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De : Narwa Roquen Date : Lundi 12 mai 2014 à 23:42:02 | ||
On nous a changé notre Maedhros ! Une histoire d’amour qui finit bien ? Pas le moindre assassinat, pas le moindre soupçon de perversité ? Des êtres généreux, passionnés, cherchant le bonheur à tout prix ? Certes, le background n’est pas très rose... L’idée de ce méli-mélo temporel encadré par des règles rigides est tout à fait originale, ainsi que l’attribution à chacun d’un temps de conjugaison pour son temps de parole. Au fait, cette histoire de conjugaison, ce n’est pas dans la WA 125 ? Peu importe. C’est astucieux, déstabilisant, effectivement bien preneur de tête. Mais le lecteur accrocheur se sent intelligent, bonne affaire ! Bricoles : - Un accord en ré mineur avait pincé les cordes de mon coeur et son écho ne voulut pas voulu s’éteindre : il me semble que « n’avait pas voulu » serait... en accord - Jipi le vieux avait réussi... mais j’avais réussi ( ligne suivante) - Et en me ruant sur lui... J’ai voulu me ruer... ( ligne suivante) - Et il pourra aussi recourir autres formes temporelles : « à d’autres » ou « aux autres » ? - Nous nous couperont forcément et nous seront envoyés... : couperons, serons L’histoire est complexe, mais cohérente. Le chapitre « futur antérieur » est un morceau de bravoure ! Allez, Madame Plus va encore sévir. Avec un background aussi fort, aussi riche, aussi structuré, aussi novateur, s’en servir pour une histoire d’amour, c’est romantique, c’est émouvant, c’est touchant... mais c’est dommage ! Imagine la même histoire avec une intrigue de politique-fiction, avec des terroristes, des fanatiques, des ambitieux, des dominateurs, des pervers... et là tu as un récit à nous glacer le sang ! Comme ça, c’est bien. Mais tu as le génie pour faire encore mieux. Revois tout ça dans quelques mois ou quelques années. Tu tiens la base d’une nouvelle tellement époustouflante qu’elle pourrait t’ouvrir toutes les portes. « Hé bien oui, j’exagère... Mais pour le principe, et pour l’exemple aussi, Je trouve qu’il est bon d’exagérer ainsi. » Clin d’oeil à Cyrano, qui jusqu’à son dernier souffle ne renonça jamais à son panache. Narwa Roquen, qui joue à rattraper le temps Ce message a été lu 6478 fois | ||