » - Nerve : 3 fois, et puis elle devient « Verne ». Perso, je préfère Verne. - Quatre vingt pages : quatre vingts pages (mais quatre vingt deux pages) - Elle a coupé court en précisant qu’il y a ... et quelle ignorait : ignore - On les avait appelées ainsi : on les a II - A qui avaient-ils eu affaire : ont-ils - Les arracher à la gravité la planète géante : de - Culminait une hauteur : à - Se matérialisa à quelques millimètres... séparée par moins d’un millimètre - Ce qui faisait Armstrong un être : d’Armstrong - Le major Armstrong monte bord : à - Une multitude de régiments de ligne traditionnel : traditionnels - A exhiber gri-gri, amulettes : au pluriel grigris ou gris-gris - Parentalité, eux qui sont nés : étaient - Leur code génétique a été... sélectionné : avait - Elle l’aurait pour elle..., quand le bébé viendrait : elle l’aura, viendra - D’autres qui ... amplifie la sécrétion : amplifient - Anagène : dans les dictionnaires que j’ai consultés, c’est un adjectif (à suivre) Narwa Roquen,qui s'accroche Ce message a été lu 7012 fois | ||
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