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 WA - Participation exercice n°22 - H2  Voir la page du message Afficher le message parent
De : Maedhros  Ecrire à Maedhros
Date : Samedi 29 septembre 2007 à 18:30:44
Dans les temps...
Et puis, j'ai trouvé un meilleur titre..
_____________

Close to the edge


L’émotion le quitte aussi vite qu’elle l’a submergé. Il a eu de bons professeurs à Quantico. Il n’est qu’une plage, une plage de sable blanc, du sable à perte de vue. Chaque émotion est une vague écumante venant du large. Une vague parmi d’autres, qui roule vers la dune puis reflue, ne laissant aucune trace derrière elle. Le sable est toujours aussi lisse, la plage intacte à perte de vue. Il passe une main pour essuyer ses yeux et secoue la tête pour en chasser les derniers démons.

Il est tard mais Rosemary ne l’attend pas, ne l’attend plus. Il aura droit à son assiette posée comme d’habitude sur un coin de table, les couverts et la serviette en papier disposés élégamment dessus. Le plat attend dans le micro-onde. La surprise du chef, tout droit sortie du congélateur. Il grimace en pensant à la bouteille d’un vin californien qui se prend pour un Bordeaux gouleyant. Elle aura déjà battu en retraite dans la chambre à coucher. Elle dormira ou fera semblant. Elle fera sûrement semblant de dormir.

A cette heure, les rues de la ville sont désertes, vidées par la psychose du tueur qui est à son comble. Il s’engage dans Tremont Street pour rejoindre l’artère centrale, l’autoroute 93 qui remonte vers Medford.

Il aime sa ville. Il s’y sent bien. Les façades victoriennes de Beacon Hill, aux racines européennes, avec ses rues qui portent des noms d'arbres, la skyline ultra-moderne hérissée de gratte-ciel, l’église de la Trinité que domine la plus haute tour de la ville, la Tour Hancock. Magiquement, les premières mesures d’une vieille chanson retentissent dans l’habitacle. Il la reconnaît tout de suite : Sweet Caroline, la vieille chanson de Neil Diamond, l’hymne des Red Sox, son équipe favorite.

Sweet Caroline
Good times never seemed so good.
I've been inclined
To believe they never would.
Oh... no...no.



Il sort de l’autoroute à l’échangeur 60. Il descend Salem Street puis Riverside Avenue. En ralentissant, il baisse la vitre pour mieux respirer l’air nocturne chargé d’un parfum singulier, cette humidité parfumée qui flotte en longues nappes aux abords de la rivière. Il tourne sur Clipper Ship Drive et la voit enfin scintiller juste de l’autre côté de la chaussée. Il est enfin chez lui, là où il a grandi, sur les berges de la Mystic River. Il roule maintenant presque au pas, comme s’il voulait suspendre le vol du temps, s’immobiliser sur cette frontière où les fils du futur ne sont pas encore tissés, où aucune nécessité ne pousse à faire de choix. Malheureusement pour lui, l’implacable logique d’un espace euclidien le rattrape quasi instantanément.

Il stoppe la Chevy devant l’immeuble et coupe le contact. Il lève la tête vers le balcon du cinquième étage. Aucune lumière. Il claque la portière de la voiture et, sous le porche de la résidence, compose le code de sécurité pour pénétrer dans le hall. Il appelle un ascenseur. Il imagine Rosemary se précipiter vers la chambre après l’avoir guetté dans le noir, près de la baie du séjour. Demain matin, il lui parlera. Le moment qu’il redoutait autant qu’il l’espérait est arrivé. Demain, au petit déjeuner, il lui parlera. To cut a long story short. Cela n’a que trop duré. Il ne parvient plus à concilier les tensions professionnelles et domestiques. Il doit absolument faire le point, quitte à y perdre beaucoup. Sinon, c’est lui qui risque de se perdre. Avec un léger soubresaut, l’ascenseur s’immobilise et s’ouvre sur le couloir. Les portes des appartements se font face dans un silence douillet entretenu par l’épaisse moquette au motif vaguement néo-classique. La porte 586. Il est arrivé. Le compte à rebours a commencé. Vision fugitive d’un chronomètre qui se déclenche, immédiatement remplacée par celle d’un révolver qui fait feu. Il tressaille, une vague glacée cascade le long de sa colonne vertébrale.

