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De : Estellanara  Ecrire à Estellanara
Page web : http://estellanara.deviantart.com/
Date : Mercredi 22 avril 2020 à 21:33:15
En plus du temps que tu peux y consacrer chaque jour, c'est sans doute la pratique qui a musclé ta plume. Mais cela me vend quand même beaucoup de rêve. Moi, le moindre dialogue me pose question, les scènes de combat encore plus et les scènes de sexe, je ne vous raconte même pas. Et comme je suis horriblement maniaque, je relis des dizaines de fois, je peaufine, je bricole, souvent pour pas grand chose.
Ma lenteur de rédaction m'exaspère car elle ne semble pas diminuer avec les années. Et bien souvent, quand ça n'avance pas, je me démotive et je pars faire autre chose. Et voilà comment je me retrouve avec plein d'inachevées.

Est', tu as une vidéo sur comment écrire plus efficacement ?


  
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Réponses à ce message :
Netra  Ecrire à Netra

2020-04-22 21:37:30 

 Non mais... Détails
... tu es la troisième personne à évoquer ça aujourd'hui, alors je crois que je vais en faire une ^^
Netra, puisqu'on est jeunes et fous...

Ce message a été lu 2406 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2020-04-22 21:39:41 

 Ouiiiiiiiiiiiiiii !Détails
Pour fêter ça, je vais écrire à Maedhros en croisant les tentacules pour que l'adresse qui figure ici soit encore bonne.

Est', le nez au vent.

Ce message a été lu 2423 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2020-04-23 19:27:24 

 Si je peux me permettre...Détails
Hervé Bazin pouvait passer des heures et des jours à ciseler une phrase. Je crois à la vertu du travail. Perso je procède en deux étapes. D'abord le premier jet, qui consiste juste à raconter l'histoire; parfois je laisse les noms propres en blanc, ou je marque " décrire le lieu" et j'avance. Comme tout lecteur impatient, je veux savoir la fin. Après je laisse reposer le texte une semaine ou plus. Pendant ce temps là ça travaille silencieusement dans ma tête, ou parfois j'ai des flashes et je prends des notes " il faut que je dise que", ou "il faut étoffer tel ou tel personnage" ou bien "cette scène est nulle".
Quand je m'y remets c'est le temps des questions:
- à qui je m'adresse?
- qu'est-ce que je veux leur dire?
- est-ce que c'est compréhensible?
- est-ce que c'est cohérent?
- est-ce que c'est assez documenté? ( s'il y a un background historique ou scientifique, pas question de se faire coincer sur une bêtise, donc il faut aller chercher les infos.)
- est-ce que l'émotion est bien dosée par rapport à ce que je veux que le lecteur ressente?
- est-ce que ma manière de présenter l'histoire est la plus efficace? ( en général dans le premier jet, la chronologie est linéaire. Après, je commencerai peut-être par la fin, ou je mettrai un leitmotiv, ou je ferai des flash-back).
- qui va raconter l'histoire et pourquoi?
Et après, quand mon cahier des charges est bien rempli, je m'y mets. Et là, il n'est pas question d'aller vite. Je soupèse chaque phrase, j'estime chaque ponctuation. Il m'est arrivé de réécrire 3 fois la même histoire en changeant de construction ou de point de vue. Mais quand ça me plaît, je n'ai plus de doute, il y a comme un signal intérieur très clair, c'est comme ça et pas autrement. Et quelle que soient les critiques à venir, je deviens comme Cyrano " mon sang se coagule / à l'idée qu'on y peut changer une virgule!"
Après, chacun a sa méthode et son ressenti.
Ca, ça n'est jamais que la manière qui me va bien à moi.
Il y a des génies, tant mieux pour eux. Mais je reste persuadée qu'un honnête travailleur peut réussir à embarquer ses lecteurs... comme tu l'as déjà fait des tas de fois!
Narwa Roquen, pour qui l'écriture est un artisanat

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z653z  Ecrire à z653z

2020-04-23 22:23:07 

 Ta méthode me rappelle l'écriture au kilomètreDétails
Cette méthode m'a été enseignée par un professeur à l'IUT. On écrit d'abord jusqu'à la fin, et ensuite on s'occupe des détails et de la mise en forme.
Il l'appliquait au traitement de texte mais c'est valable pour l'écriture.

