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De : Maedhros Date : Jeudi 7 mai 2015 à 19:36:08 | ||
A la première lecture, je suis resté perplexe. J'ai relu à nouveau la consigne. Evidemment, elle autorisait un texte inédit, à condition de l'écrire d'abord en version longue, puis en version courte ! Est-ce que ton texte était la version étendue, comme disaient les anglais à l'époque, ou la short cut ? Je n'ai trouvé aucun indice qui m'aurait permis de conjecturer de la sorte. En tous cas, il ne s'agit pas d'une version "Director's cut" d'un texte ancien, c'est sûr. De prime abord, il s'agit de la suite de la WA 138. On y retrouve le destin des fils de Romain et de Marion, qui sont devenus plus que des frères (les bredus sont des frères jurés dont les liens sont plus forts que les liens du sang). Tu as d'ailleurs intriqué habilement la trame de l'histoire dans le paysage plus vaste, et plus présent cette fois-ci, brossé par Marion (évidemment) Zimmer Bradley, dans le cycle de Ténébreuse. Je n'avais pas percuté lors de la WA 138 (Cottman VI, damned, mais c'est bien sûr, une allusion directe à Cottman IV)! Mais autant dans la WA 138, l'allusion était ténue, autant dans la WA suivante, tu t'ébroues librement dans les lieux et personnages du Cycle, avec une vraie réussite et de nombreuses références (les tours, le Laran, les Comyn... et ne cherchez pas plus loin pourquoi il y a autant de rouquins sur COTTMAN IV. Une ascendance écossaise sans doute). Pour les plus curieux, voici un site bien fait sur le cycle : ICI Et puis, en relisant le texte, comme tu en préviens du reste le lecteur, ce n'est pas tout à fait la même histoire, ni tout à fait une autre. En fait, dans cette joute verbale entre les 2 protagonistes, il y a bien la WA 138 en réduction, puisque les bredus vont se livrer à une sorte de rétrospective où ils reprennent, en les décryptant, les principaux temps forts de l'existence de Romain et Marion, rendant justice post mortem aux deux amants dont les trajectoires ont été parallèles aux deux lunes de COTTAM VI : ils se sont rapprochés quelques fois mais se sont séparés toujours. Donc, j'en conclus que, de façon originale, la consigne est finalement respectée, car elle est enchâssée dans une autre histoire qui en est, en quelque sorte, le prolongement ou plutôt l'aboutissement : ce qui avait été séparé se retrouve uni. Bien joué. M Ce message a été lu 6921 fois | ||
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4 Comm' Roquen - Elemmirë (Jeu 14 mai 2015 à 13:43) |