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Que ferais-je sans vous...

De : Estellanara

Page web : http://estellanara.deviantart.com/
Date : Jeudi 13 septembre 2007 à 17:05:24

... au fil de ces ennuyeuses journées de travail ?
Vous les égayez de vos plumes habiles. Et je dois dire que c'est une véritable jubilation de voir s'améliorer des talents au départ timides. Je continuerai longtemps à vous lire, à défaut de pouvoir participer (Narwa, tu m'en veux encore ?).

Est', lectrice comblée.

Ce message a été lu 5673 fois

Réponses à ce message :

Narwa Roquen 2007-09-18 18:50:54	Réflexions	Détails
	Mais non, je ne t’en veux pas ; pourquoi t’en voudrais-je ? Tu ne m’as fait aucun tort. Ta décision de te consacrer aux anciens Concours est tout à fait respectable. Mais elle est pour le moins insolite, et je souhaite de faire partager mon sentiment à ce propos. Ici et maintenant. C’est là que nous vivons, dans cet instant vibrant et éphémère qui est notre seule certitude et notre seule possession. Le passé ouvre un gouffre béant derrière nous, prêt à engloutir les moments les plus beaux, et l’avenir caracole devant nos yeux charmés, à tout jamais inaccessible. Il n’y a pas de vie en dehors du moment présent, pas de vie réelle, pas d’émotion intense. L’émotion du passé est un rêve, et l’émotion anticipée sur l’avenir en est un autre. On ne peut pas plus réparer le passé qu’on ne peut rattraper l’avenir. Françoise Dolto disait : « Le passé en nous est à tuer », formulation violente mais qui mérite réflexion. Par ailleurs je voudrais te parler de l’absence (ou du manque). L’absence est une réalité. Ce qui n’a pas été ne sera jamais. Un autre présent pourra ressembler à ce passé d’absence, mais ce ne sera jamais exactement la même chose. Cela n’est ni bien ni mal. Cela est. On peut parler d’une absence, de l’émotion présente que suscite encore cette absence passée. On ne peut pas réparer l’absence, et tenter de le faire serait comme renier le passé, et nous renier nous-mêmes. Les idées vont et viennent. Plus tu les exploites, plus il t’en vient de nouvelles. Telle idée ébauchée non aboutie te reviendra, un peu plus riche encore, et prête à éclore sous tes yeux étonnés. Il n’y a jamais d’idée perdue. Loin de moi la moindre intention de moralisation ; je te livre les réflexions d’une sorcière qui a accumulé les siècles comme d’autres amassent de l’or. S’il te vient l’envie de me répondre, je te supplie de laisser passer au moins deux jours. Certaines paroles nous choquent de prime abord, et leur bienveillance ne nous apparaît que secondairement. Ne reste pas seule en classe : viens jouer avec nous, Est’ ! Narwa Roquen,vieille sorcière joueuse Ce message a été lu 5455 fois