L’appartement embaume l’encaustique. C’est Rosemary. Elle adore le bois sous toutes ses formes. Elle passe des heures à entretenir les meubles qu’elle a choisis, chacun participant à sa façon à composer un univers particulier où elle rêvait très fort d’abriter leur bonheur. Tout ça est loin derrière aujourd’hui. Elle continue pourtant à frotter les boiseries avec ses pinceaux, ses chiffons et ses brosses. Tout est impeccable, pas l’ombre d’un grain de poussière. Atmosphère stérile. Comme leur amour à présent. Stérile. L’assiette attend sagement comme chaque soir. Le verre à pied est parfaitement centré sur le sous-verre où une pin-up très vintage prend la pose, jambes gainées de noir croisées haut. Une bouteille de vin est débouchée, sans doute chambrée à point...dommage qu’il s’agisse comme d’habitude d’un flacon d’Opus One, ce vin hors de prix de la Napa valley où on massacre le cépage cabernet-sauvignon à grandes pelletées de copeaux de bois...Il a toujours soupçonné Rosemary de choisir ce vin à cause de ce détail...boire du bois... Il note sans y prêter plus d’attention que la bouteille semble différente ce soir. Trop de choses à penser alors il note puis oublie.

Il allume machinalement la télévision tout en se dirigeant vers leur chambre à coucher. La porte est fermée. Aucun bruit. Il pose la main sur la poignée mais c’est trop tôt ou trop tard. Alors, il fait un pas en arrière, le regard toujours fixé sur un point situé derrière cette porte fermée. Rosemary. Il tourne enfin la tête et voit l’objet incongru, l’objet qui ne devrait pas se trouver là, sur la table basse au plateau de verre irréprochable. Il a toujours été très fort au jeu des sept erreurs et les versions plus élaborées de Quantico. Une mini caméra numérique, à peine plus grosse qu’un banal caméscope. Il la prend délicatement. La marque confirme ce qu’il pense, elle vaut une petite fortune. C’est un matériel professionnel. Que fait-elle là, posée bien en évidence ? Il interroge du regard le reste de la pièce. Rien n’attire son attention. Tout est banalement normal, à sa place habituelle. Juste cette caméra qui détone. Il vérifie le compartiment de stockage. Une carte SD s’y trouve. Il essaie de mettre en marche l’appareil. Rien à faire. Il s’aperçoit finalement que la batterie a été retirée.

Mû par un pressentiment qui ne veut pas dire son nom, il repose la caméra et se précipite vers la chambre, ouvrant brutalement la porte et allumant le plafonnier. Le lit lui fait face. Le couvre-lit à volants plissés aux couleurs de petite fille sage ne présente pas le moindre pli inesthétique. La poupée aux grands yeux de porcelaine le fixe presque méchamment sous son chapeau de paille à larges bords, prête à défendre chèrement les oreillers auxquels elle s’adosse. Rosemary n’est pas là. Elle est partie. Elle est parvenue avant lui à la conclusion qu’elle ne pouvait plus continuer à faire semblant. A refuser l’évidence. Elle est partie.

La caméra. Elle lui a laissé un message. Pourquoi cette mise en scène? Se saisisant à nouveau de l'appareil, il en extirpe la petite carte qu'il glisse dans le slot SD du lecteur DVD, sous la télé. Fébrilement, il appuie sur la touche « Play ». Le visage d’Ophrah Winfrey fait place à une pièce sombre, souterraine. Vide. Un plan statique qui dure de longues secondes...

Enfin, une silhouette se découpe, noirceur sur obscurité, une silhouette massive qui s’éloigne vers le fond de la pièce, tournant le dos à l’objectif. Vic la distingue à peine. Il retient son souffle. Une faible luminosité écarte péniblement les rideaux de ténèbres, à peine suffisante pour que Vic puisse un peu mieux détailler ce qu’il observe. La pièce semble assez vaste même si le grand angle de l’objectif rend les proportions trompeuses. Sur la gauche, il y a une sorte de miroir, un grand miroir du genre de ceux qui tapissent plusieurs stations de métro, là-bas dans le centre. Au centre de la pièce,une chaise où vient s’asseoir un homme au visage curieusement flouté, comme dans ces reportages qui passent aux infos. L’homme est vêtu d’une ample chemise de camionneur et d’un jean ordinaire. Il a les mains croisées sur ses cuisses. Il ne dit rien, se contentant de regarder Vic derrière la vitre de la télé.

L’inquiétude de Vic se transforme en angoisse. Il le reconnaît sans l’avoir jamais vu. C’est lui, le tueur aux miroirs. Il peut entendre sa respiration, lourde et lente. Il a la corpulence d’un homme encore jeune, aux lignes avouant néanmoins un embonpoint naissant.

