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De : Estellanara Page web : http://estellanara.deviantart.com/ Date : Lundi 21 mars 2016 à 11:37:20 | ||
Appelle-moi mauvaise langue mais j'étais curieuse de lire ton texte sur un exercice de concision, hihi ! Les phrases "Je ne suis pas sa prisonnière." et "comme chaque matin, quand il regagne son monde." m'ont immédiatement fait penser que ta narratrice est une prostituée. Ensuite, certains détails comme "Mon amour de tortionnaire." m'ont fait penser qu'elle pouvait être une maîtresse entretenue, en quelques sortes. Cela revenait un peu au même. Houlala, la relation malsaine ! Tu décris très bien la dépendance psychologique pathologique de ton héroïne. Haaan, non !!! Il la garde dans sa propre maison ! Avec ses gosses et sa femme ! C'est pas vrai ?! C'est le comble du malsain, là. Bon, elle est prisonnière, tout de même, cette petite. Même si sa prison est essentiellement psychologique. C'est bien joué, la façon dont tu suggères que les années passent. A partir de "de la matière inerte nait la vie", je commence à me douter qu'elle est un robot ou un cyborg, une skydoll. Les souvenirs suggèrent qu'elle a eu un autre propriétaire auparavent ou qu'elle a été fabriquée à partir d'une femme humaine. OK, le fait qu'elle soit incapable de pleurer et de procréer confirme le fait qu'elle est un robot. Les sentiments qu'elle a pour son propriétaire sont incroyablement malsains. Brrr... C'est bien joué de montrer qu'elle est jalouse de sa femme. Ah c'est horrible, la scène où elle voit les autres poupées ! Je n'ai pas compris quelle est la question à la fin. " des noces de plastique" : très jolie phrase de fin. J'ai pas trop senti le thème dans ton récit mais moi aussi, j'ai eu du mal à appliquer la consigne. Au final : un texte fort bien écrit, plein d'émotions, qui met mal à l'aise. On peut le lire aussi à un niveau symbolique comme une critique de la femme objet. Les bricoles : j'en ai pas vu Est', en pleine lecture. Ce message a été lu 6586 fois |