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De : Narwa Roquen Date : Mercredi 19 novembre 2014 à 23:08:59 | ||
Et d'abord les points-virgules c'était pour la 135, mais peu importe; il s'agit de remarques générales, applicables à tous les textes. Voici trois fois le même texte, ponctué différemment : 1 : Je l’attends, je sais qu’il viendra, un jour ou l’autre, porté par le hasard plus que par la nécessité, ainsi vont les oiseaux sauvages sur l’aile du vent, étrangers, amis. 2 : Je l’attends ; je sais qu’il viendra, un jour ou l’autre, porté par le hasard plus que par la nécessité ; ainsi vont les oiseaux sauvages sur l’aile du vent ; étrangers ; amis. 3 : Je l’attends. Je sais qu’il viendra, un jour ou l’autre, porté par le hasard plus que par la nécessité ; ainsi vont les oiseaux sauvages sur l’aile du vent. Etrangers. Amis. Le point virgule est une virgule accentuée. Une respiration dans une pensée qui suit son cours. Comme une hésitation de l’auteur. Il n’a pas la fluidité de la virgule, et il n’a pas la force du point. Il se plaît dans les phrases longues, il permet à l’auteur comme au lecteur de se poser un instant, sans contrainte et sans violence. Le point virgule est plein de tact et de douceur. A contre emploi, c’est une catastrophe. Mais dans son rôle, il est irremplaçable... Narwa Roquen, les sanglots longs des violons... Ce message a été lu 6968 fois | ||
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4 Adhérez, braves gens... - Maedhros (Jeu 20 nov 2014 à 16:55) |