« Salut Vic ! Ce fut un long chemin pour te trouver. J’ai dû souvent regarder derrière mon épaule. Tu étais si proche. Si proche de moi. J’ai enregistré cette bande à ton intention. C’est fou ce qu’on peut faire maintenant avec la technique. C’est une connaissance commune qui m’a donné ce matériel. C’est lui aussi qui m’a donné ton numéro de téléphone. Non, pas celui que tu files à tes indics. Non, pas celui-là. Ton numéro perso. J’ai mis un peu de temps à trouver l’adresse qui allait avec. Mais je t’ai dit que la technique faisait des miracles de nos jours. Pardonne-moi cette mise en scène. Je n’ai pas voulu concurrencer SAW. Il n’y aura aucun piège infernal. Ni machinerie sophistiquée. Non. Rien que toi et moi. Et Rosemary bien sûr.

Tu as remarqué ? J’ai échangé la piquette californienne avec une bouteille de vin digne de toi, un grand vin français, un cru classé. Un bordeaux. Un graves. Un Pessac-Léognan. J’ai eu un mal de chien à le trouver ici. Un millésime 99. Un Pape Clément, superbe et délicat, qui marie idéalement Cabernet et Merlot. Un vin aux notes boisées, au nez de cuir et de fruits noirs, un nez riche et complexe. Un vin puissant bâti sur des tanins bien présents. Rien à voir avec l’artificiel Opus One n’est-ce pas ? Les français savent élever le bon vin. Pour ça, ils restent inégalés ! Goûte-le et déguste-le. Chaque gorgée fera naître sur tes papilles des harmonies célestes. Tu auras l’impression, en fermant les yeux, de te tenir dans un sous-bois ombreux et magique où tout peut arriver, où tout peut se retrouver. Goûte-le, c’est mon cadeau sur ta route vers l’enfer.

Tel que tu me vois, je suis parvenu là où nul ne peut me suivre. Même toi. Je connais ta façon de lire dans les nuages pour percer mes secrets. Je connais ta patience et ton sens exacerbé de l’observation. Tu remarques des traces que tous les autres piétinent lamentablement. Tu t’approches en silence, comme un indien qui se fond dans le bruit ambiant. Remarquable. Tu n’es jamais au premier plan, là où les flashes crépitent et les micros se tendent, dans la lumière glorieuse des projecteurs. Non, tu te tiens en retrait, au troisième rang, noyé d’ombre, attendant que la tension s’évacue pour mieux déchiffrer les indices éparpillés sur la scène de crime. Si je suis celui qu’ils appellent le tueur aux miroirs, ton reflet est dans toutes les images accrochées au mur. La rencontre avec ce journaliste a été providentielle. J’ai remonté le fil. Jusqu’à toi, jusqu’à elle. Qu’est-ce que tu ressens toi, le profileur de Quantico. Will Graham en chair et en os. J’ai toujours préféré Will Graham à Clarice Starling, pas toi. Comme j’ai toujours préféré « Le sixième sens » au « Silence des Agneaux » et son côté clinquant et maniéré. L’image serrée et nerveuse de Michael Mann au gros pinceau hollywoodien de Jonathan Demme. Qu’en pense un véritable expert de Quantico ? Arrives-tu à oublier ton conditionnement? Tout ce matériau que je te donne, ce matériau brut où tu dégageras une autre image de moi. Je parie que la seule question imprimée derrière tes yeux est celle à laquelle je vais répondre.

Rosemary. Elle m’a rappelé une autre femme, une autre mère. Ma mère. Il y a si longtemps. Un autre éclat de miroir qui gît par terre, dans le passé, maculé de sang. Un visage qui a aimé celui qui s’est enfui et que je n’arrive plus à retrouver. ...Rosemary appartient aussi à notre jeu. Je t’ai observé aussi, de l’autre côté de la route, caché près de la rivière. J’ai mis mes pas dans tes pas, j’ai fouillé tes poubelles, j’ai parlé à tes voisins. J’ai même parlé à Rosemary. Et je me suis rendu à l’hôpital où j’ai lu son dossier. J’ai été plus loin que toi. Le courage ne m’a pas manqué. L’hémorragie, l’hôpital et l’avortement. As-tu rêvé du sac de plastique médical où ils l’ont glissé avant de le faire disparaître? C’était un garçon. Tu le sais bien sûr. Un bébé prêt à naître. La Mystic River coule non loin. J’ai ressenti ta peine. Je te connais sans doute mieux que tu ne me connais. C’est troublant n’est-ce pas? Le chasseur devenu gibier. Tu vois ce miroir. Il reste désespérément vide. Celui que je cherche s’y cache, dans les reflets et les ombres. Quand je persiste à scruter ses profondeurs, maintenant c’est ton visage que j’entrevois. Ton visage. Tu emplis mes rêves. Je t’ai suivi plusieurs fois. J’écoute la musique que tu écoutes. Je mange souvent dans ton restaurant favori. Un jour, nous étions dos à dos, mangeant la même pizza aux poivrons. Buvant la même bière.