Ce message a été lu 2519 fois
Netra  Ecrire à Netra

2020-04-25 13:52:41 

 Cent fois sur le métier, toussaDétails
Perso j'écris en structurel aussi.
Avant de coucher la première "vraie" ligne sur le papier, j'ai déjà écrit :
- le synopsis détaillé de toute la saga, puis de chaque tome, puis un synopsis chapitré
- des fiches personnages tellement complètes qu'elles sont parfois plus longues que le temps d'apparition effectif du personnage
- beaucoup trop de documents d'univers avec des détails aussi inutiles que des traditions capillaires que je n'aurai que le temps d'évoquer dans le roman, mais qui prennent 20 pages de croquis divers
- des chronologies pour chaque tome, d'autres croisées entre les personnages avec leurs âges respectifs
- des "feuilles de notes à la con" comme un plan de telle ville sur 2 niveaux ou une mappemonde avec le détail des lignes de chemin de fer
- des dossiers de recherche pour faire des croisements avec notre monde réel
- des fiches de défis à la manque comme faire telle référence à telle oeuvre que j'adore

Quand tu comptes tout ça, déjà, y'a une partie des 3000 mots dedans XD
Ensuite, comme j'écris en structurel, j'écris pas du tout du tout dans l'ordre même si en général ça donne début / avant-dernier chapitre ou avant-dernier arc narratif/ milieu / fin mais des fois je reprends en rajoutant l'arc de machin imbriqué dans celui de bidule, bref, le bordel.

En revanche, je ne cisèle pas les phrases pendant 107 ans, j'ai plus une technique... d'imprégnation. En gros, je laisse "venir" la scène dans ma tête, il faut qu'elle m'obsède pendant des jours, qu'elle soit parfaitement réelle pour moi, visuellement, mais pas que. Les sons, les odeurs, les textures, tout doit y être. Et là, ça sort. Tout seul, comme si les mots venaient naturellement. Bon ensuite je relis quand même, il y a souvent quelques répétitions et détails comme ça à gérer mais... pas tant, en fait.
Des fois aussi faut que je change la scène de place, parce que finalement elle est mieux ailleurs dans le récit. C'est assez rare, mais ça arrive.
Et les dialogues... je ne retouche quasiment jamais un dialogue, comme la scène est vivante dans ma tête, les personnages parlent d'eux-mêmes.

Mais bon, ça demande un sacré degré d'obsession pour un univers imaginaire, faut avouer.
Netra, clapaticlap sur son clavier

Ce message a été lu 2431 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2020-04-25 20:02:19 

 Attention : pavé en approcheDétails
Merci pour cette description fort éclairante. C'est toujours très intéressant de savoir comment les gens font.

Je procède grosso merdo de la même façon que toi. Pour la phase de maturation, j'ai des temps de pause considérablement plus longs puisqu'il est rare que je reprenne un synopsis sans l'avoir laissé tourner "en tâche de fond" pendant plusieurs mois voire années... Mais c'est pas forcément volontaire, c'est juste que j'ai des tas d'histoires en parallèle.
Ce que tu appelles premier jet, j'appelle synopsis. Et, chez moi, ça revêt cette forme :

---------------------------------------------------------------------
Un jeune qui doit faire un stage pro de trois semaines et qui ne trouve que berger en rase cambrousse. Ça lui parait pittoresque,
il imagine déjà le blog en live qu'il va pouvoir faire.
Il est assez spontané et jure beaucoup (sa mère, ...un vrai branleur...)
Il est venu avec un équipement de campeur de base, tente, duvet, fringues, réchaud, lampe gaz...
Dans le village en bas de la montagne, un vieux lui passe les infos avec un gros accent. Il ne comprend pas grand chose.
Ça le fait marrer.
Pour se laver, c'est au ruisseau à un kilomètre mais pas plus d'une fois par semaine car il faut laisser les moutons.
Le vieux lui donne de la bouffe et de l'eau pour une semaine. Que des boites en fer et en carton.
Il se rend sur site avec sa voiture pourrie. La piste devient de plus en plus escarpée et impraticable.
Sa voiture se prend un gros caillou; ça perce le réservoir d'essence. Il doit abandonner sa voiture et finir à pieds.
La montagne est très belle mais équipement est super lourd (son sac est rempli de livres). Il adore la nature bien que citadin.
Y a un berger sur site avec un sac à dos mais qui s'en va sans un mot quand il arrive.
Le champ est entouré par la forêt
Il s'installe dans le champ du troupeau de mouton. Il fait connaissance. Les moutons ne le laissent pas approcher; ils ont tous une cloche.
Il n'y a aucun réseau, il est horrifié, limite paniqué. Il imagine plein de risques.
---------------------------------------------------------------------

Ça, c'est le début d'un synopsis qui traîne dans mes cartons depuis deux ans. Ça s'appelle Le stagiaire. Le héros n'a pas encore de nom et pourrait devenir une fille inopinément.
Pendant qu'il traîne avec ses copains synopsis en attente, comme pour toi, il traîne aussi dans ma tête et, quand je lis/regarde/vois/entends un truc qui me donnent une idée, je note illico sur mon portable "stagiaire : idée...". Je ne supporte pas de paumer une idée. Je la note toujours illico. Si je n'ai rien sous la main, ça me met dans tous mes états ! Des fois, je ne la garde pas parce qu'elle est pourrie. Des fois, elle ne s'applique à rien en particulier et je la mets dans mon fichier "idées en vrac". La dernière de ce type, c'était de faire un perso de handicapé badass.
Pendant cette phase, je me documente tous azimut aussi, ce qui me redonne des idées.

