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De : Maedhros Date : Mercredi 28 mars 2012 à 16:41:28 | ||
Même si ta chanson est beaucoup moins noire que la mienne (et encore, tu n’as pas vu la réécriture que j’en ai faite, suite aux problèmes de pieds douloureux signalés), elle est doucement mélancolique. C’est un printemps tout en nuance, les oiseaux chantent sans doute la nouvelle saison mais il y en a un qui chante tout seul et pas forcément vers le nouveau soleil. Il y a en même temps une liberté totale qui souffle sur ces lignes. Comment aimer et ne pas capturer ? Comment aimer sans penser au lendemain ? Un amour qui esquive, repart et revient sans entrave. Mais l’amour un jour laisse place à l’absence. Et l’absence fait naître la nostalgie sans rancune ni rancoeur. Enfin presque car il y a le dernier couplet. Le couplet où sous la plume pointe l’épine,. Oh non pas une épine cruelle comme les roses en possèdent. Non, un épine discrète, qui perce à peine la surface. S’il n’est pas revenu, c’est qu’il a décidé de rester.... ailleurs ! J’aime bien le vers : « Ce que l’on n’a pas eu ne peut être une perte », et le refrain qui m’a rappelé une très vieille chanson de Dalida. Toujours des mots, rien que des mots. Il y a un point commun entre nos chansons, c’est l’image de l’étoile filante qui traverse l’univers et en bouleverse les lois. Au niveau métrique, refrain en 4x4 et couplets en 12-4-12-4 avec rimes alternées de bout en bout en respectant masculines et féminines. Cela instille un rythme plaisant et fluide, qui va bien à l’oreille (bien mieux que ma ritournelle rouillée comme l’a dit Netra). Il n’y a que le 1er où j’ai compté (mal sans doute) 13 pieds sauf si tu voulais porter malheur à celle qui chante ! M Ce message a été lu 6732 fois | ||