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De : Narwa Roquen Date : Mardi 16 novembre 2010 à 22:54:09 | ||
Tu as parfaitement respecté la consigne. Ton texte se lit facilement, c’est fluide, bien rythmé, l’intrigue est simple mais efficace, c’est plein de bonne humeur et les dialogues rendent le texte vivant. Ca manque d’un titre... En ce qui concerne la construction, tu t’es un peu laissée embarquer, et du coup tu as bâclé la fin dans une phrase trop longue sur la forme et trop courte sur le fond ! Le plan pour coincer Virevolte nous intéresse ! Et le changement de vie du héros aussi ! Les personnages : ton héros (dont nous ignorons le nom ; dommage qu’il soit déjà attribué, Virevolte c’était joli) est plutôt sympathique (un homme amoureux l’est toujours), mais tu devrais en rajouter un peu. Tu dis que son ennemi vole les riches comme les pauvres, mais tu ne dis pas ce que ton héros fait de son butin. S’il le garde pour lui, c’est un voleur quelconque. Et pourquoi s’acharner toujours sur le même riche ? Tu pourrais lui donner un peu de brio, un peu de panache ( cf Arsène Lupin, Robin des Bois...) L’intrigue : je trouve que la jeune femme se laisse convaincre un peu facilement. Quand elle dit « es-tu prêt à accepter.... », on s’attend à un challenge, un défi... Et rien ! Par ailleurs une femme mariée c’est moins intéressant pour le suspense qu’une fiancée, qui peut encore changer d’avis. Dans le ton bon enfant que tu as choisi, qui s’apparente un peu au conte (pour de la fantasy, il faudrait au moins une petite sorcière), l’adultère serait totalement incongru. Le style : tu as un défaut récurrent, c’est de mettre des virgules alors que tu juxtaposes des idées différentes. « ...aux quatre coins de la galaxie, moi... » : ... galaxie. Moi... « je dus passer pour le roi des imbéciles, je restai bouche bée, à la scruter, je pus me rendre compte... : je dus passer pour le roi des imbéciles en restant bouche bée à la scruter ; je pus me rendre compte... « Elle sourit, et me salua, tout mon corps n’aspirait... et au prix d’un effort... » : Elle sourit et me salua. Tout mon corps n’aspirait.... . Pourtant, au prix d’un effort... « Et j’avoue pratiquer l’activité peu avouable de voleur, un tel butin... » : Et j’avoue... voleur. Un tel butin... « C’était la seule personne qui acceptait de me fréquenter, je le soupçonnais..., il parlait sans cesse... » : ... de me fréquenter. Je le soupçonnais de ne me voir ( un peu faible, le « voir » que pour m’entendre ( me voir pour m’entendre, bof) ... voleur. Il parlait sans cesse... « T’es dans de beaux draps, moi qui pensais te suggérer... » : T’es dans de beaux draps ! Je pensais te suggérer... « Cette stupide querelle entre vous, sans son aide... » : ...entre vous ; sans son aide... « ...aux endroits où ils devaient travailler, en effet les habitations... » : ...travailler ; en effet... « elle me laissait une chance de m’exprimer, c’était inespéré... » : ... de m’exprimer : c’était inespéré... Autres maladresses : - hier soir : dans un récit au présent, oui ; au passé, on dit « la veille au soir » - escaliers en colimaçon du...des... de... du général : lourd ! - scruter est un verbe qui se remarque, tu en abuses : regarder, dévisager, examiner... Idem pour le sourire niais de ton héros ; une fois ça va, après on pense vraiment qu’il est stupide - mon esprit était tant occupé : tellement. Et « occupé » est un peu faible - douce voix gutturale : guttural, ça veut dire rauque ; le mélange avec « douce » est un peu surprenant - chaumières destinées à héberger le personnel du château qui se trouvaient à droite : « chaumières » est trop loin de « qui », ça rend la phrase confuse - le toit de la chaumière du ... du ... des... - et l’attente était un des atouts... : pas « et », « mais » ; et ce n’est pas l’attente qui est un atout, c’est la patience - la chambre se vida pour aller manger : ce n’est pas la chambre qui va manger - quelque chose que je n’avais pas commis : essaie d’éviter « quelque chose » - ... que j’en avais assez commis : outre la répétition, la phrase est floue ; tiens, là aussi, le « pendu, mais c’était différent si... » demande à être revu question ponctuation - D’hurler : de hurler (h aspiré - Je ne savais pas par où commencer tant de choses me venaient : ...commencer, tant de choses... - Mon exposé : non ; ce n’est ni la fac ni le boulot Répétitions : - arriva / arriver ; je ne pus qu’enlever / que pouvais-je ; mon coeur battait / ses battements Et maintenant, l’orthographe (quoi, tu croyais que j’allais te lâcher comme ça ? ) - femmes à la beauté si éblouissantes : éblouissante (la beauté - objets de grandes valeurs : grande valeur - elle arrivât de nul part : arriva de nulle part - mèches de cheveux blonds bouclées : bouclés (les cheveux) - maintenant que je l’avais enfin retrouver : retrouvée - Mon coeur bâtait : battait - Cette aura de sympathie que vous m’avez inspiré : inspirée - En proie aux doutes : au doute - Ecouter ces leçons de morales : ses - Les villages alentours : alentour (adverbe) - Qu’elle aie pu me dénoncer me plonger : qu’elle ait pu me dénoncer me plongeait - C’était sur : sûr - Je haletai : haletais : c’est une action qui dure - Me coutait : coûtait - Il avait du se rendre compte : dû - Dis Samuel : dit Alors oui effectivement, quand on épluche un de tes textes comme ça, il y a de quoi se prendre la tête dans les mains et jurer qu’on n’écrira plus une ligne. Ca m’est arrivé récemment, on est d’abord désespéré, puis furieux... Laisse passer une nuit dessus. Et puis reprends le tout calmement. Tu as le droit de contester chacune de mes critiques. Reprends les anciennes WA, lis les textes et leurs commentaires. Tu verras que d’autres que toi ont pas mal galéré au début, et puis ils ont travaillé, et ils ont progressé. Je ne cherche pas à te décourager, bien au contraire, mais comme je le dis souvent, à la manière de Brassens, « sans technique un don n’est rien qu’une sale manie ». Tu as besoin d’affiner la technique, et je suis là pour t’aider. Pourquoi je fais ça ? Parce que jouer à Pygmalion est terriblement excitant ! Et que la vie est une grande chaîne : tu reçois, tu donnes, c’est dans l’ordre des choses... Le mieux serait que tu réécrives ce texte ; soit en l’éditant ( la petite icône la plus à gauche en haut du message, Fladnag a tout prévu, loué soit Fladnag !), soit en le juxtaposant ; de toute façon je l’ai imprimé, je pourrai comparer... Allez, courage ! Ca n’est pas plus difficile que le ski... ou l’équitation... ou le patin à glace... Narwa Roquen,non, l'écriture n'est pas un long fleuve tranquille... Ce message a été lu 7440 fois | ||
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