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De : Onirian Page web : http://oneira.net Date : Mercredi 17 mars 2010 à 17:13:10 | ||
Un petit texte court, basé sur une idée que j'ai trouvé amusante. Le texte en lui même n'a rien d'exceptionnel, c'est juste à prendre pour ce que c'est, une espèce de bonbon, de gaterie pourrait-on dire. C'est limite potache, mais parfois, c'est bien aussi d'écrire sans se prendre la tête. Promis, pour le suivant, j'essairai un truc vachement plus torturé. -- * La scène est vide A l'exception d'un lit. Bilbon est assis dessus. Les couvertures en tas suggèrent qu'il est penché sur quelqu'un. [Bilbon] : Oh, merveille d'entre les merveilles, ta peau est si douce, tes courbes si parfaites. J'aime te caresser pendant des heures, pendant que tu susurres milles secrets à mon oreille. Il n'est pas une journée, que dis-je une journée, une heure, une minute, une seconde, sans que mes pensées ne s'égarent et ne t'imaginent sur ton lit. Tu me rends fou, mais cette folie est mon plaisir. La magie coule dans tes veines et quand nous nous enlaçons je... * Un bruit arrive de la droite de la scène. Bilbon se relève, panique un instant, puis déplace une couverture visiblement pour cacher quelque chose. Une femme entre. [Armélie] : Bilbon ? Ah je te trouve enfin. Tu... * Armélie s'arrête un instant, et regarde Bilbon d'un air méfiant. [Bilbon] : Oui ? [Armélie] : Que faisais-tu à l'instant ? [Bilbon] : Mais rien du tout ! [Armélie] : Non, tu as le même air que lorsque je t'ai supris à parler avec Suzie Fleur-De-Miel. [Bilbon] : Mais pas du tout ma douce... Tu sais bien que je n'aime que toi. Enfin, toi et tes deux... [Armélie] : Ah, mes talents, mes forminables talents, mes énormes talents même ! Parfois j'ai l'impression que tu n'es avec moi que pour cela. [Bilbon] : Mais non, tu sais bien que c'est faux... [Armélie] : En est-tu si sûr, Maitre Bilbon ? Depuis que je suis ici, s'est-il passé une seule journée sans que tu me demandes une petite gaterie ? Une seule journée sans que je doive offrir une pipe au seigneur de ces lieux ? [Bilbon] : Eh bien soit, oui, j'aime tes deux énormes talents. Tes mains font des merveilles, et savent me procurer un plaisir intense. Mais qu'y puis-je ? [Armélie] : Bilbon Sacquet, Est-ce que tu me trompes. [Bilbon] : Non, jamais. Et ce n'est pas seulement parce que tu prépares la meilleure herbe à pipe de la comté ni parce que tes patisseries sont bonnes à damner un Nazgul. Je t'aime, c'est tout. [Armélie, calmée] : Oh, Bilbon... * Armélie s'approche de Bilbon, lui prend la main, et s'en va avec lui. Bilbon en se levant fait tomber un anneau doré. * Armélie ramasse l'anneau [Bilbon, furieux attrape l'anneau] : Non, c'est à moi, c'est Mon Précieux ! Rend le moi ! [Armélie, triste] : Imbécile... Je ne sais à qui tu destines cette babiole, puisque ce n'est pas moi, mais écoute bien, je souhaite que cette personne ne puisse jamais le garder et que son doigt tombe à l'instant où cet anneau lui sera oté. Adieu. * Armélie furieuse, quitte la scène. Bilbon reste seul. [Bilbon] : Oh, mon vieil anneau, mon précieux... mais qu'avons nous fait ? -- Onirian, paparazzi tolkiennien. Ce message a été lu 8072 fois | ||
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