Nous sommes si proches. Recherchant vainement à remonter un temps qui ne reviendra plus. J’erre dans des ténèbres si profondes qu’il me faut ces miroirs pour éclairer mon chemin, ces miroirs de sang qui me conduisent toujours un peu plus loin devant. Le temps qui nous est accordé touche à sa fin. Je vais disparaître. Comme Rosemary. Nous ne sommes pas si différents que ça, à peine séparés par une rivière de sang. Retrouveras-tu Rosemary ? J’aurais pu l’aimer mieux que toi. Me retrouveras-tu ? Aucune chance si je ne le veux pas. L’enfer est un terrain de jeu familier pour nous deux. J’ai encore envie de jouer. Avec toi. Mon double dans la lumière. Le fou blanc qui poursuit le fou noir. Le fou blanc qui a perdu sa Reine. Rosemary.

Un dernier conseil, si tu veux qu’elle revienne, brise le miroir. Brise ce foutu miroir. Ne fais pas comme moi. Ne reste pas prisonnier de ses mensonges et de ses illusions. Brise le miroir. Jamais il ne dira autre chose que c’est toi le plus beau. Brise-le, sinon, un matin, tu m’y verras et cela sera effrayant. La dernière image de ton film. Après, je recouvrirai tes yeux morts d’éclats de miroir qui renverront une lumière diffractée. Est-ce que Quantico aura le dernier mot ? »

Un fondu au noir marque la fin de l'enregistrement. Vic reste silencieux et immobile, son esprit en déroute. De longues secondes. La sonnerie du téléphone retentit dans l’appartement comme les trompettes de l’apocalypse. Il hésite, regardant fixement le combiné. La sonnerie ne s’interrompt pas.

Alors, il décroche et lève le combiné vers son oreille. Une voix appelle son nom...

« Rosemary ? »

M


  
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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-10-03 17:58:19 

 Commentaire Maedhros, ex n°22, H2Détails
D’abord, un cadeau : ??????????????????????????????????????????
Voilà, comme tu en manquais, là tu devrais en avoir assez pour quelque temps.
Ensuite... Je suis restée longtemps perplexe devant ce texte, au demeurant fort bien écrit, avec un coup de coeur pour le premier paragraphe : l’image de la plage est vraiment excellente.
C’est vrai que ça se lit vite et bien, que le lecteur reste suspendu à tes lignes, que tu te balades dans Boston comme si tu y avais vécu ( à ce propos, est-ce que le titre a un rapport avec le festival du théâtre étrange, « Out on the edge » ?), mais...
Mais finalement, si je comprends bien, après nous avoir promenés sur d’autres scènes d’autres crimes, tu nous en proposes une nouvelle... Celle-ci est d’ailleurs beaucoup mieux décrite que les précédentes...
Le long monologue du tueur est non seulement plausible, il est remarquable. Comme la plupart des tueurs psychopathes et intelligents, il est en quête de reconnaissance, et se cherche un témoin à manipuler et à impressionner, quelqu’un d’assez intelligent pour valider sa propre intelligence, quelqu’un à qui il va dévoiler certaines choses dans l’espoir d’une double identification croisée ( que le témoin s’identifie à lui est le garant de sa propre existence, et lui-même est en recherche d’identification).
Il lui laisse une piste à suivre (« Brise le miroir »), puisqu’il a besoin que le jeu dure, que le témoin continue à s’intéresser à lui. Seulement... « Brise le miroir »... Ou bien Vic a compris, et le lecteur se sent un peu bête ( en général il n’aime pas ça), ou bien Vic n’a pas compris et le lecteur se demande où l’auteur veut en venir... D’autant que ça s’arrête là ! Personnellement je suis restée sur ma faim. J’ai l’impression d’être arrivée au bord, ça oui, mais qu’ensuite on me laisse là, avec l’interdiction de plonger. A moins que tu ne nous prépares une suite, un jour ou l’autre...
Narwa Roquen, qui en veut toujours plus

Ce message a été lu 5903 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-04 09:25:33 

 39?Détails
A lire ton commentaire, je m’aperçois que j’ai dû mal traiter (maltraiter ?) la fin. Je passe évidemment sur l’absence quasi freudienne du ? , pour en arriver à cette fin qui m’était apparue assez légère et finalement peu conforme à mon goût pour les fins désespérées. Car, dans mon esprit, Rosemary n’était pas trucidée par le psychopathe. Elle avait effectivement quitté le domicile conjugal comme l’avait pressenti Vic et pour les mêmes raisons que lui. C’est elle qui rappelle à la fin de l’histoire.

