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De : Maedhros ![]() Date : Samedi 3 septembre 2011 à 20:47:41 | ||
Ah Venise ! La ville des masques et des mystères. Tu ouvres le bal des masques avec une chanson de Bernard Lavilliers qui parle de cet univers rude où le métal coulait comme du sang incandescent dans les creusets des hauts fourneaux. Venise et ses fantasmes. Ses ruelles d’eau et ses palais baroques, ses décors de carte postale et ses ambiances qui ont fasciné aussi bien les amoureux que les aventuriers. Le récit emprunte les atmosphères mystérieuses d’Hugo Pratt. Là, tu réunis deux destins, deux trajectoires qui vont se croiser autour d’un lieu fascinant, cette terrible île qui abrita de monstrueuses expériences et où ont souffert tant d’âmes tourmentées. La découverte de Venise par Agnès, d’abord seule puis en compagnie de son Virgile, est particulièrement vivante et les nombreuses anecdotes renforcent le sentiment de proximité et de familiarité qui était la consigne de l’exercice. Mais elles concourent également au mystère et au divin. Au final, c’est une aventure délicieusement onirique où tu distilles des petits cailloux qui tracent un chemin de rédemption dans la ville des mirages. N’est-ce tout simplement pas le chemin de la pitié ? Mention spéciale pour la description de la Madone sur l’île des pestiférés. Au rayon des bricoles : « pour qu’il n’aie pas froid » : pour qu’il n’ait... Il y a un lien qui semble marcher : http://www.youtube.com/watch?v=llO51tH8-v8&feature=related M PS : Nos deux récits partagent un point commun!! Ce message a été lu 6702 fois | ||