Ce qui détermine le début de la rédaction du vrai texte, c'est quand j'ai fini le précédent. Il y a alors un vote entre moi et moi pour choisir le prochain à y passer. Les critères sont le plus souvent : a pas l'air trop long, a l'air de coller à mon humeur.
Je ne suis pas aussi structurée que toi sur les questions. Il y en a que je me pose en allant, après avoir commencé la rédaction. Ce qui peut me poser des soucis.
Je ne me demande jamais à qui je m'adresse. Je m'adresse avant tout aux rares qui auront la gentillesse de me lire, hihi !
Ah oui j'ai toujours les thèmes (écologie, tolérance...), l'ambiance (sombre, joyeux), le genre (horreur, western...), le point de vue et la fiche de perso des héros.

Avant d'entamer la rédaction, je découpe le synopsis par scènes et je détermine l’atmosphère de chaque scène (exotisme, oppressant...).
Sur chaque scène, j'ai un rappel-tout de la forme :
- Les trucs les plus importants du perso et du monde
- Détailler les réactions physiques et les pensées des persos (au cas où j'oublierais)
- Quel état je veux créer sur chaque scène, mes champs lexicaux
- Les 5 sens pour la description
La cohérence, la compréhension, je fais en allant, avec l'aide de mon béta lecteur, à qui je pose deux millions de questions pour m'assurer que tout va bien comme je voulais. Pauvre homme...
L'émotion, je suis absolument incapable de déterminer si j'en mets ou pas. C'est comme l'humour. J'essaie mais je ne contrôle rien. C'est un gros problème pour moi.
Je crois que j'ai toujours rédigé de façon linéaire sauf sur le thème de la WA "commencer par la fin". Tiens, c'est marrant ça, faudra que j'essaie autrement. Je note l'idée.
A ce stade ou un peu avant, j'ouvre mon super fichier magique où je concentre tout ce que j'ai lu sur comment écrire. J'ai trié les conseils par thème (écrire les persos, décrire, faire les dialogues, passer le Bechdel) et j'ai aussi mis ce que j'aime chez les autres, que ce soit des thèmes, des façons de faire... Je relis soigneusement le fichier et je vérifie que mon synopsis est conforme.
Ensuite, mes scènes, je les découpe en plans, à peu près comme au cinéma et je détermine grossièrement où est placée la caméra. Est-elle au niveau des sabots des chevaux de la calèche ? Ou au contraire sur un drone pour montrer tout le village ? Je visualise tout dans ma tête, en fermant les yeux, par où les persos rentrent dans la pièce, où se trouve la cuisine, où il a rangé sa clé avant de la sortir... Le paroxysme, c'est pour les scènes de combat où je simule les mouvements avec des poupées de chiffon. Pendant que je visualise, la scène se développe souvent (il y a des villageois le long de la route, un chat dans la cuisine). Il y a quelques années, je ne faisais pas tout ça et, du coup, j'écrivais plus court. Chaque couche de méthode allonge le texte, je pense. Après ces phases, j'obtiens ce que j'appelle le synopsis détaillé qui est beaucoup plus long que le premier.

Pour la rédaction proprement dite, j'écris un bout, j'aime pas, j'efface, je recommence, j'aime pas... jusqu'à ce que je trouve ça correct.
Ça ne me plait jamais vraiment, sauf dans de rares cas. Et quand je relis un ou deux ans après, je trouve ça pourri, sauf dans de très rares cas. L'exception, c'est "Mignonne allons voir si la rose" que j'ai écrit il y a dix ans ou plus et que j'aime toujours autant et auquel je ne changerais quasi rien. Aucune idée de pourquoi.
Après, il peut y avoir des soucis tardifs dans le genre mon béta lecteur comprend rien à une scène, trouve une erreur, je me rends compte que j'ai un trou dans le scénario ou qu'un de mes personnages ne ferait jamais ça. Et puis, il y a les persos qui partent vivre leur vie, qui veulent des scènes supplémentaires...

A chaque séance, je relis ce que j'ai écrit à la précédente, sauf si elle était il y a plus d'une semaine. Dans ce cas, je relis tout. Si une scène ne me plait pas, je la retouche et je la relis à chaque séance. Et à la fin, je relis tout au moins deux fois dont une fois à voix haute.