L’image du miroir à briser renvoie à l’obsession de Vic à pourchasser le tueur. Le miroir n’est pas à proprement parler une glace mais les dizaines de photos (certaines d’entre elles comportant des miroirs !) qui empêchent Vic de voir la vraie vie, la sienne, où son couple bat de l’aile jusqu’à dégringoler dans l’abîme. Le tueur invite Vic à ne pas faire comme lui, qui s'est perdu dans ces miroirs, dans ces reflets...

J’aurais dû sans doute mieux expliciter la fin. Par exemple : « une voix féminine murmure son nom. » Ou quelque chose dans ce genre.

Pour le titre, je suis d’abord parti sur une vieille chanson du groupe YES (progressive rock) de 1972 qui s’intitule « Close to the edge ». Cette chanson est librement inspirée d’un court roman de Hermann Hesse « Siddharta », qui puise énormément dans le mysticisme oriental. Tu connais sans doute l’histoire de Siddharta. Le bouquin de Hesse est une quête initiatique vers la sagesse.

Le dernier couplet de la chanson de l'album éponyme de YES est un véritable condensé de la trame de l'histoire.

Down at the end, round by the corner.
Close to the edge, just by a river.
Seasons will pass you by.
I get up, I get down.
Now that it's all over and done,
Now that you find, now that you're whole.

Et le titre "Close to the edge" décrit exactement le moment où se situe l'action, tout au bord du gouffre.

Ceci dit, j’ignorais totalement l’existence de ce théâtre de l’étrange. Mais quelque part, cela n’est pas si étranger que ça à l’histoire.

Et puis, les 2 personnages sont attachants non? Ils pourraient sans doute revenir à l'occasion d'une autre WA.


M

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-10-04 09:48:22 

 Hm...Détails
En ce qui me concerne, comprendre que la personne qui l'appelle est sa femme n'aurait pas suffi à comprendre qu'elle avait simplement quitté le domicile conjugal. J'aurais juste cru qu'elle n'était pas encore morte, et que le serial killer l'autorisait à appeler son mari, par exemple pour le faire se sentir encore plus impuissant, juste avant de la tuer. Enfin chuis pas très douée en sscénar' mais un truc comme ça, quoi. Je crois qu'il m'aurait carrément fallu un dialogue... Enfin bref, en tout cas je suis contente que ça finisse bien pour une fois! Enfin, si l'on peut dire. :)

Elemm', Disney power

Ce message a été lu 6124 fois
z653z  Ecrire à z653z

2007-10-04 16:06:50 

 presque tout pareil qu'ElemmirëDétails
J'aurais juste cru qu'elle n'était pas encore morte, et que le serial killer l'autorisait à appeler son mari, pour lui dire qu'il l'a kidnappée. Et ensuite, ne pas lui dire s'il l'a tuée pendant qu'il continue de le poursuivre.
L'expression "briser le miroir", je n'avais pas compris mais en même temps, je n'avais pas trop cherché et c'était assez facile à deviner.

:)

Ce message a été lu 6189 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-04 18:41:28 

 SAW....Détails
Oui, je comprends que la fin est vraiment peu claire. J'y retravaille...

Néanmoins, si le tueur avait kidnappé l'épouse, cela aurait trop versé dans le scénario des films SAW (1, 2 et 3) qui sont tous bâtis sur ce principe.



M

Ce message a été lu 5945 fois
z653z  Ecrire à z653z

2007-10-05 13:18:40 

 Je n'ai vu aucun SAWDétails
...c'est une bonne idée quand mon frère me demandera ce que je veux voir comme film.... :)
La colline a des yeux, c'est bien aussi ? :)

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-05 18:17:08 

 SawfismeDétails
Je te conseille le 1er qui a l'avantage de la nouveauté et d'un scénario assez bien ficelé. Les 2 autres sont l'exploitation commerciale des bonnes idées du premier, l'originalité en moins.

Pour "La colline a des yeux", je l'ai vu. Dans le genre, film honnête qui fournit la dose correcte d'hémoglobine pour le prix versé ( et vice et versa).

Scénario habituel : décor désertique, créatures post-apocalypotiques en mal de chaleur humaine, dialogues dignes d'un manga japonais, rebondissements attendus et prévisibles.

Les seuls points positifs,à mes yeux, en sont : le chien, le souffle atomique et le fait que le film a été réalisé par un frenchie. Non pas que ce dernier fasse étalage d'une classe insolente, loin de là, mais preuve est donnée que le cinéma gore chromé est à la portée des cinéastes hexagonaux, actuellement importés à prix d'or par les studios US.

