| ||
De : Maedhros Date : Samedi 14 novembre 2009 à 19:19:00 | ||
Pour ma part, je pense que la consigne est bien respectée. Un roi, fatigué de son état, est déchu (il le dit) de ses attributs divins et devient un citoyen lambda voire même sub-lambda puisqu’il repart visiblement au plus bas de l’échelle. Il subit l’abolition des privilèges et s’accommode de son nouveau statut sans se plaindre, avec philosophie et stoïcisme. Et puis, il se met enfin à rêver de remonter la pente... Le style est franchement impeccable, maîtrisé, avec une élégance recherchée du vocabulaire pour épouser le caractère du personnage principal. Tu as insufflé dans ce récit un ton bien particulier, une forme de distanciation plaisante, une façon d’être sans être, un badinage qui est tout sauf superficiel, apanage des âmes bien nées, caractérisant une époque et une caste privilégiée. La façon de s’exprimer était d’ailleurs l’une des barrières dressées par les aristocrates pour se distinguer du bas peuple et même des bourgeois. Le second personnage, l’Angély (cousin très éloigné du bouffon de Louis XIII ?) apporte une vision tragicomique au propos. C’est l’exutoire qui permet aux émotions « vulgaires » que l’ex-roi ne peut se permettre d’avoir, d’être ressenties, comme par procuration. C’est un effet théâtral utilisé notamment par Molière. Un bon texte. Au rayon des bricoles : - l'autre s'épanchait (...) que la fine fleur du Royaume était devenu : ... était devenue. M (1) jeu de mots vaseux Ce message a été lu 6244 fois | ||