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De : Narwa Roquen Date : Mardi 10 decembre 2013 à 23:37:04 | ||
Tout commence par un Mur ; l’hiver viendrait-il ? Et sur ce Mur un soldat, qui lui aussi protège ses maîtres des infâmes créatures de l’au-delà du Mur. Mais la ressemblance s’arrête là. Ici les monstres sont à l’intérieur, et au dehors il n’y a que de pauvres gens. J’ai adoré, comme si souvent, l’aspect géopolitique à la fois imaginatif et cohérent. Je suis restée scotchée, comme si souvent, par ton vocabulaire en matière de structures et techniques version SF. Mention spéciale pour les 2 paragraphes « je ne sais pas pourquoi je suis différent », et le suivant « mon cas est spécial », qui fait écho au débat actuel sur le statut juridique des animaux. Dans le cas présent la question est encore plus poignante puisque, même s’ils sont traités comme des animaux, les clones humanoïdes ont parfois des comportements humains, donc ... imparfaits... Ce qui soulève les grandes questions auxquelles nos descendants auront peut-être à répondre un jour : qu’est-ce que l’humanité ? Quelles sont ses limites ? Et j’y aurais bien ajouté : quel est son sens ? Voilà de quoi passer de longues nuits d’hiver à refaire le monde autour d’un feu de bois... Bricoles : - Deux rangées de clôtures grillagées : clôture grillagée - Accents circonflexes : paraît ( x2), connaîtrai, défraîchies - C’est amplement suffisamment : suffisant - Quelques fois : quelquefois - Je ne boîte pas : une boîte, boiter - Un goût du cuivre : le goût du, ou un goût de... - Elle m’a souri et mon coeur battit plus vite : concordance des temps - Cela ne vous viendrait pas l’esprit : à - Un ordre d’un Superviseur : l’ordre - Symboles sensés être magiques : censés - Lui souriaient, lui souhaitait : souhaitaient - Des jets d’eau... gifla : giflèrent - Qu’est-ce que c’est de bordel : ce - J’atteignis enfin les faubourgs : tu as commencé le paragraphe, comme le précédent, au passé composé. Donc « j’ai atteint » et « j’ai bifurqué » - Cela signifie qu’il y encore a : inversion L’intrigue est délicieusement romantique. Quelques grammes de douceur dans un monde de brutes... Un amour impossible et oblatif sur fond de cruauté et d’injustice... La trouvaille des Capucins vaut son pesant d’or. Elle transforme une histoire froide et violente en message d’espoir et d’humanité... Je trouve ce texte très shakespearien. Quand le rideau tombe, le silence qui suit c’est encore du Maedhros... Clap clap clap ! Narwa Roquen, toujours fan! Ce message a été lu 6141 fois | ||