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De : Asterion Page web : http://asterion Date : Mardi 31 janvier 2017 à 20:59:29 | ||
Début d'année houleux, où le temps libre vient à manquer, mais il n'est pas dit que je n'aurai pas répondu à vos commentaires avant la fin du mois, à la toute dernière minute pour y joindre mes voeux ^^ Grand merci, donc, à Est' et à Maedhros pour leur lecture. Quelques réponses à des points de vos messages... Le découpage en paragraphes n'est pas très aisé sur le Faerium. Noté, j'essaierai de faire un peu mieux une prochaine fois... Je ne sais rien de certain quant à l'orientation sexuelle de Selve, qui pourrait n'avoir au final qu'une compagne de vie en colocation, mais il m'a semblé que ses mots sonnaient justes, et peut être bien que... après tout, dans une société inventée aux moeurs assez libres, qui a d'autres contradictions et occupations que les nôtres, c'était bienvenu et plutôt frais. Je m'interroge beaucoup, au fond, sur les questions de genre et de société dans ce monde imaginé il y a longtemps, mais que je retrouve après des années - Je réalise que mes anciens textes échappent difficilement à l'influence de notre société et aux préjugés maladroits qui pouvaient être les miens. J'avais peu de personnages féminins, j'essaie dorénavant de leur donner plus de place, plus de voix, en espérant qu'ils sonnent vrais, avec un minimum de richesse... J'ai beaucoup aimé soigneusement "déstructurer" les propos de Fleur, qui pratique une sorte de pensée parallèle, simultanée, suivant plusieurs fils en même temps, sans s'y perdre (en ce qui la concerne, elle). Je suppose que nos pensées trop linéaires sont tout aussi confuses pour elle. J'y reviendrai peut-être un jour, le thème me tient à coeur, au-delà de l'exercice de style. Ici, plus simplement, puisqu'il est un peu question de manipulations du temps, et que l'on met à mal la causalité dès lors qu'on touche à celui-ci, le parler décousu de la demoiselle y fait (un peu) écho. "Ah moins que Dongann ait mis en scène sa propre disparition" : La question peut rester ouverte, de même que celle de la réalité de sa mort. je crois... Ma foi, ce bouffon n'est probablement pas immortel. Pour le reste, je n'en suis pas sûr, à ce jour... Je m'excuse pour les nombreuses fautes qui parsèment le texte, malgré mes relectures et celles de ma belle (qui a certes de l’oeil et m'en a évité beaucoup, mais les fautes en pagaille restent miennes.). Je triche et j'escamote beaucoup dans ce texte, c'est sûr ;-) - Mon inquiétude était que le texte ne se suffise pas, mais en dire trop aurait aussi pris le risque d'enlever un peu de magie. C'est un équilibre délicat et toujours incertain... A propos du Syndicat... Un ami m'a fait une remarque similaire à celle de Maedhros. Le passage est effectivement calqué sur des extraits de textes marxistes du XIXe, à peine travestis. Qu'il résonne d'ailleurs encore aujourd'hui, du moins dans le discours trotskiste, est toujours étonnant! Je conçois que cela soit trop marqué, et qu'il me faille sous doute un peu adoucir ce passage, surtout si cela fait sortir du récit. Il m'a semblé cependant qu'il avait son importance, laissant à deviner quelque chose de cette Cité qui y ressemble. C'est aussi, en définitive, un (assez mauvais) pamphlet (plutôt creux): comme peut-être le bouffon aurait pu en écrire (sans nécessairement y croire); un acte politique visant d'abord à heurter et à offusquer, tout en attirant le regard sur les défauts de cette société verticalisée. Mais bref, quoique important à mes yeux, je prends note que le passage manque d'adresse et mériterait sans doute un traitement moins "transparent"... Bien amicalement, et au plaisir de vous lire! Ast', qui espère voir le temps libre revenir. "Libérons le temps, camarades!" Arf. le naturel au galop, et tout ça. Ce message a été lu 6122 fois | ||