| ||
De : Narwa Roquen Date : Mardi 11 fevrier 2014 à 22:46:36 | ||
C’est un poème de facture classique, presque hugolien, construit en strophes de 6 vers ( aabccb), soit 2 rimes plates et 4 rimes embrassées, en 12 6 12 12 6 12. Hugo, lui, sur la même alternance de rimes, préfère 12 12 6 12 12 6. Ta construction est plus originale, plus irrégulière, plus déstabilisante. C’est plus qu’une balade, c’est presque une Odyssée, le voyage d’une vie, dont le vocabulaire soutenu s’émaille de formulations remarquables : « La distance est un temps que j’épuise en vivant » « Je ne sais si je suis voyage ou voyageur » Bricoles : - J’ai rêvé mon bonheur, une guitare à la main : le e de une n’est officiellement pas muet... et si tu mettais « la guitare » ? - tu as bien fait de changer " la foule attendait" en "la foule patientait": du coup, tu es retombé sur tes pieds! - La première et la dernière strophe sont entièrement masculines. Bon, d’accord, c’est l’histoire d’un mec... Ah, l’alexandrin...On ne s’en lasse pas, ça va bien à notre oreille... J’ai bien aimé le mirage de l’homme égaré, un petit frisson onirique dans une longue errance. L’ensemble est très poétique... Non non, ce n’est ni un pléonasme ni une redondance... Narwa Roquen, un jour le printemps viendra... Ce message a été lu 6069 fois | ||