Version Flash ?

Messages FaeriumForum
 Ajouter un message Retour au forum 
 Rechercher un message Statistiques 
 Derniers messages Login :  S'inscrire !Aide du forum 
 Afficher l'arborescence Mot de passe : Administration
Commentaires
    Se souvenir de moi
Admin Forum 
 Derniers commentaires Admin Commentaires 

 Commentaire Estellanara, exercice n°31 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Vendredi 22 fevrier 2008 à 17:44:26
Effectivement, ça n’a aucun rapport avec le thème. A part ça, c’est joyeux, bien écrit, agréable à lire, et tout le monde peut se reconnaître dans le héros. Ca peut même nous faire sourire lors de notre prochaine journée pourrie !
Permets-moi de pousser un peu plus loin. Tu as de toute évidence la maîtrise parfaite des instruments. De l’imagination, un style fluide, un langage facile et un bon sens de l’humour.
J’aimerais que tu réfléchisses aux deux propositions suivantes :
1. écrire, c’est raconter une histoire ( ça, tu as prouvé ailleurs que tu savais le faire)
2. l’histoire qui touche le lecteur est celle qui le questionne, qui l’interroge – ou qui lui apporte une réponse.
Il y a une question que tous les auteurs devraient se poser quand ils écrivent un texte : « tu veux leur dire quoi, aux gens ? »
Je sais qu’il y a des auteurs reconnus qui pèchent allègrement sur ce point – mais ce ne sont pas les grands.
Narwa Roquen, alias madame plus


  
Ce message a été lu 6124 fois

Smileys dans les messages :
 
Réponses à ce message :
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2008-03-03 13:41:42 

 Chère madame plusDétails
La maîtrise parfaite des instruments je ne pense pas la posséder, non. Mon style reste amateur et je commence tout juste à travailler sur mes défauts (manque de dialogues, rendu froid...).

Ecrire c'est raconter une histoire : tout à fait d'accord, bien sûr. Mais est-ce vraiment possible sur des formats courts tels que ceux de la WA ? Et est-ce bien l'objet de la WA ? N'est-ce pas plutôt de travailler des points précis stylistiques ou narratifs sur des fragments d'histoire ?

L’histoire qui touche le lecteur est celle qui le questionne. En effet, je pense que tu as raison là aussi. Mais je fais la même remarque que précédemment. C'est pour ce critère que j'ai trouvé que La foi était une histoire forte. Elle attrappait la tripe du lecteur, le poussait à s'interroger. C'est sans doute parce que mes textes ne le font pas assez ou pas bien que je leur trouve une certaine froideur. Je tente depuis un an de me corriger sur ce point, de faire passer des messages, de poser des questions. Je pense y être arrivé sur ma participation pour Fraternité. Vous jugerez. J'y travaille aussi sur La poupée dragon et c'est en partie pour cela que cela me prend autant de temps pour l'écrire.

Au delà de ça, ces conseils sont précieux. n'hésite jamais à en donner de nouveaux. Je suis sûre qu'ils vont dans le bon sens, à savoir des écrits meilleurs. Je ferai ce que je peux pour les suivre. Je glane chez chacun d'entre vous les éléments d'une bonne histoire et j'essaye après de les mettre en oeuvre : art de la construction chez toi, mystère chez Maedhros, fraîcheur chez Elemmirë... On devrait peut-être fusionner tous nos cerveaux pour écrire un best seller !

Est', qui prend note.

Ce message a été lu 6289 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2008-03-04 18:33:11 

