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De : Lairello atan Date : Vendredi 26 septembre 2003 à 12:30:33 | ||
Conte de la folie heroïco-fantaisiste 11 La forêt maudite fut traversée sans encombres par les cinq voyageurs. Ils campèrent à sa sortie, et c'est à ce moment là que Nazg exprima son étonnement envers Yann. "Ainsi tu maîtrises la magie noire? -Et bien plus encore, mon ami."Se contenta d'ajouter l'homme masqué. Thrangbrand alluma un feu et proposa à l'orc de partir chasser ensemble. Ce dernier accepta. Yann s'eclipsa sans aucune raison, laissant seuls Helcewen et Sigvat. "Ô Helcewen, incarnation de la beauté, ta grâce ferait fondre le coeur glacé des insensibles. Ô Helcewen, accepte mon amour, je m'offre à toi, je..." L'elfe posa un doigt sur les levres du musicien. Elle avait les joues roses et les yeux qui scintillaient. Bien. Il semble qu'on fonce droit sur une histoire d'amour. Je l'ai peut être pas trop développé, mais je sais que Helcewen n'est pas insensible aux charmes du menestrel. Je me dois d'agir. Admirez mes pouvoirs, cher lecteur. "C'est impossible entre nous, Sigvat. -Oui je comprends, une elfe et un humain... -Non, ça n'a rien à voir avec ça, mais... -Mais? -Je suis lesbienne." Voilà, nous pouvons continuer. Le lendemain, nos héros sans peur sans reproches avec les dents blanches (même Nazg, oui, oui) arpentaient le chemin menant au col de Freyjubrjóst (la poitrine de Freyja.) Yann avait pris la tête de file, car lui seul connaissait le chemin à présent. Nazg entonna un chant traditionnel - composé de grognements et de rots - pour faire oublier le froid à la bande, qui les rongeaient bien qu'ils soient tous vêtus de fourrures (synthétique pour Helcewen, parce que merde.) Sigvat accompagnait l'orc au luth. Alors que le soleil se hissait au zénith, nos amis arrivèrent finalement à hauteur du col. Sous leurs yeux s'offrait la beauté des terres glacées. Ils mirent autant de temps à descendre pour enfin fouler le sol des plaines gelées. Ils marchèrent jusqu'a ce que le ciel s'embrase, et se décidèrent à camper au pied d'un arbre nu pointant ses branches griffues vers le ciel comme s'il voulait le déchirer. Thrangbrand avait été prévoyant, il avait chassé assez de gibier pour trois jours, avec l'aide de l'orc. Comme à son habitude, Yann se retira de façon discrète et rapide, ce qui intriguait de plus en plus ses compagnons. Nazg excusa son idôle en disant qu'il preferait sûrement être seul pour méditer et accroître sa puissance magique, ce qui laissa quand même les deux humains et l'elfe dubitatifs. Aux aurores Yann réveilla les autres. Le temps pressait selon lui. Ils s'empressèrent de ranger leurs affaires et de repartir sur les traces des fils de Fenrir. Les arbres se faisaient de plus en plus nombreux jusqu'a former une forêt. Ils pressèrent encore le pas, tuant les Hommes-Loups qu'ils croisaient. Aucun doute ; ils étaient enfin dans leur repaire. Il y avait de plus en plus d'hybrides et nos amis se firent maîtriser. On les amena dans la grotte de Fenrir. Le loup géant émit un rire faisant trembler les parois de glace. "Ainsi, vous arrivez à l'heure pour assister à la naissance du reigne des loups. Estime-toi heureuse, ma soeur, tu auras ton lot d'âmes pour ton palais. Ajouta-t-il. -Hel? Firent les amis d'Helcewen se tournant vers l'elfe. Tous, sauf Yann qui rit à son tour. -Ainsi, tu as découvert mon identité. Dit-il d'une voix féminine, profonde, comme dans un rêve. Un groupe d'Hommes-Loups entrèrent dans la grotte avec le sabre