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De : Scytale Date : Mercredi 20 mars 2002 à 00:32:08 | ||
J'allais remettre ma forumisation à plus tard mais décidement, je ne peux pas laisser passer ça. Encore une fois Telglin je me permet de décortiquer un peu ton message (il est somme toute assez rare que nous nous trouvions en désaccord, je pense que tu me passeras ça "Comment savoir ce qui se passe dans la tête d'un suicidé ?" >> Tu sous-entends que les suicidés/aires ont des cerveaux si radicalement différents des notres qu'il sont incompréhensibles ? Je ne vois pas ce qui te fait arriver à cette affirmation. Je ne crois ps qu'un sucidé réfléchisse en terme d'avenir. Se projeter dans le futur est une démarche très constructive. Or le suicidé a des instincts de mort (ou de fuite) qui n'ont rien de constructifs. >> Il existe plusieurs forme à cela. Certains agissent sur un coup de tête et ne pensent pas à grand chose sur le moment. Ils cèdent à la pression et leurs actes ne sont plus contrôlé et rationnalisés. Cela débouche sur des suicide merdiques, à la va vite, douloureux et souvent ratés (j'en connais un, je ne sors pas cela de rien) D'autres sont plus réfléchis et tout à fait intelligibles. Ils fonctionnent selon le même mode pensée structurée que toi ou moi et pourrons parfaitement argumenter leur choix si besoin est (sans être vraiment dans ce cas, j'ai argumenté dans ce sens quelques messages plus haut) - il ne s'agit donc pas ici "d'instincts". Pour lui, qu'il y ait ou non un au-delà, qu'il soit meilleur ou non n'a pas d'importance; ce qui importe c'est le monde présent et passé. >> Dans la deuxième catégorie (dans les fait, la distinction n'est pas nécéssairement aussi nette bien entendu). Il peut y avoir spéculation sur l'avenir, et c'est même souvent le cas à mon avis. D'ailleurs, les menaces catholiques de damnation éternelle (culture Dracula.. furent créent pour contrer le phénomène des suicides, sans doute fréquent en ces temps plus rudes. Souvent, le suicidaire croit au néant, dans ces conditions, aucune raison de s'en soucier. Et il juge sa vie présente et passée suffisamment inintéressante pour y mettre un terme. Il veut fuir une souffrance, pas trouver le bonheur. >> C'est juste, et ne dit-on pas "trouver la paix", ou "l'oubli" ? La forme orale est assez inadaptée au sujet (décalage, lenteur..etc), c'est regretable. Scytale. Ce message a été lu 5019 fois | ||