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De : Narwa Roquen Date : Dimanche 4 septembre 2016 à 22:02:28 | ||
Quel délicieux mélange de SF et de Faërie... Marion Zimmer Bradley aurait apprécié. Le vent fou me rappelle "la planète aux vents de folie", encore qu'à Toulouse on dit que l'autan peut rendre fou... L'histoire est bien construite, ménageant le suspense jusqu'au bout. Horrible, oui, peut-être, mais on a bien compris depuis le début qu'on était loin des Bisounours et que les autorités étaient complices. Et puis, frissonner quand il fait chaud, quel luxe! Bricoles: - quand aucun membre de la maison Princière de s'y trouvait: ne - d'une traite j'ai voilé au dessus de l'escalier: volé? - Il y a un Commandant, qui est prisonnier de ton héros. Mais tu ne dis strictement rien de cette situation. Au début on pense que le héros, prisonnier, passe aux aveux. Et puis tu exprimes très clairement que le vaincu est le Commandant. Alors, quelques phrases explicatives seraient les bienvenues. C'est une bonne histoire, bien écrite. Tu possèdes un vocabulaire SF que je t'envie, l'intrigue se tient - sauf en ce qui concerne la motivation du héros à raconter sa vie. C'est effrayant, mais suffisamment distancié pour qu'on n'en rêve pas la nuit suivante. La découverte de la monstruosité par le héros enfant est tout à fait juste. Pourquoi j'ai le sentiment que ça aurait pu être plus fort? Peut-être sur le moment où le héros bascule dans la succession criminelle, étrangement sans aucun état d'âme. Je pense que tu devrais étoffer la fin. On peut assumer le statut de monstre, et c'est cette acceptation qui serait intéressante. Comme tel, c'est sympa. Mais tu connais Madame Plus, jamais contente... Narwa Roquen, qui se ressemble toujours... Ce message a été lu 6658 fois | ||