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De : Narwa Roquen Date : Dimanche 12 fevrier 2017 à 23:15:21 | ||
Oh la la la, mais c'est magnifique... Sombre, mythique, sophistiqué... mais juste. J'ai tout de suite pensé à ce qui est pour moi le meilleur roman de Robin Hobb, "Le Dieu dans l'ombre", où il y a des descriptions de paysages glacés tellement belles que je n'en ai pas sauté une ligne, en plus d'une sensualité... ma foi, fort agréable, et non habituelle chez cet auteur. Je ne sais pas le pourquoi ni le comment, mais ton poème est tout simplement splendide. L'alternance 8 / 12 donne du rythme, mais en plus elle est douce à l'oreille. Tu as bien respecté les masculines / féminines, sauf à deux endroits: - se pressent / Hadès - obscurs/ cure Pour le titre, Maedhros a raison, les amours au pluriel sont féminines. Au niveau métrique je conteste juste "Acclament haut et fort le bûcher", parce que le h de haut est aspiré ( on ne dit pas les (z)hauts mais les hauts) et du coup ça fait 9. Discutable mais moins pire " Pourquoi n'est-elle pas là? Elle reste invisible" Très jolis: - "l'écho bruyant du désespoir" - "de l'amant pitoyable et pourtant sans pitié" Ah, et puis! "Il s'arrête et, amer déplore" "Il s'arrête et, amer, déplore" ou bien "Il s'arrête et amer, déplore" (je préfère) Prochaine étape: la pièce en vers en 5 actes? Non, sérieusement, tu as fait preuve d'une grande maîtrise sans rien sacrifier au sens ni à l'émotion. C'est vraiment excellent! Narwa Roquen,qui essaie de se secouer Ce message a été lu 5655 fois | ||
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6 Merci pour ta lecture ! - Estellanara (Mar 14 fev 2017 à 11:51) |