| ||
De : Narwa Roquen Date : Samedi 30 juin 2012 à 14:44:09 | ||
Ca commence à ressembler à quelque chose! Très bien, le Nous royal. Juste deux bricoles: - en aucun cas les Signes ont mentionné: n'ont mentionné - doit donc voir jour: voir le jour Quant à ton problème pour la 109, ce ne sont pas les solutions qui manquent. D'abord il faut remarquer ( et Orson Scott Card le rappelle dans "Personnages et points de vue" qu'inclure dans nos histoires des personnages trop ressemblants à nos proches est le meilleur moyen de se fâcher avec eux... Mais, outre cela, quand l'auteur est trop impliqué affectivement avec un de ses personnages, il ne jouit plus de sa liberté pour faire évoluer l'intrigue. Donc... je te conseille d'examiner ce qui, dans ton histoire, vaut le coup d'être raconté. Un personnage intéressant, un Monde original, une situation particulière... en te posant toujours la même question: "qu'est-ce que je veux dire au lecteur?" Le lecteur est marqué par un texte où il se demande " qu'aurais-je fait à la place du héros? Comment aurais-je survécu dans ce Monde? Est-ce que je suis d'accord avec la thèse défendue par l'auteur?" Si tu trouves un élément pour lequel tu as envie de te battre, tu réécris tout en te centrant sur lui. J'entends par là repartir à zéro devant ta page blanche, sans chercher à garder une phrase. Si la phrase est juste, elle reviendra. Si au contraire ce n'est finalement qu'un joli souvenir... eh bien mais nous avons tous dans nos tiroirs des histoires qu'on prend plaisir à relire pour soi tout seul mais dont on sent bien qu'elles n'intéresseraient personne d'autre... Et puis quelquefois, après dix ou vingt ans, le détachement vient... et l'histoire mêlant souvenir et fiction s'écrit presque toute seule... Narwa Roquen,au four et au moulin... Ce message a été lu 6725 fois | ||