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De : Mélophage Date : Samedi 13 avril 2002 à 12:16:44 | ||
(topic : réminiscence de la création du monde par Effeil, qui m'a impactée, au passage c'est un livre que je conseille (composé d'illustrations et de leurs légendes, je n'ai que le ciel et la terre mais il y en a toute une série racontant la création entière à sa façon.. bref stoppons la digression) Alors première chose, tu vas un peu vite en besogne pour crétiniser Dieu : il crée la lumière, il veut ranger sa chamb.. son univers, il crée donc le soleil pour pas qu'elle traine n'importe, c'est logique nan ? Je suis d'accord pour ce qui est d'énoncer une vérité, une fatalité, l'idée de mortalité ne m'avait pas traversé le neurone... très interessante également. Je me demande si il y a une réponse pour l'immortalité / éternité d'Adam et Eve : dans l'Eden il n'existait rien qui puisse les tuer directement à priori. Par contre en tordant un peu le sujet on peut en arriver à la question : la connaissance du bien et du mal retire l'immortalité, est ce dire que cette dernière est assimilée au mal, et pourquoi? premiers éléments de réponse en vrac : - la conscience / connaissance arrache l'innocence et donc rend insupportable une vie qui ne soit pas limitée, en fait peu à peu un fardeau ? - l'immortalité si elle est assortie à la connaissance fait d'Adam et Eve des égaux de Dieu, cette concurence étant assimilée à une menace intolérable ("il ne peut en rester qu'un"... on retrouve le meme esprit dans higlander quelque part, c'est en quelque sorte le Pouvoir ) - l'Eden est placé dans une optique divine, "absolue" (pas de mort > éternité potentielle, immuabilité, Dieu a vu que tout était bon donc pas de mal), la connaissance du bien et du mal se place dans une optique relative, subjective, et "terrestre" puisque cela implique une non perfection... Indirectement, cela rend les choses muables, puisque s'accompagnant d'une idée de conscience et de descision (je ne dois pas être très claire j'ai du mal à exprimer l'idée) Bref, cette connaissance marque en elle même un passage de la perfection divine à l'existence terrestre, même par la seule existence du mal. Peut être est ce non la connaissance mais le jugement du bien et du mal qui a condamné l'homme? (je sens s'amorcer un "le bien et le mal sont ils relatifs ou absolus" en filigrane là Au revoir, Mélophage, bisounours déchu. Ce message a été lu 4026 fois | ||