Est', c'est dur d'écrire quand on sait pas...

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2020-04-25 20:16:11 

 Un peu plus loinDétails
Je me rapproche clairement plus de la méthode de Narwa que de la tienne, qui semble plus intuitive sur la rédaction.
Ah oui, toutes les notes et idées qui au final ne serviront pas ou seront juste évoquées, je connais. Mais Orson Scott Card dit qu'on le sent quand même dans le texte alors ça me remonte le moral.
Les chronologies, j'avais jamais fait avant il y a peu. J'ai essayé d'unifier le monde de mes différentes nouvelles de SF, à savoir :
- Toutes les filles sont des princesses (WA 117)
- Hybris (concours Fraternité)
- Le soulier de cristal (WA 145)
- Midnight K (pas encore publié)
- De chair et d'acier (pas encore publié)
- Sphynx au néon et fourrure de chrome (pas encore publié)
- Je te l'ai pourtant dit deux fois, Lex... (WA 35)
Dans mon esprit, elles se passent dans le même monde mais ça ne collait pas trop en termes de dates. Du coup, j'ai fait une frise de temps.
Ah j'adore, les défis à la con !
Waouh, je saurais pas ne pas écrire dans l'ordre, je pense. Mais bon, j'ai jamais fait de romans donc j'ai pas testé les arcs narratifs qui se croisent. J'ai qu'un héros en général. Ça reste simple.
Eh ben chuis admirative pour la scène qui sort parce que moi c'est la galère phrase par phrase. Et quand je relis le lendemain, ça me plait plus.
Très intéressant, en tous cas.

Est', du pain sur la planche.

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2020-04-26 21:58:28 

 Dumbo, l'éléphant volant...Détails
Comme lui, il te faudrait une plume magique. Tu sais écrire, mais tu ne sais pas que tu sais. Je bluffe? Regarde les commentaires des textes que tu as publiés. Combien sont négatifs?
Il va falloir t'y résoudre, tu as du talent. Non, tu n'as pas de génie, tu n'es pas Mozart, dommage, tant pis. Mais il y a de la place aussi pour les autres. Parce que si dans toute ta vie un seul lecteur se reconnaît dans un de tes textes, si ça tombe le soir où il est au fond du trou et si ça lui permet de remonter la pente, donc si en clair tu lui sauve la vie, tu n'auras pas perdu ton temps. Alors, c'est vrai, il ne te le dira jamais, et tu ne le saura pas. Mais tu auras essayé, et ça suffit.
"Foutez-vous la paix" , de Fabrice Midal. Ca va te faire un bien fou! Moi j'ai beaucoup ri en le lisant, d'un rire jubilatoire et libérateur. Régale-toi!
Narwa Roquen,

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2020-04-30 19:21:03 

 Plume magiqueDétails
Ah oui, ce serait chouette une plume qui rédige mes synopsis pendant mon sommeil !
Ce qui me fait dire que je ne sais pas, c'est que le procédé est ridiculement laborieux pour moi et que le résultat est ridiculement inférieur à ce que je peux lire.
Mmmm, les commentaires positifs, c'est peut-être que les gens sont gentils.
Mais soit. Je sais que j'écris potablement. J'ai appris ici.
En ce moment, deux lectrices me mettent la pression pour que je publie. Et je ne sais comment leur expliquer que j'en rêve mais que personne ne publie les nouvelles en France, encore moins d'une inconnue. Et que me lancer dans un roman nécessite des changements radicaux de mon style de vie que je ne suis pas prête à faire pour différentes raisons (et notamment que j'ai besoin de sousous pour payer mes déraisonnables dépenses de santé).

Est', où est-il disparu le bon temps d'Astounding stories qui lança tous les auteurs de SF de l'âge d'or ?

Ce message a été lu 2327 fois
Netra  Ecrire à Netra

2020-05-01 14:40:35 

 NouvellesDétails
Tu veux que j'aille demander quels éditeurs sont à bosser sur des anthologies ? ça se publie, les nouvelles, hein. En anthologies partagées ça se fait carrément, j'en ai dirigée une y'a deux-trois ans...
Netra, clapaticlap sur son clavier

Ce message a été lu 2515 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2020-05-05 18:38:36 

 Tu connais tout le gratinDétails
Ah ben si tu as des contacts, pourquoi pas ?

Est', pas très réveillée, aujourd'hui.

Ce message a été lu 2256 fois
Netra  Ecrire à Netra

2020-05-06 17:45:45 

 Pas tout maisDétails
... je traîne quand même mes guêtres dans le métier depuis un p'tit moment, donc j'ai quelques copains, oui ^^
Netra, clapaticlap sur son clavier

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