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De : Maedhros  Ecrire à Maedhros
Date : Samedi 29 septembre 2012 à 17:49:43
Cette histoire reprend efficacement tous les archétypes de l’héroic-fantasy de l’âge d’or : un culte interdit, la belle reine-esclave qui cache son passé, un seigneur de guerre, les contrées désertiques. Ce genre a été magnifié par des auteurs tels que Carter, Howard, Moorcock, Gemmell et tant d’autres.

Le récit est centré sur moins d’une poignée de personnages, ce qui lui donne force et dynamisme, à la manière de ces tragédies grecques dans lesquelles le destin broie ses victimes : la prêtresse, le seigneur, l’esclave rivale, le prêtre blanc. Pas un seul d’entre eux ne survivra.

A partir de caractères affirmés, tu décris un impitoyable enchaînement de circonstances, logiques et diablement bien décrites. La farouche volonté de la prêtresse prête à tout pour conserver son statut afin de restaurer le culte dévasté. Inspirée par la déesse, elle utilise les évènements pour maintenir son empire sensuel sur le seigneur de guerre qui lui est totalement soumis. Elle ourdit sans remords la perte de sa rivale. Elle se montre froide, calculatrice et cruelle mais son caractère n’aurait-il pas été façonné par son vécu particulièrement traumatisant : une mère maquerelle, ses protecteurs anéantis, sa foi dévastée et interdite, sa vie au milieu d’hommes grossiers et brutaux ?

Pourtant, la boucle est bouclée. Elle est revenue là où tout a commencé et où tout finira : dans le désert blanc. Et comme dans le dernier acte de la tragédie, tout est en place pour sceller son destin. La fin est d’ailleurs magistrale. Les deux hommes qui ont compté dans sa vie se font face et elle doit choisir. Choix cornélien. Aucune possibilité de se soustraire à ce foutu destin. Fondu au blanc.

Oui, ce n’est pas un monde de bisounours. Ton verbe est nerveux, osé, direct. Tu agrémentes le récit de détails saisissants (le poignard et sa gaine cuissarde, le venin des serpents). C’est vraiment de la dark fantasy, loin des forêts ensoleillées de la Terre du Milieu. Il y règne une atmosphère tragique, sans espoir. Tu ne le dis pas franchement, mais ce culte ne semble vraiment pas fonder sur l’amour de l’autre !

En conclusion, je n’arrive toujours pas à croire que tu la détestes à ce point. Elle veut être libre et qui peut lui contester ce droit ?

M


  
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