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De : Lairello atan Date : Mardi 29 juillet 2003 à 14:01:00 | ||
Hier la journée s'est passée sous un plafond de brouillard, avec une chaleur d'Octobre. Or quand j'ai sorti les chats pour éviter qu'ils décorent le carrelage et parfument la maison, j'ai fendu mon visage jusqu'aux oreilles, dévoilant des dents et des gencives, plissant mes yeux fatigués encore pleins de gélatine à cette époque. Oui, le ciel était dégagé, un ciel quasiment parfait pour admirer une pluie d'étoiles filantes ; je dis quasiment, parce qu'il y avait encore quelques lambeaux de brouillard agrippés aux montagnes, mais bon on va pas tortiller du cul pour chier droit (chassez le naturel, il revient au galop, il en est de même pour l'odeur du pot, dixit Louis de Salière Dacier). Arrivé dans ma chambre, j'ai pris la couette du lit du bas (ouah des lits superposés hen la chance!!)un vieux coussin, ma guitare et je me suis couché sur le toit. Je tournais le dos à Cassiopée ; du toit je ne peux apprécier qu'une partie du ciel, à moins de me lever et de me tourner, mais je préferait rester emmitouflé dans ma couette à assassiner des chansons connues, ou à improviser des chants à faire hurler les chouettes. Les projecteurs du Chateau Sainte-Marie (ayant appartenu à Auger de Coffitte blablabla) s'éteignent,il est bientôt trois heures. Je regarde tristement la chevelure embrumée couvrir à nouveau le ciel, je me décide à retrouver mes draps du lit d'en haut. J'aurai vu trois étoiles fendre le ciel... c'est toujours ça... oui je sais c'est pas des étoiles, et après? Un ciel comme ça, nu de toute pollution urbaine, ça vaut mille fois un Kitano (oh l'artiste...), ça vaut le dernier chiffre du monde de l'Univers de tout ce que vous voulez... Un passant qui n'a pas changé d'adresse avec David (des références musicales excellentes, pas vrai?) Ce message a été lu 5117 fois | ||
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2 SPM - z653z (Mar 16 sep 2003 à 09:39) |