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De : Narwa Roquen Date : Mercredi 9 avril 2014 à 22:31:18 | ||
Partie I Ouaahh, c’est du lourd ! De la SF pure et dure ! L’idée est originale, simple, limpide, et c’est une des forces du texte. Mais l’autre force, qui déchaîne mon admiration, c’est la puissance du vocabulaire qui nous scotche à notre fauteuil comme une accélération de 10 G ! Il n’y a rien d’incompréhensible pour le lecteur moyen de SF, mais je reste les yeux écarquillés comme un gamin à son premier Noël. Nom d’une comète ! C’est fort ! Bricoles : - J’ai adoré le paragraphe « Grâce aux effets conjugués... » et celui « Les trous noirs n’avaient pu être directement la cause... » - ...dans de nombreux systèmes de bras spiralé : s - L’heure de la libération avait enfin sonnée : é - Résonnances : résonances - Avant que le soleil eut : eût C’est admirable. L’intervention de la petite machine est très sympa. Un petit hasard pour une grande découverte : mais le hasard existe-t-il ? Cependant ce détail parle au coeur des humains dans un monde au sens propre déshumanisé... Partie II Re-ouaahh ! C’est encore plus fort ! Pas un instant de faiblesse, pas un instant de répit pour nos pauvres cerveaux surmenés. Les informations pleuvent, s’intriquent et s’emmêlent, le vocabulaire explose, la construction des phrases se fait plus dense. La palme de la phrase ardue revient à: « L’énergie inconnue ne s’échappa pas etc... » La petite machine poursuit son bonhomme de chemin et ça devient vraiment génial, parce qu’inattendu, irrationnel, improbable, impossible ! Comment la conscience peut-elle s’éveiller dans une machine ? Le lecteur haletant, déchiré de questions existentielles, s’accroche aux lignes du 2° chapitre en espérant qu’il y en ait un 3°... Oui, ouf ! Bricoles : rien ! Certes, la traduction se fait attendre. Mais on n’est pas déçus du voyage ! Et tradition ou pas, ce récit est exaltant, questionnant, époustouflant ! Narwa Roquen, bluffée... Ce message a été lu 6457 fois | ||