 Je viens pour la 2° couche...Détails
Arrête de m’obliger à te jeter des fleurs. Tu sais parfaitement écrire. Peut-être ignores-tu que tu le sais ?
Je persiste et signe : écrire une histoire ne demande pas vingt pages, et s’accorde parfaitement au format de la WA. Travailler le style, oui, mais ça vient en écrivant !
Le style pour le style, on l’a fait un peu au début, mais ça tourne vite en rond, et je souhaite que la WA reste attractive pour tout le monde. Dans chaque exercice j’essaie de vous donner l’occasion soit d’inventer un scénario ( à partir d’un lieu, d’un personnage, d’une circonstance), soit d’exprimer des émotions, soit de découvrir une nouvelle façon d’écrire une histoire ( comme dans le n°32, et le 33 sera de la même veine).
Je vais te dire le fond de ma pensée : lâche-toi, lâche prise, cool, cesse de penser « qu’est-ce qu’ils vont dire ? » . J’ai l’impression que tu écris dans la douleur, avec des si et des mais. Tu ne t’abandonnes que quand tu es délibérément hors sujet – hors jugement ?
Ecrire, ça doit être et rester un plaisir, une jouissance, un émerveillement de chaque instant – comme l’amour. Un amour qui fait du mal ce n’est pas de l’amour. Une histoire que tu ne prends pas plaisir à écrire n’est pas une bonne histoire. On caresse ses personnages, on les regarde vivre, ils répondent, ils sont complices, parfois ils exigent. Ils sont à la fois dedans et dehors. Et toujours, en arrière-plan, les garde-fous : « Je veux leur dire quoi, aux gens ? Je veux les faire rire ou pleurer ? Je veux les choquer ou les séduire ? »
L’auteur se dévoile toujours. On a beau avoir de l’imagination, écrire à vingt ans est plus difficile qu’à quarante, à moins d’avoir déjà beaucoup vécu... L’auteur se dévoile mais en même temps il reste caché, car le lecteur ne saura jamais à quel personnage l’auteur s’identifie. Et puis le lecteur, il s’en fiche, de savoir la vérité sur l’auteur. Ce qu’il veut, c’est se reconnaître, lui, dans un ou plusieurs personnages.
Et là, pas de souci... Nous avons tous à peu près les mêmes peurs, les mêmes espoirs et les mêmes rêves...C’est de l’humain, rien de plus. Le style et les jolies phrases, c’est du paquet cadeau, de l’emballage, ça fait joli sur le moment mais ça finira au feu, les gens ne s’en souviendront pas. Le cadeau, lui, ne s’apprend pas. C’est un cadeau que tu te fais à toi-même et que tu partages avec les copains. Comme un immense gâteau au chocolat...
Narwa Roquen, sans chantilly pour moi, merci, mais pour les amateurs il y en a dans le frigo

Ce message a été lu 6243 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2008-03-05 13:40:18 

 Difficile écritureDétails
Je ne sais pas trop ce que j'ignore (par définition :o) ) mais je ne suis certes pas un Wül, un Tolkien, un Asimov... Et ce n'est pas de la fausse modestie que de l'affirmer.
Nous resterons en désaccord sur la question de la longueur des textes. Peut-être est-ce la concision qui me manque mais je ne saurais écrire un personnage détaillé sur un format court, une histoire complexe sur du court non plus.
C'est vrai, j'écris en pensant « qu’est-ce qu’ils vont dire ? ». Peut-être si j'avais plus de lecteurs prendrais-je confiance en moi. Encore que... Je suis une ancienne timide maladive et des reliquats d'inhibition collent encore à ma peau.
Dans la douleur, pas vraiment mais avec une certaine anxiété, ça c'est sûr. Mais pas tant en écrivant, après surtout. Au moment où je finis le texte, j'hésite toujours à le publier. C'est pour ça que je relâche la vapeur avec des textes humoristiques légers de temps en temps. Sur lesquels je ne risque rien car je ne m'implique pas. Si l'on n'aime pas, tant pis, il n'y avait pas de moi dedans.
Je dois toujours avoir ce problème avec la vision des autres. Ma psyché est un vaste champ de ruines, je le crains.
"Un amour qui fait du mal ce n’est pas de l’amour. " Ho le vaste débat que voilà. Je ne suis pas sûre d'être d'accord mais ce n'est guère le sujet.
"Une histoire que tu ne prends pas plaisir à écrire n’est pas une bonne histoire." Parfaitement d'accord. Il y en a tant que j'ai abandonnées et pas publiées d'ailleurs. Parce que je ne les sentais pas.

Est', esseulée.

Ce message a été lu 6284 fois


Forum basé sur le Dalai Forum v1.03. Modifié et adapté par Fladnag


Page générée en 977 ms - 316 connectés dont 2 robots
2000-2024 © Cercledefaeries