Estellanara 2007-10-01 17:34:45	Fragiles équilibres	Détails
	Je ne comprends pas bien ce que le fait de se consacrer aux anciens concours a d'insolite. Je précise à tous hasards que les synopsis sur lesquels je travaille sont anciens et pour que pour certains, j'avais commencé la rédaction sans parvenir à la finir. Maître Yoda interrogeait Obiwan à propos de Luke en demandant "Il finit ce qu'il commence ?". Eh bien, moi non, et cela me contrarie. Quand je regarde mon carton de synopsis inexploités, je me dis "mince, que d'histoires que je n'ai pas fait partager !". Voilà pourquoi je souhaite en publier quelques unes. Je suis bien d'accord avec ta réflexion sur le présent. J'y réfléchissais encore récemment en lisant le Psychologies magazine de septembre. Pas facile, cependant. Le passé s'accroche à moi comme une sangsue et je tremble à l'idée de reproduire certaines erreurs. Certains évènements douloureux sont restés sans explication et peinent donc à se dissoudre dans les limbes. De même pour le futur. Avoir des projets et des espoirs est sain, ce me semble. Mais à partir de quel moment le futur vampirise-t-il le présent ? A partir de quel moment devient-on incapable de profiter du jour présent ? Je suis à ce titre une éternelle insatisfaite. Mes regards et mes efforts sont focalisés sur un avenir que j'espère beau et cela me prive sans aucun doute d'une partie des bonheurs présents. Mais j'ai beau m'en rendre compte et même peut-être comprendre pourquoi je suis ainsi, je peine à adopter une nouvelle vision. C'est une des raisons pour lesquelles j'envisage de consulter un psychanalyste sans oser me lancer... Je suis donc particulièrement sensible à ce que tu écris. Et je perçois aisément les bonnes intentions qui t'animent quand tu me fais part de cette philosphie de la vie, dans laquelle je devine un parfum de bouddhisme. Sache également que je ressens intensément l'absence, celle de deux êtres chers qui ont choisi un chemin loin de moi. Toutefois, on ne peut pas dire que je sois absente du forum... Effectivement, plus je me penche sur mes nouvelles, plus j'écris de nouveaux synopsis qui vont à leur tour s'empiler dans mes cartons ! C'est un cercle vicieux ! J'écris tout, de peur de perdre une idée que j'aurais pu exploiter par la suite. Nulle envie de solitude dans ces six mois à écrire dans mon coin. Seulement l'envie de vous faire lire des choses plus longues, plus complètes, plus travaillées que les exercices. Et ces textes longs me prennent beaucoup de temps. Que j'aimerais avoir le rythme d'un Maedhros ! J'attends d'ailleurs avec impatience que Flad' publie "Mignonne, allons voir si la rose" pour savoir ce que vous en penserez. Je vais cependant interrompre momentanément la rédaction de "La poupée dragon" pour reprendre quelques textes courts. J'ai profité de mes vacances pour commencer à travailler à l'exercice 20 (un texte, peut-être deux), ainsi qu'au 13 et au 14. L'occasion de relancer la FDEER ? Qui vivra verra. Est', écrivain schyzophrène. Ce message a été lu 5437 fois

Fladnag 2007-10-01 19:15:35	mea culpa...	Détails
	ca arrive(ra)... mais j'ai pas beaucoup de temps en ce moment, désolé a tout ceux qui attendent une réponse du site pour les textes envoyés, je garde tout, mais j'ai un peu de boulot (professionnel :/) Fladnag Ce message a été lu 5710 fois

Clémence 2007-10-03 15:58:43	...	Détails
	Je trouve que le fait que tu t'en rendes compte est plus que bénéfique. Ensuite, peut-être que de t'interroger sans cesse sur cette vision de la vie, du temps, que tu possèdes et que tu n'arrives pas à changer est justement ce qui te fait y rester...cercle vicieux?? (pardon de t'embrouiller...) Nous étudions le temps en philosophie en ce moment; je pense alors beaucoup à toi. Pascal a dit que (à peu près) nous ne tirons du présent que la lumière du futur...Ciel que Pascal me déprime.^^ Tu sais, pour l'instant nous ne voyons que le temps et l'espace comme structures de notre esprit, intuitions pures et tout le blabla, mais lorsque nous ferons quelque chose qui puisse t'apporter une réponse, je n'hésiterais pas à t'en faire part. Je sais bien que je ne peux pas t'aider parce que je n'ai pas assez de connaissances et surtout parce que je suis beaucoup plus jeune que toi, seulement ne culpabilise pas devant tes cartons pleins. Va à ton rythme. Ponds tes petits oeufs au fur et à mesure que tu le peux; nous ne te demandons pas une omelette! ^^ Courage Est', je te Poukoïse de tout mon coeur. J'ai hâte de lire la participation libre dont tu parles. :) Ce message a été lu 5529 fois

Estellanara 2007-10-04 12:33:29	Zoeufs	Détails
	Je serais bien intéressée par tous les éclairages que tu pourras me fournir sur mes réflexions. Sans compter que j'aimais bien la philo. Je ne vois pas en quoi le fait que tu sois plus jeune diminue l'intéret ou la pertinence de tes dires. Pour les oeufs, c'est lent mais ça progresse. Yippi ! En attendant ma participation libre, tu peux lire mon exercice 20, enfin publié ! Pouk aussi et merci à toi. Est', FDEER forever. Ce message a été lu 6461 fois

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