Si tu veux un film bien crade, essaie Hostel. Tu commences par un gentil film ado sur la découverte du sweet sex par deux gentils boys américains qui se rincent la gorge à grandes lampées de bière et l'oeil avec les beautés européennes. Puis tu bascules sur des horreurs venues de l'Est (style la mafia russe vous en donne toujours plus).

Pas de monstres, pas de vampires, par de serial killers. Que nenni, de la bonne vieille exploitation du côté obscur de l'âme humaine. Dans le genre, c'est assez réjouissant! Ames sensibles s'abstenir.


M

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Clémence  Ecrire à Clémence

2007-10-05 18:57:02 

 ouais ben....Détails
....les films d'horreur....ben ça fait peur!!
Je brandis fièrement cette bannière que trop ridiculise: celle des pauvres cinéphiles qui pourtant ne peuvent s'empêcher de trembler devant ce surplus d'hémoglobine et ces effets spécieux pourris... Voila, je déteste les films d'horreur et je l'affirme!! :p
Mais, je ne mets pas en doute que certains puissent être bien ficelés et tout le blabla de pros, seulement tanathos doit être trop contenu par mon surmoi! (genre jlis Freud.:p)
Hum...ce message n'avait rien à faire là, mais pour une fois que je peux clairement exprimer ma frustration envers ces chef-d'oeuvres de cruauté humaine. :p


*Pouk* à tous, heureuse de lire tous plein de messages après mes cours, qui me donne souvent le sourire.^^

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-10-06 07:32:06 

 Réjouissant?Détails
Alors là, on n'a pas la même notion du réjouissant!
Moi aussi, on m'avait conseillé Hostel quand j'avais envie de me faire un p'tit film d'horreur. Je pensais trouver un truc sympa dans le genre de "Le Village", ou au pire de "Battle Royale" (que je classe plus dans les délires ensanglantés que dans les films d'horreur à proprement parler), et je me suis retrouvée à me demander vraiment pourquoi je le regardais jusqu'au bout. Ca m'a fait d'abord bien rire, le début, ok. Puis, quand ça commence à déconner, c'est sympa. Mais sur la fin (attention, spoiler:  à partir du moment où son bourreau se découpe tout seul, qu'il se retrouve dans un charriot de cadavres, qu'il arrache l'oeil de sa copine "pour son bien", qu'elle se ballade avec la moitié de la gueule en moins, ... ), alors là vous m'excuserez, mais je me demande vraiment l'intérêt du truc, si ce n'est qu'on se dise "Baaaahh, c'est dégueu!". Pour moi, un film d'horreur joue plus sur la tension, sur le suspense, et ce type d'étalage, j'adhère pas trop... "8 millimètres" m'avait fait le même effet. J'ai eu l'impression que c'était too much de crado et pas assez de scénario.
Au final, j'ai placé ce film dans ma corbeille. Pas pour moi. Je prends les films d'horreur comme un jeu, on joue à se faire peur, donc forcément, y a du surnaturel, des monstres, des vampires, et c'est très bien parce qu'après le film, on peut se rassurer: Candyman n'existe pas en vrai, dormons tranquille! Mais quitte à faire du réaliste, autant voir "Shooting Dogs", et là on arrête vraiment de jouer... La nature humaine est capable de ce genre d'atrocités, oui, alors autant en faire un documentaire.

Voili voilou, mon avis du matin, pas très amusant à cause de ce souvenir écoeurant qui m'est revenu au titre "Hostel"! :)

Elemm', clairement âme sensible

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-10-06 07:33:25 

 Films pas d'horreur :)Détails
Sinon, j'ai vu "Kuzko, empereur mégalo" hier, et je me suis régalée. :)

Elemm', Disney powaaaa!!!

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horus maitre de guerre

2007-10-06 09:17:53 

 cinephile powaaDétails
    Saw un est sympa pour son scenario tortueux. Hostel c'est sacrement puerils (tu veux une plongée dans l'horreur de l'ame humaine? refait toi les chiens de paille ou la nuit du chasseur).
    la colline a des yeux est une reussite dans le genre survival horreur (et elle met une toise sans difficulte a son original) mais bon faut etre client (pour le fun le heros du film joue dans les trois x men saurai vous le reconnaitre?). Alors que la suite est une serie Z comme on en faisait dans les années 60 70 en italie (ha la douce nostalgie des gouter vomi devant cannibal holocauste ou les rats de manhattan...).
    Le seul realisateur qui sache faire de vrais films d horreur aujourd hui c est rob zombie (j'ai gravement les miquettes devant son remake d'halloween)
qui a des problemes de connections

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horus maitre de guerre

2007-10-06 09:25:20 

 disneyDétails
sans dec kuzco est un des meilleurs disney de comedie. avec hercules et aladdin.
mais au fond de mon coeur mon prefere c est taram et le chaudron magique; d'ailleur si quelqu un a les chroniques de Prydain dont est tire le film je suis pres a tuer pour le lire
qui a des problemes de connections

Ce message a été lu 6816 fois
Clémence  Ecrire à Clémence

2007-10-06 09:30:31 

 ^^Détails
...cool! viva les films-pas-d'horreur!