maudit. -Hel? Firent les amis d'Helcewen se tournant vers Yann. L'elfe restait muette, ruminant sa défaite. -Elle-même, dit la princesse des Ténèbres en retirant son masque. Vous m'avez été très utiles pour ne pas éveiller les soupçons d'Odin. Mon plan était parfait." Hel reprit sa taille majestueuse et figea du regard les serviteurs de Fenrir. Le loup géant ne put que manifester son étonnement, alors que Hel s'emparait de Gungnir. "Vous allez tous périr et me servir jusqu'au crépuscule des Dieux!" Hurla-t-elle avant de marquer un temps d'arrêt, coupant court à son jeu de méchante machiavélique. "Mais c'est un faux! Fenrir tu m'as trompée! -Un faux? Le loup était aussi surpris que sa soeur. -Oui regarde, c'est écrit là." Sur la lame était gravé "Sepácher Made in Nawiat." Un rire resonna dans toute la caverne et Odin fit son entrée fracassante, chevauchant son cheval à huit pattes, Slepnir, lui valant le prix de la meilleure entrée fracassante. "Manquait plus que lui. Dirent en choeur Fenrir et Hel. -Je vous ai bien eu petits sacripans!! Odin éternua. Désolé, j'ai chopé un rhube, quelqu'un a joué avec le therbostat de Valhalla. Chut, tu brise mon image de magicien surpuissant. D'ailleurs reprend ton accent nordique, là c'est moins crédible. -Åh øui tu ås råisøn. Vøilå c'est bieux lå? Merci. -Bref. Hel, tu ðe ðevråis pas be prenðre pøur un ðimbécile. J'åi un ðøeil sur tøi ðepuis un bobent. Feðrir c'est påreil. Tchåh!! J'åi eu vent ðe vøs petites manigances. Je ðe suis pås intervenu, cår je såvåis que ce ð'étåit pås mon såbre qui åvåit quitté les råcines d'Yggdrå... åhhh.... Tchårrrf. Tous furent couverts de la morve d'Odin. -Mais où est le vrai? demanda Hel. Odin rit un moment, se penchant en arrière et manqua de tomber de sa monture. Il se rétablit et descendit de façon plus digne de son cheval et se pencha à l'oreille d'Helcewen pour le lui chuchoter à l'oreille. (on s'en fout d'où est caché Gungnir au fond ; l'histoire est finie.) FIN Pendant ce temps sur une plage, plus au Sud. "Ah! Le coucher de soleil est magnifique, n'est ce pas Rojë. -Oui, tu as raison, Emíl. Ah... on est bien ici, pas de gardes, pas de Roy... -Pas de maquilleurs qui passent trois ans à faire une vulgaire cicatrice. -Tiens c'est quoi ça? Demanda le manchot en designant du moignon un point noir dans le ciel. -J'en sais rien... Moi je sais. -Tiens t'es là toi? Ouais j'en ai terminé avec cette histoire, je suis venu apprecier le coucher de soleil. -C'est quoi alors le truc noir là? Je vous laisse deviner avant que ça nous tombe sur la gueule. Oh mais vous êtes encore là, cher lecteur? Bon ben je continue à narrer alors... Le manchot et le voleur ne devinèrent pas ce qui tombait du ciel. Ils ne purent le reconnaître qu'a l'aterrissage. Ce n'était pas un avion, ni un chat, ni une église, mais Tupudukuh l'orc contestataire. "Salut les gars! Dit l'orc. Alors c'est ici les confins du texte..." Bon allez moi je vous laisse ; j'ai autre chose à faire... Euh... Non, ne cherchez pas plus loin, cher lecteur, y a plus rien après. .oO(Ici, il n'y a plus rien. L'auteur et le narrateur vous remercient (même s'ils sont la même personne, c'est à preciser encore une fois) d'avoir eu la patience de lire ce texte jusqu'a ses confins, et même au delà, puisque vous êtes là...)Oo. Un passant qui a fini, et qui tient à s'excuser de vous avoir fait perdre du temps. Ce message a été lu 6831 fois | ||
Réponses à ce message : |
12 Bravo ;o) - Fladnag (Lun 29 sep 2003 à 11:03) 13 ouais mais euh - Lairello atan (Mar 30 sep 2003 à 20:51) |