*va s'écouter les B.O des Roi Lion.^^ (pathétique)*
*Pouk*

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-06 11:03:38 

 C'est un bon vieux souvenir...Détails
Oui, tu as mille fois raison...

De Rob Zombie, j'ai juste vu The Devil's Rejects. Film gore classique. Une scène sauve le film : la scène finale, qui fait furieusement penser à la scène finale de Thelma et Louise : même décor désertique, même course vers la mort, avec cette musique tex mex qui colle à l'asphalte, dans le pur style du road movie des familles....


M

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-10-06 13:01:24 

 Un peu en décalé...Détails
... avec le sujet "films d'horreur", je voudrais juste faire une apparté sur quelques films qui m'ont mise mal-à-l'aise sans trop savoir où les classer. Il y a "Betty Fisher et autres histoires", qui me laisse un goût bizarre de compassion et de terreur en même temps; et il y a "La moustache", qui fait rire et peur en même temps.

Si vous avez vu ces films aussi, je serais curieuse d'avoir vos avis. Si vous ne les avez pas vus, je vous conseille d'y jeter un coup d'oeil.
En passant aussi, si quelqu'un a vu et a compris la fin de "Caché", je veux bien un spoiler...

Elemm', apprentie-cinéphile

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horus maitre de guerre  Ecrire à horus maitre de guerre

2007-10-07 21:13:08 

 la stachemouDétails
    J'ai pas vu "Betty Fisher" mais j 'aime bien Miller donc le film doit etre sympa. Par contre "La moustache"...Disons que Emmanuel Carrere (auteur du livre et realisateur du film) est , à mes yeux, un guignol. j'ai donc bcp de mal a voir son film sans me bidonner a m'en fendre les cotes.
    je m'explique, mise a part le fait que ce type est une maman fort respectable (l'academicienne Héléne Carerre D'Encausse) le petit Emmanuel a pour seul talent de piller lamentablement l'oeuvre de son idole Phillip K Dick. Il s'en cache a peine puisque ce dernier a rédiger une biographie de PKD. biographie par ailleur fausse ou du moins trop axés sur le sensationalisme bas de plafond pour etre vrais.
J'ai trouver l'argument de la moustache réellement risible surtout quand on connait son modéle. lis "coulez mes larmes dis le policier" ou alors "confessions d'un barjo" et dans une moindre mesure "radio libre albermuth" (qui est plus fantastique) pour voir un vrais travail sur la perception de la réalité autrement plus interressant que chez ce clampin de Carrere. Cela dis si des gens on aimé hesité pas à defendre votre points de vue je sus pas fermer au dialogue.
Demain je poste sur Houllebecq qui fait croire que lovecraft etait nazi.
Vi Veri Veniversum vivus Vici

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z653z  Ecrire à z653z

2007-10-08 12:27:48 

 kuzko....Détails
.... je dois être trop vieux pour cet humour (même si j'adore les nuls, lafesse, etc...).

Le dernier Disney qui m'a vraiment scotché c'est Robin des Bois (que j'ai du voir au milieu des années 80). Quoiqu'on m'a conseillé Lilo & Stitch (rien à voir avec le tennisman :D), Monstres & Cie et l'étrange Noël de Monsieur Jack que je n'ai toujours pas vus.

Hum après quelques recherches, Toy Story et Qui veut la peau de Roger Rabbit sont de Disney et m'ont bien accroché.

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-10-08 14:01:33 

 Lilo & Stitch...Détails
... est MON dessin animé culte! Je plussoie donc sur ce conseil, et t'encourage vivement à le voir!

Elemm', "C'est ma famille, je l'ai trouvé tout seul, sans l'aide de personne. Elle est petite, et brisée, mais elle me convient. Oui, elle me convient..."

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horus maitre de guerre  Ecrire à horus maitre de guerre

2007-10-08 14:46:41 

 disnry backDétails
Moi en dehors de Merlin l'enchanteur mon prefere reste pour toujours et a jamais Aladdin. Meme si kuzco est genial (comment ca les sons de mon pc sont extraits du film?). On parle des comedies disney et non pixar. Sinon je suis fan de Taram (mais je l ai deja dis) et des indestructibles
Vi Veri Veniversum vivus Vici

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Fladnag  Ecrire à Fladnag

2007-10-08 15:15:25 

 L'étrange noel de Mr Jack !!!Détails
Comment ca pas encore vu ???
Ca veux dire quoi ca ?
J'vais mettre un controle "anti spam" basé sur des extraits du film pour poster des messages sur le forum bientot ! Toute personne qui n'a pas vu ce magnifique film sera condamné a ne pas pouvoir poster ;o)

Alors on se motive, et on va le voir... il est génial. Si tu est super a l'aise en anglais, tu peux le voir en VO, mais PAS (surtout pas !) en VO sous titrée. La VF est exceptionnellement bonne aussi et quasiement tout le film étant en vers, c'est une chance que les traducteurs se soient pris la tête. Personnellement, je le regarde en VF

Fladnag, Jack's fan

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-10-08 17:00:26 

 Euh...Détails
... ah bon, hem, ah, hé hé, bon, je, j'y vais, j'ai justement un film à voir... ^^

Elemm', qui ne l'a pas vu non plus, mais euh, ça ne saurait tarder!

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Clémence  Ecrire à Clémence

2007-10-08 19:44:25 

 ouais ben...Détails
...ya interêt!! Allez, on fonce les ptichots!!

*fière de paraitre un tout petit peu plus cultivée sur un point que ses illustres ainés.^^ *

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-10-11 17:26:16 

 Exercice 22 : Maedhros => Commentaire texte 2Détails
Peu de gens se sont risqués sur ce thème difficile...
Première lecture : beuh, elle est où la fin ? A moins que... Bon, je le relis ! Deuxième lecture : et puis non, les indices sont flous et je ne suis sûre de rien...
L’ambiance est toujours sympathique et les descriptions sont parlantes. Mention spéciale pour les petits détails pittoresques, les noms des rues qui défilent, la poupée sur le lit... Mais la fin me semble vraiment peu claire et abrupte. Cela me gène de ne pas savoir qui est le tueur aux miroirs ni si la femme du flic est vivante ou s’il la retrouvera... Bien que j’ai des hypothèses sur ces différentes questions.

Est', dans le gaz.

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cendy  Ecrire à cendy

2007-10-30 12:10:31 

 émoticone de jackDétails
bonjour je voudrais savoir où je pourrais trouver des émotiocnes de jack !!! j'en cherche et je ne trouve pas donc si vous avez un site un pti truc ou si vous pouvais m'en envoyé et ba fanchement ça m'aiderai beaucoup donc... voila merci d'essayer de régler mon pti souci bisoux Cendy
cendy

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-10-30 12:24:00 

 Pas facile...Détails
Jack Skellington a beau être populaire, mon ami Google ne me donne aucune réponse. Te voilà réduite à les fabriquer toi-même, ce qui ne doit pas être trop dur. Repasse ici si tu as du mal.

Est', serviable.

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Clémence  Ecrire à Clémence

2007-10-30 14:08:55 

 ...Détails
je ne peux pas t'aider non plus, mais bon courage! ^^
*Pouk*

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cendy  Ecrire à cendy

2007-12-02 21:01:17 

 émotiocne jackkk2Détails
oui je veux bien que tu m'aide a faire des émoticone mr jack si biesnure ca ne te dérange pas !!!!!!!
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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-12-06 19:37:34 

 Jack SkellingtonDétails
Petit tuto :

Tu récupères sous Google une jolie image de la tête de Jack.
Sous un éditeur d'image quelconque, tu la découpes et tu la retravailles un peu. J'utilise Photoshop personnellement.
Tu la mets à la bonne taille, soit pour moi 32*32.
Tu l'enregistres au format gif ou jpeg.
Tu la mets sur le net pour pouvoir y accéder facilement.
Y a plus qu'à s'en servir sur les forums !

Je t'en ai bricolé quelques unes vite fait que tu pourras trouver ici :
http://www.estellanara.info/Jack.gif
http://www.estellanara.info/Jack2.gif
http://www.estellanara.info/Jack3.gif
http://www.estellanara.info/Jack4.gif
http://www.estellanara.info/Jack5.gif
http://www.estellanara.info/Jack6.gif

Est', à votre service !

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shad  Ecrire à shad

2008-08-30 22:45:45 

 yoDétails
ben c simple moi jen es un de jack ^^
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c moiiii

2010-01-04 19:46:28 

 stp stp Détails
eseke tu peu mpasser tn emoticone mr.jack jle cherche sa fé 200 ans ^^ mercciii davance
kenza

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